Editeur: Majesco
Développeur : Wayforward Technologies
Genre: Beat them all, 1-2 Joueur (s) en local
Format : Ps3 & Xbla (testé) - Tarif : 800 Mp
Date de sortie : 12 septembre 2012
Le genre Beat them all a trouvé sa source dans de nombreux jeux des années 80. Les plus anciens d’entre vous ont connu les premiers Double Dragon et autres Final Fight, ces jeux se présentaient comme un véritable défouloir et aussi un gouffre à fric où on claquait régulièrement des crédits. Aujourd’hui, peu de titres actuels ont su s’imprégner de cette magie, seuls des titres comme Bayonetta ont su redorer le blason en apportant une dimension technologique, mais également dans le déroulement des combats.
Monnaie facile
Avec le « Revival », des éditeurs relancent leurs anciens hits en apportant quelques éléments sympathiques pouvant faire craquer les anciens comme les nouveaux joueurs. Remarquons le succès de Final Fight Impact qui comprend deux titres cultes vendus à petit prix ou bien Streets of Rage Vintage qui se trouve en promotion cette semaine à 400 Microsoft point.
Double Dragon a 25 ans, et alors que le petit monde vidéo ludique célèbre ce légendaire beat'em all qui en aura inspiré tant d'autres, le studio américain WayForward a décidé de commémorer l'événement à sa manière, en concevant une sorte de revival nourri aux références les plus diverses. Est-ce un brillant hommage à l’œuvre de Yoshihisa Kishimoto ou un navet fortement décrié par la presse vidéo ludique ?
(le vendeur d'items et autres potions de vie)
Le choc visuel…
Il existe déjà un Double Dragon sur le format Xbla, ce dernier reprend point par point la version originale, avec ses qualités et bien sûr ses défauts. Double Dragon Néon ne se présente pas comme une copie exacte de ce chef d’œuvre, il s’agit plus d’un clin d’œil à ce genre oublié par la jeunesse actuelle.
Vendu pour 800 M.P, le jeu de Majesco reste l’un des titres les plus accessible à votre porte-monnaie virtuel ; en effet la majorité des jeux Xbla se vendent bien souvent à 1 200M.P., sans compter les différentes extensions supplémentaires, en l’occurrence Serious SAM 3.
L’éditeur Wayforward choque les plus anciens joueurs en construisant des niveaux avec des couleurs très vives, à la manière de lumière fluorescente. Ce style donne un côté ringard avec ses nombreux flashs sur les murs de la ville, ainsi que sur les vêtements portés par nos héros Billy et Jimmy. Au début, on ne comprend pas ces graphismes, pourtant en analysant bien, le jeu amène un mélange entre la 2D façonnée à une 3D complètement délurée, mais en gardant le décor original du moins pour le premier niveau.
Billy ressemble plus à des personnages bodybuildés, façon Rambo. Est-ce une touche pour nous rappeler des bons « vieux » films d’action à l’image d’un Commando ? La réponse est oui, sans oublier les autres protagonistes avec le vendeur d’items ressemblant au Senseï à Karaté Kid.
(Fin de la séquence avant le combat, second niveau)
Des libertés tordues
Si le premier niveau débute de la même manière que l’œuvre originale. Dès le second tableau, nous assistons à du n’importe quoi pour le fan de Double Dragon. Au second niveau, vous retrouvez la belle Marian qui se trouve prisonnière d’un immonde samouraï qui se déplace à la vitesse de l’éclair. A la fin du combat, ce dernier laisse des items permettant d’augmenter la puissance d’une jauge de magie pour les héros.
Ce boss partira dans l’espace, brisant une vitre similaire à un vaisseau spatial de Star Wars, là encore un clin d’œil, de plus il vous narguera en disant un « au revoir » made in France, bref le jeu part dans « tous les sens ».
