Titre : Magic Knight Rayearth
Titre original : Mahou Kishi Reiasu
Auteur : Clamp
Genre : magical girls
Nombre de volumes : 6, série complète
Editeur : Pika Edition
Année de sortie : 1994 / 1998 (Europe)
Synospis :
Lors d'un voyage scolaire à la tour de Tokyo, Umi, Fû et Hikaru se retrouvent téléportées par une lumière éblouissante dans un autre monde : Cephiro. Cephiro est un monde particulier entièrement régi par la volonté d'une personne : le pilier. Elles sont accueillies par le gourou Clef, qui leur explique que la princesse Emeraude, pilier de Cephiro est retenue prisonnière par le sorcier Zagat, et qu'elles seules, les Magic Knight légendaires venues d'un autre monde peuvent la sauver et ainsi rétablir l'équilibre de Cephiro ...
Personnages :
Hikaru : Joviale, courageuse, elle a été élevée par son père et ses frères, dans un dojo de kendo. C'est pourquoi elle est très garçon manqué. Elle est très petite pour son âge.
Umi : Jeune fille très riche qui ne souhaite qu'une chose : rentrer chez elle, mais mettra quand même ses talents d'escrimeuse au service de Cephiro. Elle a très mauvais caractère.
Fû : Très calme et très intelligente, c'est un peu le cerveau du groupe. Elle fait du tir à l'arc et utilisera des pouvoir de guérison.
Mokona : C'est la première apparition de cette bestiole devenue la mascotte des Clamp (au passage, c'est le nom de la dessinatrice). Il semble avoir de nombreux pouvoir et s'attache très vite aux 3 jeunes filles. Ce Mokona là ne parle pas (du moins pas sous sa forme ordinaire).
Clef : C'est un personnage très important sur Cephiro. Malgré son apparence juvénile, il a en fait plus de 500 ans. C'est lui qui guidera les Magic Knight tout au long de leurs aventures.
Emeraude : Par ses prières, elle maintient l'équilibre et la paix dans Cephiro. Elle est retenue prisonnière et demande aux Magic Knight de l'aider et de sauver Cephiro.
Zaggat : Le méchant en cape noire qui a capturé la princesse Emeraude
Critique personnelle :
Magic Knight Rayearth est un shojo dont le scénario est structuré comme celui d'un RPG. Quoi de plus normal quand on sait qu'à la base, c'est Sega qui a demandé aux Clamp de leur faire un RPG pour Saturn (un deuxième jeu sortira sur Gamegear un peu plus tard). Les trois persos doivent chacune affronter l'illusion d'un être cher pour obtenir le minerai qui leur permettra d'avoir des armes écolutives, puis devront chacune battre le "boss" d'un "donjon" pour récupérer leurs pouvoirs respectifs de feu, d'eau et de vent, avant d'aller affronter le boss de fin. Bref, un scénario classique ... mais au final pas tant que ça.
On notera aussi la présence de mecha particulièrement jolis qui sont utilisés par les filles pour combattre. C'est d'ailleurs la seule fois où l'on en verra dans toute l'oeuvre des Clamp.
Tout le manga est basé sur le fait qu'il n'y a pas de frontières entre le bien et le mal. Ainsi, chaque personnage est travaillé, et a toujours des bonnes raisons pour agir(rappelons qu'à l'époque, dans les mangas, on avait généralement les gentils VS les méchants et pis c'est tout).
Avec Magic Knight Rayearth, les Clamp veulent élargir leur public. Leurs oeuvres majeures, jusqu'ici, RG Véda, Tokyo Babylone et X étaient réservés à un public de grands ados, voire de jeunes adultes. Elles avaient depuis fait des petites séries peu sérieuses et peu soignées. Là, elles signent une de leur oeuvres majeures, qui marquera un tournant dans leur carrière : leurs mangas seront moins trash, accessibles aux plus jeunes, mais elles ne délaisseront pas la qualité de leur travail. Les séries seront plus légères, mais on reconnaitra leur gout à torturer leur personnages. Ici, par exemple, Hikaru a perdu sa mère, et tous les habitants de Cephiro souffrent de la disparition de la princesse Emeraude. Ajoutons à cela la fin carrément tragique de la première partie où les persos vont énormément souffrir du retournement de situation.
Face au succès du jeu et de la première partie, les Clamp ont aussitôt annoncé la suite à leur éditeur. Cette fois, on retrouve moins la structure RPG, mais beaucoup plus d'originalité et une galerie de personnages vraiment sympa, qui connaitront enfin une fin joyeuse.
Magic Knight Rayearth fut le première série des Clamp adaptée en animé. On remarquera d'ailleurs la difficulté à reproduire en anime le style hyper détaillé de Mokona APAPA. Malgré les dessins particulièrement moches, la série remportera un énorme succès, notamment auprès du public masculin.
Voilà la présentation du tout premier manga que j'ai lu, et je suis vraiment contente de l'avoir faite ^^
Un 4° grand succès des Clamp, cette fois un peu plus léger, basé sur une trame de scénario des plus classiques (digne des premiers Dragon Quest ou Final Fantasy) qui révèle au final pas mal d'originalité. Les dessins sont très jolis, notamment lors des attaque magiques ou l'on voit par exemple Hikaru entourée de flammes. Il faut tout de même passer outre le côté kitsch des shojo manga de l'époque (bonjour les disproportions, en particulier chez Mokona APAPA). Une bonne galerie de personnages (presque 25) auxquels on s'attache très vite ...
