[critique] Stargate SG-1

Stargate est un film de science-fiction basé sur la mythologie égyptienne et ayant pour toile de fond le fait que nos anciens dieux étaient simplement des aliens à la technologie évoluée.
Sortie en 1994, il rencontra un franc succès, largement suffisant pour mettre sur les rails une série télé qui vit le jour en 1997 pour les USA.

Côté français, c'est en 1998 que nous aurons le loisir de la découvrir, d'abord sur série club puis sur M6 dont elle devint l'une des séries phares (pour rappel, en 1998 le téléchargement de vidéos ou le streaming n'existait pas, il fallait forcément attendre la diffusion télé ou avoir un pote aux USA)

La série prendra fin au bout de 10 saisons en 2007, après une lente agonie.


Stargate SG-1 également connu par nos amis québécois sous le titre "La porte des étoiles" reprend l'histoire peut de temps après celle du film. O'neill a fait exploser la bombe, ce qui a tué le faux dieu et liberé le peuple d'Abydos. Daniel file lui le parfaite amour avec son alien femelle à grande bouche et regard de braise. Une fin idéale mais de courte durée...

Quelques temps après cette mission rondement menée et considérée comme une réussite par le commandement militaire US, le programme porte des étoiles sera temporairement abandonné. La réactivation de la porte par des aliens belliqueux sera le point de départ d'une nouvelle série d'aventure.
A cette occasion, une équipe d'élite connue sous le nom de SG-1 sera constitué. Pour le Colonel O'Neil, le Capitaine Carter,Jackson et Teal'c c'est le début d'une aventure infinie, d'une quête de vérité et de liberté dans une galaxie sauvage.

Pendant 10 saisons et 2 téléfilms ils vont parcourir la galaxie, 214 épisodes et presque autant de planètes!




Le casting de la série va peu évoluer pendant les 5 premières saisons. La saison 6, qui aurait dû faire office de final verra l'apparition temporaire d'un nouveau héros en remplacement de Daniel Jackson.
La saison 7 voit le retour de l'équipe "classique" et la 8ème nous montre une équipe réduite, O'Neill prenant le commandement du SG-C.
Avec les saisons 9 et 10, l'équipe est profondement remanié avec l'arrivée de deux nouveaux personnages dans l'équipe et d'un nouveau général aux SG-C. C'est d'ailleurs le début de la fin pour la série...



Petite selection du casting avec les personnages récurrents :
Richard Dean Anderson : Jack O'Neill (saisons 1-8 puis apparition 9-10)
Michael Shanks : Daniel Jackson (saisons 1-5 et 7-10, apparition saison 6) et Thor.
Amanda Tapping : Samantha Carter (saison 1-10)
Christopher Judge : Teal'c (saison 1-10)
Don S. Davis : George Hammond (saisons 1-7 puis apparition 8-9-10) à noter qu'il changera de voix en français vers la saison 4 et que l'acteur est mort en 2008
Teryl Rothery : Janet Fraiser (saisons 1-7, apparition saison 9) et Heimdall
Tony Amendola : Bra'tac (Saisons 1 à 8 puis apparition 9-10)
Carmen Argenziano : Jacob Carter (saisons 2-8) et Selmak
Bill Dow : Bill Lee (saisons 4, 6-10)
Corin Nemec : Jonas Quinn (saisons 6, apparition saison 5 et 7)
Peter Williams : Apophis (saisons 1-6, apparition saison 8)
Vince Crestejo : Yu (saisons 3, 5-8)
Cliff Simon : Ba'al (saisons 5-10)
David Palffy : Sokar et Anubis (saisons 3, 5-7-8)

deuxième équipe et fin de série
Ben Browder : Cameron Mitchell (saisons 9 et 10)
Claudia Black : Vala Mal Doran (saisons 9-10, apparition saison 8) et Qetesh
Beau Bridges : Hank Landry (saisons 9 et 10)
Lexa Doig : Carolyn Lam (saisons 9 et 10)
Morena Baccarin : Adria (saison 10)


Il faut absolument se remettre dans le contexte pour vraiment apprécier SG-1. Nous sommes en 1998, sur M6 qui est alors la chaîne des jeunes niveaux séries. L'univers cathotique est alors assez plat, assez mauvais avec des rediffusions éternelles de l'Agence Tourisque, de 21 Jump Street et j'en passe.
L'arrivée de SG-1, une série combinant humour, action et SF est une petite bombe! Surtout la série prend très vite ses quartiers à des horaires descends (typiquement la case 18-20h ou le vendredi soir ou le samedi soir) ce qui permet à pas mal de jeune gens de la regarder et de s'évader avec ses héros.

