Constructeur : Sony
Lieux de vente : Boutiques spécialisées et autres magasins alimentaire
Date de sortie : 22 février 2012 – acheté le 01 mars 2012 Super U
La console de Sony débarque en fanfare sur le territoire européen, cette dernière a pour but de non seulement être un atout technologique pour la marque, mais aussi de concurrencer en priorité son principal rival Nintendo avec sa machine 3DS. Pourtant, le marché des consoles portables semble être menacé par un autre concurrent de taille : les téléphones dits intelligents (Smartphones) et en particulier la marque à la pomme Apple.
Ce dernier a profondément modifié la notion de communiquer avec ses nombreux appareils comme l’I-Pad et l’I-Phone. Le téléphone permet non seulement de jouer son premier rôle c’est-à-dire de se parler comme un téléphone classique, mais aussi d’utiliser d’autres applications devenues indispensables au fil des années à l’image du logiciel I-Tunes, de prendre des photos, etc… Apple a permis à des éditeurs venus du jeu vidéo de développer aisément leurs titres cultes en outre Sega qui a sorti des titres comme Altered Beast, Streets of Rage, et tout chaque jeu est vendu en moyenne pour moins d’un euro.
Un peu de Latin
Depuis quelques années, la firme Sony connait un sérieux revers au niveau des consoles de jeux. Elle avait devancé les entreprises maîtresses dans ce domaine (Nintendo et Sega) en lançant sa première machine la Playstation, ensuite vint la Playstation 2 qui a entrainé en partie la fin de Sega en tant que constructeur. Nous n’allons pas débattre à nouveau sur les erreurs de chacun, mais sachez que beaucoup d’adorateurs de Sega tiennent responsable l’arrogance de Sony.
La Game boy à son époque a révolutionné le jeu vidéo, enfin on pouvait jouer vraiment partie, il suffisait de voir les différentes publicités. On doit remercier Monsieur Gunpei Yokoi pour cette formidable invention, sans oublier sa profonde participation au sein de l’équipe Nintendo. La société a toujours su se placer en tête face à des rivaux proposant des machines bien supérieures à leurs produits. SNK, Sega, Bandai ; tous ces constructeurs ont échoué face à la déferlante Game Boy et compagnie.
Profitant de son succès mondial sur le marché des consoles de salon, Sony crée la PSP la playstation portable, vraiment pour l’utiliser partout, contrairement à la PSONE qui pouvait se brancher sur un allume cigare dans votre voiture.
La PlayStation Portable (プレイステーション・ポータブル (Pureisutēshon Pōtaburu, ou PSP) est la première console de jeux vidéo portable de Sony, commercialisée depuis 2004. Elle marque un tournant dans l'histoire des consoles portables, car elle propose une qualité d'image et des capacités générales approchant celles de la PlayStation 2, une console de salon. Cette dernière utilisait un format disque propriétaire de la marque, l’UMD, l’objet se rapprochait du mini disc dont ce dernier eut très peu de succès, suite à l’avènement des baladeurs numériques.
Après l’échec cuisant de la Psp Go, Sony nous propose la relève de la première Psp, mais à première vue, la Ps Vita en impose sur les dimensions et elle ne se glissera pas aussi facilement dans votre poche de pantalon. Vous devrez investir dans une sacoche ou toute autre protection de ce sublime matériel Hi-Rech. En outre le design de la PS Vita étant évidemment inspiré de la bonne vieille PSP-3000. D’ailleurs, elle pèse environ 20g de moins. Notable, dans le sens où les dimensions de la Vita sont légèrement plus conséquentes, oui je le redis afin que vous soyez bien conscient de la taille de cette console de jeu.
Une nouvelle vie (vita en latin) pour la nouvelle portable de Sony qui essaye encore une fois de s’implanter sur le marché mondial, malgré un prix de base de 249 euros, mais n’oublions pas les déboires de la 3DS à son lancement. Pourtant, la Ps Vita a des arguments à faire valoir sur le plan de la technique. Elle dispose ainsi d’un écran tactile capacitif (et multitouch !) OLED de 5” (résolution 960 x 544 pixels, mais embarquant une densité de “seulement” 200 pixels per inch), d’un capteur frontal 0,3 megapixels, d’un second capteur fixé sur sa coque arrière et partageant les mêmes caractéristiques, d’un processeur quad-core ARM Cortex-A9 cadencé à 2GHz, de 512Mo de RAM, de 128Mo de VRAM, des WiFi, Bluetooth 2.1+EDR (A2DP/AVRCP/HSP), d’une prise jack, ou encore d’une batterie Lithium-ion. Qu’on se le dise : ce terminal est avant tout… UNE CONSOLE DE JEU. Pensée pour les gamers en priorité, elle a fait le choix de se détacher d’entrée du lot commun 3DS/smartphones, bien plus orientés casual en général, quoiqu’on en dise (on voudrait bien y croire ?!)