Certes pas le manga du siècle, d'autant plus qu'il a vieillit et que les codes ont quelque peu changé. Néanmoins, ça reste une série très agréable à lire, courte, dans un joli coffret, alors autant ne pas passer à côté
Titre original : Mahou Kishi Reiasu
Auteur : Clamp
Genre : magical girls
Nombre de volumes : 6, série complète
Editeur : Pika Edition
Année de sortie : 1994 / 1998 (Europe)
Synospis :
Lors d'un voyage scolaire à la tour de Tokyo, Umi, Fû et Hikaru se retrouvent téléportées par une lumière éblouissante dans un autre monde : Cephiro. Cephiro est un monde particulier entièrement régi par la volonté d'une personne : le pilier. Elles sont accueillies par le gourou Clef, qui leur explique que la princesse Emeraude, pilier de Cephiro est retenue prisonnière par le sorcier Zagat, et qu'elles seules, les Magic Knight légendaires venues d'un autre monde peuvent la sauver et ainsi rétablir l'équilibre de Cephiro ...
Personnages :
Hikaru : Joviale, courageuse, elle a été élevée par son père et ses frères, dans un dojo de kendo. C'est pourquoi elle est très garçon manqué. Elle est très petite pour son âge.
Umi : Jeune fille très riche qui ne souhaite qu'une chose : rentrer chez elle, mais mettra quand même ses talents d'escrimeuse au service de Cephiro. Elle a très mauvais caractère.
Fû : Très calme et très intelligente, c'est un peu le cerveau du groupe. Elle fait du tir à l'arc et utilisera des pouvoir de guérison.
Mokona : C'est la première apparition de cette bestiole devenue la mascotte des Clamp (au passage, c'est le nom de la dessinatrice). Il semble avoir de nombreux pouvoir et s'attache très vite aux 3 jeunes filles. Ce Mokona là ne parle pas (du moins pas sous sa forme ordinaire).
Clef : C'est un personnage très important sur Cephiro. Malgré son apparence juvénile, il a en fait plus de 500 ans. C'est lui qui guidera les Magic Knight tout au long de leurs aventures.
Emeraude : Par ses prières, elle maintient l'équilibre et la paix dans Cephiro. Elle est retenue prisonnière et demande aux Magic Knight de l'aider et de sauver Cephiro.
Zaggat : Le méchant en cape noire qui a capturé la princesse Emeraude
Critique personnelle :
Magic Knight Rayearth est un shojo dont le scénario est structuré comme celui d'un RPG. Quoi de plus normal quand on sait qu'à la base, c'est Sega qui a demandé aux Clamp de leur faire un RPG pour Saturn (un deuxième jeu sortira sur Gamegear un peu plus tard). Les trois persos doivent chacune affronter l'illusion d'un être cher pour obtenir le minerai qui leur permettra d'avoir des armes écolutives, puis devront chacune battre le "boss" d'un "donjon" pour récupérer leurs pouvoirs respectifs de feu, d'eau et de vent, avant d'aller affronter le boss de fin. Bref, un scénario classique ... mais au final pas tant que ça.
On notera aussi la présence de mecha particulièrement jolis qui sont utilisés par les filles pour combattre. C'est d'ailleurs la seule fois où l'on en verra dans toute l'oeuvre des Clamp.
Tout le manga est basé sur le fait qu'il n'y a pas de frontières entre le bien et le mal. Ainsi, chaque personnage est travaillé, et a toujours des bonnes raisons pour agir(rappelons qu'à l'époque, dans les mangas, on avait généralement les gentils VS les méchants et pis c'est tout).
Avec Magic Knight Rayearth, les Clamp veulent élargir leur public. Leurs oeuvres majeures, jusqu'ici, RG Véda, Tokyo Babylone et X étaient réservés à un public de grands ados, voire de jeunes adultes. Elles avaient depuis fait des petites séries peu sérieuses et peu soignées. Là, elles signent une de leur oeuvres majeures, qui marquera un tournant dans leur carrière : leurs mangas seront moins trash, accessibles aux plus jeunes, mais elles ne délaisseront pas la qualité de leur travail. Les séries seront plus légères, mais on reconnaitra leur gout à torturer leur personnages. Ici, par exemple, Hikaru a perdu sa mère, et tous les habitants de Cephiro souffrent de la disparition de la princesse Emeraude. Ajoutons à cela la fin carrément tragique de la première partie où les persos vont énormément souffrir du retournement de situation.
Face au succès du jeu et de la première partie, les Clamp ont aussitôt annoncé la suite à leur éditeur. Cette fois, on retrouve moins la structure RPG, mais beaucoup plus d'originalité et une galerie de personnages vraiment sympa, qui connaitront enfin une fin joyeuse.
Magic Knight Rayearth fut le première série des Clamp adaptée en animé. On remarquera d'ailleurs la difficulté à reproduire en anime le style hyper détaillé de Mokona APAPA. Malgré les dessins particulièrement moches, la série remportera un énorme succès, notamment auprès du public masculin.
Voilà la présentation du tout premier manga que j'ai lu, et je suis vraiment contente de l'avoir faite ^^
Un 4° grand succès des Clamp, cette fois un peu plus léger, basé sur une trame de scénario des plus classiques (digne des premiers Dragon Quest ou Final Fantasy) qui révèle au final pas mal d'originalité. Les dessins sont très jolis, notamment lors des attaque magiques ou l'on voit par exemple Hikaru entourée de flammes. Il faut tout de même passer outre le côté kitsch des shojo manga de l'époque (bonjour les disproportions, en particulier chez Mokona APAPA). Une bonne galerie de personnages (presque 25) auxquels on s'attache très vite ...
Certes pas le manga du siècle, d'autant plus qu'il a vieillit et que les codes ont quelque peu changé. Néanmoins, ça reste une série très agréable à lire, courte, dans un joli coffret, alors autant ne pas passer à côté
Dernière édition par hae le Dim 28 Oct 2012 - 20:02, édité 1 fois