Après l’aspect graphisme, le jeu se joue également à la manière d’un RPG, en intégrant quelques menus détails. Chaque ennemi lâche des items en forme de cassette audio, signe empreinte d’une certaine nostalgie. Les gardiens laissent une forme d’objets en pierres précieuses. Tous ces éléments pourront se monnayer auprès de deux vendeurs. Avec ses possibilités, Billy et Jimmy peuvent utiliser des pouvoirs spéciaux comme un tourbillon ou déclencher un dragon dévastant vos adversaires. Une nouvelle fois, le jeu prend des libertés face au l’opus de Technos (créateur du Double Dragon originel).
Des failles… et je défaille…
A l’heure actuelle, le Xbla contient de nombreux titres dans ce genre, la concurrence est rude. Double Dragon Néon a malheureusement son lot de défauts qui nuit immédiatement à son achat et surtout à sa replay value.
Bien que le jeu soit jouable en local à deux joueurs, le titre ne gère pas encore un système en ligne, alors que les concepteurs avaient affirmé que ce mode aurait du être disponible à sa sortie. Suite aux rumeurs, une mise à jour se déroulerait au cours de la fin de l’année. Ce serait bête de ne pas se « taper dans les mains » (coup spécial) pour se redonner de l’énergie.
Les différents titres prennent en charge désormais des menus entièrement rédigés en français avec des explications claires et précises. Ici, rien n’est présenté de manière convenable, alors au début on tâte le terrain, alors que ce genre de jeu doit procurer du plaisir immédiat.
Si on tient compte des avis des puristes de la série, ce jeu devait être mis au bûcher, à l’image des tests de la presse… et pourtant ce remake a suffisamment de caractère pour qu’on puisse s’amuser.
(L'union fait la force)
Come me, ma G. d’ange
Double Dragon Néon a certes au départ de nombreux points négatifs qui lui empêche d’attirer les premiers fans. Ce titre attire néanmoins les autres joueurs, voulant se défouler dans un concept bête et méchant.
Le beat them all est un genre qui ne faut pas oublier et que ce dernier est considéré comme le parent direct des jeux de combat, élément qu’on ne doit pas oublier. Je ne saurais trop vous conseiller la publication aux édition Pixel N’love (oui, je suis actionnaire !) qui relate l’œuvre de Kishimoto.
Ce titre mérite malgré tout votre attention, surtout qu’il existe une version d’essai permettant d’avoir un premier avis. A noter, la bande sonore du second niveau marquera bien le gamer, sans aucun problème avec des femmes jouant bien du fouet.
Alors d’autres éléments en vue ? Le titre se classe comme un excellent défouloir et il remplit assez bien son rôle, malgré la lacune provenant de son mode multi-joueurs, mais on lui pardonnera ses erreurs, et place au massacre en règle.
- La série de Double Dragon revisité, doté de nombreux clins d’œil aux années 80-90,
- Réalisation technique plus que correcte, par rapport aux Preview avec une belle palette de couleurs,
- De l’arcade pure et dure, avec une légère gestion des coups
- Ambiance musicale qui prend bien aux tripes,
- Vendu à un petit prix
- Les puristes crieront au scandale,
- La concurrence des autres titres (Final Fight impact, Streets of Rage Vintage)
- La direction graphisme, avec des couleurs flashy.
Graphismes : 15.00/20 (J’aurais voulu plus de détails)
Maniement : 16.50/20 (difficile de faire plus simple)
Son : 16.00/20
Durée de vie : 15.00/20 (Trop court, mais on peut rejouer à plusieurs reprises pour obtenir des items au maximum)
Scénario : -
Note Globale : 15.00/20
Remerciements à Amandine et à Silankh (pour les parties à Halo 4)
A suivre également :
https://lavalleedublabla.1fr1.net/t9103-oldies-test-le-beat-them-all
Le Beat Them all
https://lavalleedublabla.1fr1.net/t6805-test-bayonetta?highlight=bayonetta
Bayonetta