Final Fight 2
Développeur/ Editeur: Capcom
Genre: Beat Them All, 1-2 Joueur (s) Simultanément
Format: Snes
Année : 1993
Cette année 2009, Capcom a su apporter de la joie aux fans de la Baston en proposant Street Fighter IV et pour le début de l’année 2010, l’accent sera de nouveau porté sur ce genre, mais là sur Wii avec le cross-over Tasumoto versus Capcom. L’éditeur d’Osaka a été également un grand acteur sur des supports comme la Megadrive mais en particulier sur la Super Nintendo. Beaucoup de jeunes joueurs connaissent la firme seulement par son fabuleux jeux de combat, mais n’oublions pas le style qui a permis d’engendre le jeu de combat 2D pour Capcom, c’est-à-dire le beat them all (castagnez les tous !).
Comment ne pas ignorer les prochains remakes qui sortiront sur les consoles actuelles, en effet Capcom profite de sa notoriété pour abuser des filons, mais aussi faire découvrir les vieux titres aux néophytes. La série Final Fight se présente comme un défouloir qui reste toujours d’actualité. Final Fight 2 a été sans doute une suite trop méconnue à son époque et encore plus aujourd’hui.
Le Beat Them all est à présent un genre qui a évolué depuis de nombreuses années, Devil May Cry représente sans doute le meilleur successeur de ce genre oublié des joueurs actuels, pourtant revenons à la base de ce titre ô combien jouissif.
Le second combat final, merci Capcom
Après de nombreuses versions du premier Final Fight, Capcom décide d’élaborer une suite totalement inédite, à l’écoute des fans en intégrant suffisamment de nouveautés pour ne pas dégoûter le joueur. En effet trop de suites avec peu de nouveautés, le filon peut s’essouffler. Vous aimez la bagarre de rues, castagner les « vilains », sauver votre famille ; Final Fight sera un agréable moment de plaisir auquel on aime y revenir.
Après quelques successions d’images faites de multiples transitions qui émettent les précédents événements soit la fin du premier Final Fight, la sympathique intro de Final Fight 2 finit comme un coup de poing au milieu du pif.
Tout du long, des textes japonais défileront sous vos yeux. Cette méthode permet de créer un scénario bien classique, en finissant par les yeux en flammes de Haggar qui se transforme en numéro 2, un beau coup visuel.
Final Fight 2 est donc la suite du mythique jeu de baston de l’arcade. Le premier épisode était sorti du lot notamment grâce à une réalisation de qualité par rapport à ce qui existait à l’époque, Double Dragon, dépassé ? Difficile de critiquer ce premier beat them all connu, les évolutions techniques ayant profondément évolué, le soft de Technos ne tient pas la comparaison et pourtant la série Final Fight a de nombreux points similaires avec ce dernier. N’oublions les bases de ce genre où le cerveau est totalement mis à l’écart, place au défouloir.
Le titre propose d’incarner entre trois personnages jouables, vous trouverez la brute à l’image du catcheur Haggar dans sa belle salopette verte, Carlos combattant équilibré muni d’une épée pour mieux trancher dans le vif du sujet et Maki qui possède quelques similitudes vestimentaires face à Mai (héros de la série Fatal Fury/SNK).
Bien souvent, le novice utilisera Haggar afin de distribuer quelques coups brutaux du genre comme soulever l’adversaire pour lui mettre des « coups de boules » en plein front puis le projeter comme un vulgaire sac de poubelle ou bien assimiliez le son coup de marteau pilon aérien avec rotation à 360° (du même style que le russe Zangief). Avec simplement ses simples coups de poings, les baffes semblent bien plus fun avec monsieur muscle, encore que Carlos s’en tire avec les honneurs, ce dernier se situant dans le « milieu du tableau ». En dernier Maki profite d’une rapidité dans ses mouvements mais en contrepartie, elle souffre plus des dégâts subis par les adversaires comme Andore (copie du catcheur André le Géant) ou Elick (petit personnage grassouillet qui se ballade avec des décharges électriques), la pauvre héroïne perd beaucoup d’énergie en combat rapproché, à vous de l’utiliser à bon escient.
