Titre : Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté
Réalisateur : Laurent Tirard
Genre : comédie
Acteurs : Gérard Depardieu, Edouard Baer, Charlotte Le Bon, Vincent Lacoste...
Durée : 1h49
Sortie : 17 octobre 2012
cette scène contient une référence cinématographique qu'il fallait oser faire!
Le scénario :
50 avant JC, la Bretagne vit ses derniers instants de liberté. Bientôt, les légions de César viendront et envahiront la perfide Albion.
Grâce à la ruse, les "romaines légions" terrassent les britanniques en quelques jours. Mais comme en Gaule, un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur, la reine décide alors d'envoyer son meilleur homme, Jolitorax, quémander l'aide d'un autre village, gaulois celui là...
l'apprentissage de la peur est très facile pour certaines personnes
Cet épisode d'Astérix est un mix entre "Astérix et Obélix chez les Bretons" et "Astérix et Obélix chez les Normands". Les deux histoires se complètent d'ailleurs très bien et on retrouve le principal des deux tomes.
Ce 4ème opus a la lourde tâche de faire oublier les pitoyables aventures olympiennes et d'ailleurs, cela se ressent dans la fréquentation de ce film, apparemment plutôt moyenne pour un Astérix. Heureusement, l'histoire se déroule tranquillement et le film garde un esprit et un découpage très BD.
Si Depardieu est égal à lui même dans le rôle d'Obélix, Edouard Baer campe un Astérix bien plus humain et sympathique que celui de la BD. Le rôle lui va comme un gant et avec Fabrice "César" Luchini il forme un duo comique assez incroyable.
L'humour du film ne fait pas toujours mouche et il est vrai qu'on sourit plus souvent qu'on ne rit mais le film est bourré de clin d’œil à la culture anglaise mais aussi à l'actualité du moment.
Pour résumer, cet Astérix est un bon opus. En dessous de ce qu'avait pu faire Chabat mais largement au-dessus des deux autres films.
Si on aime les BD, on passe un bon moment et, pour un film "familial" c'est le principal. 14/20
l'humour n'est pas toujours très fin et joue à fond sur les stéréotypes, notamment ceux prêtés aux Bretons