Une nuit en enfer
Titre original: From Dusk till Dawn
Scénario : Quentin Tarantino & Robert Rodriguez
Durée du long métrage : 1h44min – Format image : 1.85
Sortie : 26 juin 1997
Comment un film classé fantastique peut marier l’étrange et l’horreur, sans tomber dans des clichés banales où l’on devine immédiatement la scène suivante. Quentin Tarantino arrive à surprendre le spectateur à travers un long métrage où on arrive à transmettre de nombreuses émotions dont la peur, le rire, l’angoisse.
From Dusk till Dawn se présente comme un film de série Z digne des jeux de Sega avec sa série The House of the Dead, mais plongeons avec joie dans cette nuit qui sera la dernière pour les protagonistes.
(Une danse au clair de Lune ?)
Rio Grande (E. Mitchell)
Un forçat aliéné, Richard Gecko (Quentin Tarantino, réalisateur de Pulp Fiction), aidé de son frère Seth (Georges Clooney, acteur présent dans la série Urgence), prennent un pasteur et ses deux enfants (dont Juliette Lewis –Tueurs nés) en otage à la suite d’un hold-up sanglant et vont chercher une planque au fin fond du Mexique.
Mais leur refuge sera loin d’être de tout repos. Rapidement, leur destin sera inéluctablement lié à celui de leurs otages. De leur entraide mutuelle va dépendre leur survie.
Par les auteurs de Pulp Fiction et Desperado, un thriller haletant, une terrible et infernale machination…un grand moment de frisson !
Dès le démarrage, nous sommes immédiatement plongés dans l’action où les frères tuent immédiatement un vendeur d’un super market, ainsi que son ami flic qui pensait se saouler dans l’après-midi avec du whisky. Les fugitifs espèrent regagner le Mexique avec leur butin, mais le destin va changer clairement la donne.
L’idée d’un western ?
La frontière est un thème récurrent dans les westerns, lieu où transitent les banditos voulant chercher refuge dans leur pays, échappant ainsi à loi d’un Etat qui cherche à les pendre hauts et courts. Ici, le réalisateur utilise les liens de fraternité pour concocter un film voulant copier d’une manière à rendre hommage aux films de John Wayne. Certes, la similitude au départ n’est pas si évidente que ça et pourtant Quentin Tarantino reconnait volontairement aimé ce genre de films.
Pourtant dans le scénario, les frères Gecko ont des personnalités opposés, autant Richard joue la folie, la paranoïa, Seth garde son calme, impose son autorité.
Le pasteur n’a plus la foi, et pourtant il prend soin de ses deux enfants. Ces quatre personnes iront à la frontière et le soir venu, ils se rendent vers un bar loin de toute civilisation le Titty Twister.
Les survivants ?
Bien avant Vampires de John Carpenter
L’action principale se déroule dans ce bar malfamé où on trouve toute une population bien connue de ses lieux : des motards, des routiers,… . La particularité de cet endroit propose de grands moments d’exotisme en la présence de « belles demoiselles » dévêtues, bref un bar où les actes sexuels semblent être légion. Pourtant au cours de cette nuit, les héros devront lutter contre un ennemi hors du commun, il s’agit de goules et autres vampires.
Ces derniers se nourrissent des personnes de passage, prenant leurs "premières" vies et leurs cargaisons.
Contrairement à un film d’horreur, les scènes prêtent à rire, malgré les actes de cruauté. Les vampires savent attirer la chair fraîche, pour preuve du tableau où la Reine de la nuit incarnée par Salma Hayek séduit Richard par une danse enivrante.
Ces monstres ne sont pas si cruels que leurs victimes ?
L'affiche originale
Everybody be cool (G.Clooney)
Le film possède une histoire sans réelle originalité d’après les premières critiques, cependant je vous conseille vivement de visionner l’un des meilleurs films de Q.Tarantino, juste pour son ambiance, mais également pour sa bande originale.
Par ailleurs, le long métrage a bénéficié d’une définition HD en blu-Ray dernièrement. Je ne saurais trop vous orienter sur l’édition collector 2DVD qui regroupe deux clips qui immortalise From Dusk till Dawn.
Le spectateur est emporté par des scènes d’action endiablées, sans nuire pour autant à l’histoire. De plus, ce long métrage est plus une caricature des vampires, bien loin des films des studios Hammer des années 1960.
Des suites sont apparues, mais elles ne rivalisent pas face à l’œuvre originale. Les réalisateurs ont voulu profiter de cette licence. Par ailleurs, il y a eu un jeu vidéo de piètre qualité.
ZZ top, Stevie Ray Vaughan et les autres chanteurs constituent une excellente bande originale dont je reviendrais plus tard dans une autre critique.
Une Nuit en Enfer n’a pas pris une ride, malgré l’évolution des effets spéciaux, et on aimera ces rivalités entre frangins, un indispensable pour les fans de Quentin Tarantino.