C'est sans conteste l'une des séries phares de mon adolescence!
SG-1 peut être divisée en trois grande partie :

- la partie 1, que je nommerais le commencement, ira de la saison 1 à la saison 5 et ne connaîtra pas des masses d’évolutions. Les personnages, le cadre ou encore l'histoire vont rester assez calme.
La série est rodée et fonctionne très bien. Le régime de croisière est le suivant : on rencontre un Goa'uld, on le tue, on se ballade, on rencontre un Goa'uld, on le tue, on se ballade...

- la partie 2, le temps de la maturité, débute avec la saison 6 et la "première"mort de Daniel Jackson. L'Humanité commence à batîr un vaisseau spatial, on se plonge un peu plus dans la SF "brute" et un peu moins dans la ballade du Canada (à cause des décors). Le méchant est encore plus méchant, ça cogne dur jusqu’à la saison 8.

- la 3ème partie ou la déchéance, cours sur les deux dernières saisons. La qualité diminue au fil des épisodes, la nouvelle trame scénaristique est lamentable. Une bien longue agonie pour une super série...

Un peu plus haut je parlais du Canada. Afin de limiter le budget au début de la série, les décors naturels sont tournés dans les environs de Vancouver. Ce qui explique le nombre de planètes doté d'un éco-système canadien... anecdote amusante non?


Pour revenir sur la critique constructive, outre l'aspect décors, assez réussis et une intrigue qui tient la route au début, la force de la série vient de son humour et de ses nombreux clin d'oeil.
L'équipe est constituée de personnages assez stéréotypés, source des passes d'armes et de disputes.
Nous avons O'Neill, le militaire pure souche pas bien malin et toujours très basique (limite binaire), la scientifique, le philosophe qui oblige les autres à réfléchir et l'homme de main... Les échanges entre un O'Neil froid et pragmatique et Jackson sont probablement le coeur de la série et sa force.
Bref, je ne vais pas vous tenir la jambe plus longtemps, SG-1 c'est une série qu'elle est bien, sans aucun doute une oeuvre culte même si pleine de défaut!

Avant de dire mon avis, tu a oublier le "c" de Jackson sur la photo ou tu parle de son évolution, j'ai vu aussi deux "n" à univers un peu avant le casting et à la fin, tu a oublier un mot avant le mot "jambe". (pour une fois que c'est moi qui te donne tes fautes...)

Pour en revenir à la série, je me souviens de quand on regarder M6 le vendredi soir pour voir les 3 épisodes de SG-1, ralalalala que de souvenirs.

Une série que j'aime énormément et qui pour moi, n'a que 8 saison.

La force de SG-1 selon moi, c'est d'avoir su rester attirante pendant 8 saisons sans jamais devenir lourd puis les dialogues entre O'Neill et Jackson sont mémorables.

Exemple de phrase dans la saison 7 (épisode 10)

Jackson : [À propos des Hak'tyl] Elles me font penser à l'ancien mythe grec des Amazones.
O'Neill : Ah ouais, moi aussi.
Jackson : En gros Teal'c, c'était un peuple de guerrière qui de temps en temps capturaient des hommes dans d'autres tribus pour s'en servir comme reproducteurs. Et d'après la légende, elles se coupaient le sein droit pour tirer plus facilement à l'arc.
O'Neill : Ce qui n'a pas l'air d'être le cas ici, elles n'ont pas... d'arc.
Jackson : Oui, bien observé.
O'Neill : Attendez, si ça se trouve, c'est pour ça qu'elles nous ont capturés. Elles veulent seulement se servir de nous. Enfin, de nous trois je veux dire.
Jackson : Quoi, comme reproducteurs ? Non, ça m'étonnerait.
O'Neill: Vous me connaissez, je suis toujours prêt à rendre service.
Carter : Qu'est-ce-qu'il ne faut pas entendre...

"la partie 2, le temps de la maturité, commence avec la saison 6 et la "première"mort de Daniel Jackson."

toujours autant de spoils sur ce forum. ce coup ci je m'en tape j'ai vu tous les épisodes un paquet de fois.

le premier truc qui me vient à l'esprit quand on parle de l'humour de stargate c'est ça.