On joue maintenant
Alors que j’ai pris la console avec un seul jeu, la notice de la console vous indique qu’une carte mémoire est nécessaire alors que l’emballage ne le précise pas clairement. De plus, le prix de cet accessoire varie entre 20 euros jusqu’à 130 euros pour une capacité de 32 Go. Je reviendrais plus tard sur ce coup de face de pet.
On remarque immédiatement que la Ps Vita possède deux sticks assez similaire aux manettes de la marque Sony, bien qu’ils soient petits, ces fonctions ont une précision redoutable pour un jeu comme Wipeout 2048 (stick de gauche). Par ailleurs, vous pouvez toujours utiliser la croix multidirectionnelle, de plus le vaisseau se conduit également à la manière d’un Mario Kart avec la fonction gyroscope, suivant le réglage utilisé pour piloter votre bolide.
Visuellement la console jouit d’un potentiel impressionnant que l’on peut déjà admirer sur les vitrines que sont Uncharted : Golden Abyss ou WipEout 2048. Deux jeux qui mettent en avant à leur façon l’une des grosses interrogations qui demeure : les temps de chargement des jeux. Si Uncharted montre que la PS Vita peut gérer efficacement, en jeu ou pendant les cinématiques, le streaming des données à venir, WipEout est le parfait contre-exemple : les loadings du titre de Studio Liverpool sont tout bonnement interminables (jusqu’à 70 secondes par course), et malgré la dernière mise à jour. Des informations sont consultables à l’accueil du jeu, par exemple l’évolution de vos amis au sein de ce jeu, ou de consulter la notice, en effet vous n’avez pas de notice dans le boitier original, mais simplement un code à entrer pour jouer en multi-joueurs en ligne.
La console peut se connecter également au Playstation Network, avec l’ensemble des tâches habituelles comme l’envoi d’un courrier à un ami ou consulter le Playstation Store. Mais l’une des nouveautés de la machine réside dans la présence des trophées, y compris dans les jeux de bienvenue ; ces applications vous permettent d’utiliser toutes les caractéristiques de la console. De cette manière, j’ai pu découvrir tranquillement les possibilités de la Vita en attendant ma fameuse carte mémoire.
Plus petite qu’un timbre poste, Sony est pour l’instant propriétaire de ce format. Il se glisse à l’arrière d’une trappe et pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé de menu me permettant de vérifier la contenance exacte de la carte. Je vous conseille vivement de placer la mémoire immédiatement dans la Ps vita, car perdre cet accessoire coûte aussi cher qu’un jeu. Vous pouvez malgré tout transférer vos données sur votre Playstation 3, le câble servant également de connexion à la recharge de la console. A savoir que la taille des fiches a été encore modifiée et que devez garder précieusement votre alimentation, ainsi que le câbles, sous peine de repasser à la caisse pour un montant de 50 euros.
Une cinquantaine d’euros est le prix d’Uncharted, jeu vendu dans des petites boutiques, ce titre reste l’un des plus indispensables, mais en contre partie il ruinera votre porte-monnaie. Il existe malgré tout une solution, la dématérialisation. Cette méthode permet aux dires de Sony de faire de multiples économies.
Mais on vous l’accorde : des efforts sont encore à faire, et le fait de devoir dépenser 30€ pour un jeu invendable par la suite pourra sans doute refroidir bien des ardeurs. De là à ce que Sony se décide à s’inspirer de Valve, de Steam et des promotions monstres parfois proposées sur cette boutique… mais c’est là un tout autre débat. Reste également que les nostalgiques pourront sans doute déjà se réjouir du fait que le PS Store puisse proposer d’ici peu des jeux PSP (au plein tarif par contre, inutile de rêver) destinés à tourner sur la PS Vita, en étant upscalés. Quoiqu’il en soit, sur le court terme, la portable de la firme nippone est amenée à pouvoir ingurgiter des tonnes de jeux old-school. Ce n’est pas moi qui viendra m’en plaindre, bien au contraire. Par contre, on ne sait pas si les jeux achetés sur le Psn peuvent être transférés gratuitement sur votre Ps Vita et je voudrais bien y croire en cette possibilité. De plus, Sony pourrait bien créer la surprise en offrant cette option.
Wipeout 2048 et les autres
Sony a profité pour changer l’emballage de ces jeux, la boîte est encore plus fine cependant, vous ne trouverez aucune notice. Ce document se trouve désormais à la lecture du jeu, traduit en français avec d’autres menus qui vous permettent de consulter l’évolution de vos amis sur ce jeu. Délaissant le format du CD, la firme opte pour un système de cartouche afin de limiter les temps de chargement, mais aussi d’éviter les erreurs du passé ; en effet les premiers jeux UMD se fissuraient assez facilement.
Pourtant, on remarque des temps de lancements très longs, comparable aux premiers jeux CD, un comble pour ce type de format (cas de Wipeout 2048). Aux dires d’un vendeur à Besançon, de nombreux jeux sur la PS Vita demandent du chargement, ce qui conclut presque à une autonomie similaire à la 3DS. Bref, nous assistons à un match nul face à Nintendo ?