Vous bénéficiez également pour les trois personnages d’une attaque spéciale à l’image d’un Street of Rage II où votre barre d’énergie vitale est entamée par ce style d’enchainements. Bien pratique pour vous sortir d’une situation délicate, cette attaque devra être utilisée avec modération, sous peine de perdre trop rapidement « de la vie ».
Certains ennemis se mettent en garde en se protégeant de leurs bras, si bien que ce n’est qu’à la fin de votre enchaînement de coups que vous pourrez lui retirer de l’énergie, ou alors il faut user d’une autre technique. Cette technique c’est le saut : Haggar y excelle encore une fois grâce une allonge remarquable (il est formidable dans sa pose de double biceps en plein saut). D’autres ennemis vous électrocuteront (syndrome Blanka) : là il faudra soit sauter, soit feinter. En tous cas, si ces fortes personnes tendent leurs matraques électriques vers l’avant il ne sera en aucun cas question de les approcher de front ou par l’arrière pour aller au corps à corps. Et pour certains boss, c’est encore plus complexe. La difficulté reste faisable avec l’habitude des combats : n’ayez crainte.
Dans la réalisation graphique, le fan est attiré par l’aspect visuel, nous retrouvons de nombreux décors, avec un large choix de paysages, qui permet aux personnes non joueur de profiter de l’aventure des trois héros. Retenons une mention spéciale pour le premier niveau où vous apercevez Chun-Li au troisième plan en train de manger de nouilles, Final Fight 2 se rapproche terriblement de la palette de couleurs de Street Fighter II ‘.
Le périple se déroulera à travers des clichés comme Venise avec ses gondoles, la ville de Londres pendant la nuit sur des wagons de marchandises, bref les stages offrent un plaisir pour les yeux, sans omettre la taille impressionnant des sprites à l’écran ainsi que les petits détails comme des animations au second plan (des corbeaux dans des champs de mines par exemple).
La prise en main reste comme toujours facile d’accès, et l’appui d’une attaque spéciale donne du punch à l’action. On sent que la firme s’est clairement inspirée de la concurrence, cela contribue à une amélioration permanente des jeux d’une certaine façon. Je ne saurais trop vous conseiller d’utiliser un bon arcade stick pour se croire dans une borne d’arcade, mais la manette Snes répond ici très bien.
Contrairement à de nombreuses critiques négatives, l’ambiance sonore m’a profondément marqué, certes les thèmes risquent d’énerver le joueur en face de perdre une vie. Pourtant, les digits vocaux, ainsi que les bruitages sont brillamment restitués, que dire de plus.
Capcom a enfin intégré un mode deux joueurs et là la série Final Fight sur console prend toute son importance, de surcroit par l’intermédiaire d’un cheat mode vous pouvez combattre avec le même personnage.
Final Fight 2 reste sans doute un achat indispensable pour tous les fans de la castagne et le retour de ce genre sur nos machines actuelles, nous pouvons espérer un regain auprès du grand public, wait and see.
- Final Fight 2, jouable à deux simultanément,
- Retour de la castagne sur console 16 Bits,
- Réalisation Technique remarquable,
- Prise en main rapide,
- Sensations digne de l’arcade.
- Faible durée de vie,
- Scénario banal avec une succession de niveaux (défaut récurrent).
Graphismes : 17.00/20
Maniement : 17.00/20
Son : 16.00/20
Durée de vie : 14.00/20
Scenario: -
Note Globale: 16.50/20
Images issues de Wikipédia et Moby Games
Astuce :
Twin Fighters
On the Title screen, when "Start" and "Options" appear, press Down, Down, Up, Up, Right, Left, Right, Left. Then, simultaneously hold the L and R Buttons. If entered correctly, the background will turn blue.
(à vous de traduire, lol)
Lien vidéo :
Jv-Tv Omote Rengue et Nippon Maniac