Titre: Family Compo
Auteur: Tsukasa Hojo
Catégorie: Seinen Shonen
Genre: Comédie sentimentale
Editeur (VF): Panini manga (Deluxe 6/12 tomes -en cours)
Editeur (VF): Tonkam (14 tomes)
Editeur (VO): Shueisha
Prépublication: Allman
A la recherche d'un éditeur
Dans un premier temps Tsukasa Hojo (auteur de Cat's Eyes, City Hunter) a en tête une histoire drôle: celle d'un couple ayant inversé leur rôles respectifs mari/femme destiné à un jeune public. Son idée est refusée net. D'autant plus motivé, il contacte alors le magazine de prépublication Allman, destiné aux adolescents, qui lui accepte.
L'histoire
Masahiko Yanagiba a toujours, ou presque, vécu seul. Sa mère est morte quand il n'était encore qu'un enfant. Son père, qui ne s'est pas remarié, passe la majeure partie de son temps au travail. De ce fait ils ne se voient que très rarement. Pas malheureux pour autant, Masahiko n'en souffre pas moins de solitude. Mais quand son père le quitte à son tour dans un accident de la route, il se retrouve cette fois-ci définitivement seul. Sans ressource, contraint d'abandonner ses études il doit se trouver un travail. C'est alors qu'arrive Yukari Wakanae, sa tante qui lui propose de s'installer chez elle, avec son mari Sora et sa fille Shion. Dérouté par la ressemblance de la jeune femme avec sa propre mère, Masahiko ne conserve aucun souvenir de son oncle. Et pour cause ses parents avaient rompu tout contact avec eux pour une raison inconnue. Il accepte, trop heureux du foyer qu'on lui propose. C'est un bonheur tellement inattendu qu'il en devient suspect, n'est-ce pas? Masahiko apprend très vite que Yukari et Sora sont un couple de travestis: Yukari, sa tante est en réalité un homme, et Sora, son oncle, une femme. Sans compter le caractère bien trempé de sa cousine Shion pour laquelle il éprouve une certaine attirance, malgré ses doutes quant au sexe de cette dernière. Le pauvre Masahiko, complètement perdu, saura t-il faire la différence entre bonheur et préjugé?
Thématique
Le travestissement, tout comme l'homosexualité: un sujet qui fâche? Oui, et pas seulement au Japon. Derrière l'apparente légèreté de Family Compo, Tsukasa Hojo exhibe (le terme est justifié) des personnages dont le mode de vie est jugé néfaste. Le refus auquel l'auteur a été confronté quand il proposait son idée à un magazine de prépublication pour enfant explique l'excentricité de ses personnages: scènes cocasses, beuverie qui finit en strip-tease etc. L'auteur s'en donne à coeur joie mais toujours avec légèreté et humour. Les comportements ne sont jamais malsains. Au contraire. Seul le regard qui est porté sur leur attitude témoigne d'un malaise auquel les personnages au fond restent étranger. Le seul problème vient de ceux-là même qui jugent. Un réel pied de nez aux valeurs types qui ne prennent pas en compte les vies humaines? C'est ainsi que Masahiko découvre le bonheur que procure le foyer non pas avec ses parents qui répondaient à la norme, mais avec les Wakanae, famille loufoque mais d'une incroyable gentillesse. Le tout est même un peu trop gentillet (étonnant que ce manga soit classé dans la catégorie Seinen, il correspond plus à du Shonen, limite Shonen Aï du genre I's de Katsura) pour être crédible. Au moins, on en parle, c'est déjà ça de gagné.
Auteur: Tsukasa Hojo
Catégorie: Seinen Shonen
Genre: Comédie sentimentale
Editeur (VF): Panini manga (Deluxe 6/12 tomes -en cours)
Editeur (VF): Tonkam (14 tomes)
Editeur (VO): Shueisha
Prépublication: Allman
A la recherche d'un éditeur
Dans un premier temps Tsukasa Hojo (auteur de Cat's Eyes, City Hunter) a en tête une histoire drôle: celle d'un couple ayant inversé leur rôles respectifs mari/femme destiné à un jeune public. Son idée est refusée net. D'autant plus motivé, il contacte alors le magazine de prépublication Allman, destiné aux adolescents, qui lui accepte.
L'histoire
Masahiko Yanagiba a toujours, ou presque, vécu seul. Sa mère est morte quand il n'était encore qu'un enfant. Son père, qui ne s'est pas remarié, passe la majeure partie de son temps au travail. De ce fait ils ne se voient que très rarement. Pas malheureux pour autant, Masahiko n'en souffre pas moins de solitude. Mais quand son père le quitte à son tour dans un accident de la route, il se retrouve cette fois-ci définitivement seul. Sans ressource, contraint d'abandonner ses études il doit se trouver un travail. C'est alors qu'arrive Yukari Wakanae, sa tante qui lui propose de s'installer chez elle, avec son mari Sora et sa fille Shion. Dérouté par la ressemblance de la jeune femme avec sa propre mère, Masahiko ne conserve aucun souvenir de son oncle. Et pour cause ses parents avaient rompu tout contact avec eux pour une raison inconnue. Il accepte, trop heureux du foyer qu'on lui propose. C'est un bonheur tellement inattendu qu'il en devient suspect, n'est-ce pas? Masahiko apprend très vite que Yukari et Sora sont un couple de travestis: Yukari, sa tante est en réalité un homme, et Sora, son oncle, une femme. Sans compter le caractère bien trempé de sa cousine Shion pour laquelle il éprouve une certaine attirance, malgré ses doutes quant au sexe de cette dernière. Le pauvre Masahiko, complètement perdu, saura t-il faire la différence entre bonheur et préjugé?
Thématique
Le travestissement, tout comme l'homosexualité: un sujet qui fâche? Oui, et pas seulement au Japon. Derrière l'apparente légèreté de Family Compo, Tsukasa Hojo exhibe (le terme est justifié) des personnages dont le mode de vie est jugé néfaste. Le refus auquel l'auteur a été confronté quand il proposait son idée à un magazine de prépublication pour enfant explique l'excentricité de ses personnages: scènes cocasses, beuverie qui finit en strip-tease etc. L'auteur s'en donne à coeur joie mais toujours avec légèreté et humour. Les comportements ne sont jamais malsains. Au contraire. Seul le regard qui est porté sur leur attitude témoigne d'un malaise auquel les personnages au fond restent étranger. Le seul problème vient de ceux-là même qui jugent. Un réel pied de nez aux valeurs types qui ne prennent pas en compte les vies humaines? C'est ainsi que Masahiko découvre le bonheur que procure le foyer non pas avec ses parents qui répondaient à la norme, mais avec les Wakanae, famille loufoque mais d'une incroyable gentillesse. Le tout est même un peu trop gentillet (étonnant que ce manga soit classé dans la catégorie Seinen, il correspond plus à du Shonen, limite Shonen Aï du genre I's de Katsura) pour être crédible. Au moins, on en parle, c'est déjà ça de gagné.