La console de Sony bénéficie d’un excellent lancement avec un catalogue de jeux vraiment variés, allant du sport avec le dernier Fifa, en passant par la conversion d’Ultimate Marvel versus Capcom 3, et avec désormais des classiques que sont Uncharted et Wipeout 2048.
Le joueur a vraiment de quoi faire et pourtant on regrette que les éditeurs ne prennent pas plus de risques en proposant des titres originaux. Allons-nous assister au syndrome Psp ? La Ps Vita peut offrir des jeux vraiment intéressants, à part les remakes. L’avenir nous le dira.
Sa dernière chance ?
Bijou technologique, Sony tente pour les mauvais esprits sa dernière carte pour sa survie, cette entreprise a su rebondir au fil des années, il suffit de constater l’évolution positive sur le matériel audio-vidéo. Pourtant dans cette firme est dans la tourmente financièrement, suite à des erreurs provenant de leur arrogance à l’image de la console PS3 vendue au départ pour 600 euros ou bien affirmer à quel moment Sony décidait des jeux en haute définition.
La PlayStation Vita dispose d’un grand nombre d’atouts dans sa manche pour convaincre, mais à peu près autant d’écueils plus ou moins gênants suivant l’utilisation envisagée de la bête. Comme d’habitude, ce sont les jeux qui feront la différence et de ce côté-là, c’est à Sony et aux éditeurs tiers de nous convaincre. Espérons pour l’avenir de la console que l’équilibre entre les produits phares de la marque PlayStation, les grosses licences et les nouveautés rafraichissantes seront mises en valeur dans le catalogue futur de la PlayStation Vita. Dans le cas contraire, il est fort possible qu’une baisse de prix rapide intervienne sur la machine : elle fera alors le bonheur d’autres joueurs moins fortunés et ils auront bien raison.
Coût d’achat :
. PS Vita Wifi 250 euros
. Carte mémoire : 50 euros pour une 16 Go
. Jeux : Wipeout 2048 : 37 euros, Uncharted : 50 euros
. Promotions sur votre carte U ou Intermarché ou autres : 15 euros en déductions pour votre prochaine course
. Vendre vos anciens jeux dans une boutique spécialisée : les derniers Fifa hors saison par exemple
Images issues des sites Journal du Gamer, Psp tuto, et photos personnelles
- Matériel de haute technologique (écran, processeur puissant, un équivalent d’une Ps3 dans votre poche),
- Un catalogue au départ vraiment intéressant avec des jeux quasiment indispensables, (Wipeout 2048, Uncharted, Ultimate Marvel versus Capcom 3,…),
- Les jeux ne seraient pas zonés (information à vérifier),
- Un potentiel pouvant être utilisé par les éditeurs (pourquoi pas des émulateurs officiels),
- Sony peut jouer un rôle important afin d’assurer un avenir sur le marché des consoles.
- Le prix des accessoires comme la carte mémoire reste un vrai à l’achat de la machine avec un format obligatoire instauré par Sony,
- Un manque cruel de réelles nouveautés, on aurait voulu des licences propres à une console portable,
- Les éditeurs peuvent se tourner vers la facilité en optant dans la fabrication de conversions,
- Une console portable doit être vraiment « portable », de plus la concurrence des smartphones reste une menace,
- L’autonomie semble être similaire à la 3DS.
Dimensions : 182,0 x 18,6 x 83,5 mm
Poids : 279 g (3G/WiFi), 260 g (WiFi)
Processeur : ARM Cortex-A9 core - quadruple-cœur
Processeur graphique : PowerVR SGX543MP4+
RAM : 512 Mo (VRAM : 128 Mo)
Stockage : nouveau format pour les jeux (New Game Media), carte mémoire
Écran : 5 pouces (12,7 cm, 16:9) OLED multitouch d’une résolution de 960x544 (16,77 millions de couleurs), surface capacitive
Communications : WiFi, 3G, Bluetooth 2.1 + EDR (A2DP/AVRCP/HSP), mode Infrastructure, mode Ad Hoc
Caméra : une à l'avant, une à l'arrière, 120fps@320x240 (QVGA), 60fps@640x480 (VGA)
Son : haut-parleurs stéréo, microphone intégré
Capteur : système de détection de mouvements SIXAXIS (gyroscope trois axes, accéléromètre trois axes), boussole électronique trois axes
Localisation : GPS intégré, assistance localisation sans fil
Contrôles : pavé tactile à l’arrière (multitouch, surface capacitive), bouton PS, deux sticks analogiques, gâchettes L/R, boutons standards PlayStation, bouton Start et Select, bouton de volume (+/-)
Lien vidéo :
Site Psp tuto
Dernière édition par Keniori Mortback le Dim 4 Mar 2012 - 18:04, édité 2 fois