Images issues des sites Fnac & MinuitSang
Titre original: From Dusk till Dawn
Scénario : Quentin Tarantino & Robert Rodriguez
Durée du long métrage : 1h44min – Format image : 1.85
Sortie : 26 juin 1997
Comment un film classé fantastique peut marier l’étrange et l’horreur, sans tomber dans des clichés banales où l’on devine immédiatement la scène suivante. Quentin Tarantino arrive à surprendre le spectateur à travers un long métrage où on arrive à transmettre de nombreuses émotions dont la peur, le rire, l’angoisse.
From Dusk till Dawn se présente comme un film de série Z digne des jeux de Sega avec sa série The House of the Dead, mais plongeons avec joie dans cette nuit qui sera la dernière pour les protagonistes.
(Une danse au clair de Lune ?)
Rio Grande (E. Mitchell)
Un forçat aliéné, Richard Gecko (Quentin Tarantino, réalisateur de Pulp Fiction), aidé de son frère Seth (Georges Clooney, acteur présent dans la série Urgence), prennent un pasteur et ses deux enfants (dont Juliette Lewis –Tueurs nés) en otage à la suite d’un hold-up sanglant et vont chercher une planque au fin fond du Mexique.
Mais leur refuge sera loin d’être de tout repos. Rapidement, leur destin sera inéluctablement lié à celui de leurs otages. De leur entraide mutuelle va dépendre leur survie.
Par les auteurs de Pulp Fiction et Desperado, un thriller haletant, une terrible et infernale machination…un grand moment de frisson !
Dès le démarrage, nous sommes immédiatement plongés dans l’action où les frères tuent immédiatement un vendeur d’un super market, ainsi que son ami flic qui pensait se saouler dans l’après-midi avec du whisky. Les fugitifs espèrent regagner le Mexique avec leur butin, mais le destin va changer clairement la donne.
L’idée d’un western ?
La frontière est un thème récurrent dans les westerns, lieu où transitent les banditos voulant chercher refuge dans leur pays, échappant ainsi à loi d’un Etat qui cherche à les pendre hauts et courts. Ici, le réalisateur utilise les liens de fraternité pour concocter un film voulant copier d’une manière à rendre hommage aux films de John Wayne. Certes, la similitude au départ n’est pas si évidente que ça et pourtant Quentin Tarantino reconnait volontairement aimé ce genre de films.
Pourtant dans le scénario, les frères Gecko ont des personnalités opposés, autant Richard joue la folie, la paranoïa, Seth garde son calme, impose son autorité.
Le pasteur n’a plus la foi, et pourtant il prend soin de ses deux enfants. Ces quatre personnes iront à la frontière et le soir venu, ils se rendent vers un bar loin de toute civilisation le Titty Twister.
Les survivants ?
Bien avant Vampires de John Carpenter
L’action principale se déroule dans ce bar malfamé où on trouve toute une population bien connue de ses lieux : des motards, des routiers,… . La particularité de cet endroit propose de grands moments d’exotisme en la présence de « belles demoiselles » dévêtues, bref un bar où les actes sexuels semblent être légion. Pourtant au cours de cette nuit, les héros devront lutter contre un ennemi hors du commun, il s’agit de goules et autres vampires.
Ces derniers se nourrissent des personnes de passage, prenant leurs "premières" vies et leurs cargaisons.
Contrairement à un film d’horreur, les scènes prêtent à rire, malgré les actes de cruauté. Les vampires savent attirer la chair fraîche, pour preuve du tableau où la Reine de la nuit incarnée par Salma Hayek séduit Richard par une danse enivrante.
Ces monstres ne sont pas si cruels que leurs victimes ?
L'affiche originale
Everybody be cool (G.Clooney)
Le film possède une histoire sans réelle originalité d’après les premières critiques, cependant je vous conseille vivement de visionner l’un des meilleurs films de Q.Tarantino, juste pour son ambiance, mais également pour sa bande originale.
Par ailleurs, le long métrage a bénéficié d’une définition HD en blu-Ray dernièrement. Je ne saurais trop vous orienter sur l’édition collector 2DVD qui regroupe deux clips qui immortalise From Dusk till Dawn.
Le spectateur est emporté par des scènes d’action endiablées, sans nuire pour autant à l’histoire. De plus, ce long métrage est plus une caricature des vampires, bien loin des films des studios Hammer des années 1960.
Des suites sont apparues, mais elles ne rivalisent pas face à l’œuvre originale. Les réalisateurs ont voulu profiter de cette licence. Par ailleurs, il y a eu un jeu vidéo de piètre qualité.
ZZ top, Stevie Ray Vaughan et les autres chanteurs constituent une excellente bande originale dont je reviendrais plus tard dans une autre critique.
Une Nuit en Enfer n’a pas pris une ride, malgré l’évolution des effets spéciaux, et on aimera ces rivalités entre frangins, un indispensable pour les fans de Quentin Tarantino.
Images issues des sites Fnac & MinuitSang