4ième partie
Depuis quelques semaines, j’ai décidé d’évoquer cette dernière partie de la rénovation. Vous aurez très peu de texte, non pas que je suis en manque d’inspiration, mais que les images parlent des évolutions bien concrètes de ces travaux. L’élaboration d’une salle de jeux ou autre ne se crée pas par un simple claquement de doigts et au cours des trois premiers topics, vous avez pu suivre les démarches pour la construction de cloisons et autres possibilités d’aménagements.
Où ranger mes posters ?
Une partie annexe
Une maison demande régulièrement du soin, nous n’avons jamais fini et il y a toujours quelque chose à faire, que ce soit l’extérieur avec la mise en place de fleurs ou d’un portail ou de tailler vos arbres, ou l’intérieur comme changer le papier peint ou créer un dressing à vos tendre moitié ; bref on n’arrête jamais les travaux, été comme hiver.
Depuis quelques années, j’essaye d’apporter de la valeur à une habitation, tout en gardant une passion vidéludique importante ; cependant avec le recul l’idée d’un musée du jeu vidéo a muri dans mon esprit. Pourtant, j’ai préféré élaborer une amélioration de l’habitat avant d’établir éventuellement une pièce dédiée pour le jeu vidéo. Ce projet est-ce possible ?
Un Quatrième volet ?
Dernièrement, vous avez eu l’occasion de lire et commenter un objet étroitement lié à la tradition japonaise, le Futon se présente comme une literie qui est posé à même le sol. Cet objet est désormais intégré dans l’aménagement de la pièce entièrement rénovée.
Le matelas permet de se ranger facilement, d’où un gain de place non négligeable ; en effet nous recherchons toujours une ergonomie permettant l’utile à l’agréable. Quel bonheur d’avoir une ambiance proche du Japon, mais aussi que l’objet a traversé le temps et les âges pour débarquer en Europe. Etant fan du pays Soleil levant, le Futon donne du cachet à l’endroit.
Mal aux genoux…
Alors que les cloisons ainsi que le crépi sont désormais posés, il fallait décider d’un choix cornélien sur l’ancien plancher, ce dernier avait été déjà traité par du xylophène et de l’huile de vidange pour limiter la présence d’insectes. La charpente a la particularité d’être en chêne, ce qui assure une longévité supplémentaire.
Avant d’attaquer le sol, le camouflage du plafond a nécessité l’utilisation de lambris. Ces planches déjà traitée se coupent à l’aide d’une scie sauteuse. Pourtant, j’ai utilisé du xylophène lors de la pose, non seulement pour protéger le bois mais également assurer un coloris supplémentaire en relation avec l’ensemble des cloisons.
Ce vernis donne un cachet en sus, attention, le produit est vendu pour une trentaine d’euros (en promotion) le demi-litre.
Beaucoup d'outils...
Saint Maclou ou parquet
Il fallait choisir le matériel, je pouvais opter pour du lino. Ce matériel est simple à poser et il suffisait de dérouler le produit et laisser une journée entière afin reposer et ensuite couper dans les angles. Bref, cela semblait être la meilleure solution, surtout que le lino de qualité, il vaut compter environ 8 euros le Mètre carré, une belle affaire.
Voulant donner de la valeur à la pièce, j’ai opté pour la mise du parquet ; pourtant des difficultés allaient entraver cette réalisation. Les lattes coûtaient près de 11,50 le mètre carré, à l’heure où je vous écris ce texte ce matériel se négocie à plus de 14,00 euros, merci l’inflation ?! Nous avons mesuré la superficie afin de définir le nombre de bottes (paquet de lamelles), par ailleurs il a fallu trois paquets supplémentaires afin de compenser les pertes. Pourquoi des chutes, alors que nous n’avions eu que très peu de déchets lors de la mise en place du lambris ; ici le parquet apporte son lot de pertes, en raison de nombreuses découpes, mais également dans l’ancien plancher où il fallait raboter certaines planches. Il faut savoir que le bois est un élément vivant qui se travaille au fil du temps et que le surpoids des anciennes poutres posés sur le sol, ainsi que tous les objets partis à la déchetterie engendraient une force sur le plancher. En outre, certains endroits n’étaient plus plats et des différences de près d’un 1 centimètre se voyaient, un coup de rabot permettaient d’aplanir au mieux.
Mais avant de poser les lattes, j’ai placé une couche d’isolant, au toucher on sent immédiatement une chaleur. De plus, il corrigeait partiellement les imperfections du sol. Les plaques OSB auraient été un plus, mais je craignais une dépense supplémentaire trop importante pour le budget, au vue de la surface. De surcroit, j’avais eu un entretien imprévu pour l’un des véhicules.
Le parquet se pose à genoux et au bout d’une journée complète, nous sommes littéralement vidés, et malgré que les planches se cliquent soi-disant facilement, car au bout d’une rangée, il fallait vérifier que l’ensemble ne bouge pas, bref une galère.
Eviter de rayer, ce matériel semble fragile, pourquoi est-ce choisir une teinte sombre ? Sans doute pour le sol entre en rivalité avec l’ensemble de la pièce.
Un défaut dans la cuirasse ?
Une forte baisse des températures s’est installée dès la mi-octobre dans notre région, alors que nous avions eu un été complètement pourri. Les premiers flocons sont apparus dès la fin du mois d’octobre, bien avance en comparaison à l’année 2011 (début novembre, soit une différence d’une dizaine de jours). Alors que le grenier n’avait jamais eu un quelconque moyen de chauffage et faute de finances, j’ai fait l’impasse pour cette période, en espérant que l’hiver soit moins vigoureux, terrible erreur, me disait l’un de mes amis.
Si je devais mettre en place un nouveau chauffage, une somme de près de 3 000 euros risquait d’être la base pour modifier entièrement les radiateurs. Pourtant, je tablais sur ma bonne étoile et sur la qualité des matériaux ; déjà le changement de la toiture m’avait permis de réduire la facture de fioul, de plus nous utilisions une cuisinière permettant d’assurer une bonne source de chaleur dans la cage d’escalier.
Les températures les plus froides ont atteintes les – 25°C pendant trois semaines, la neige sur le toits pouvaient ajouter un sentiment de glacière. Utilisant un panneau rayonnant, ce dernier indiquait de 10° à 13°, sans même lancer le chauffage, ceci a démontré l’efficacité de l’isolation ; cependant la pièce n’était pas encore prête pour accueillir votre serviteur, mais seulement quelques jeux dont je savais qu’il ne risquait rien, ainsi que deux téléviseurs en plus de quelques ouvrages.
Comment apporter une source de chaleur, l’idée de tirer un tuyau venant se raccorder au vase d’expansion semble être une solution intéressante. Sinon, l’utilisation de radiateurs électrique est également une autre alternative, cependant nous devons vérifier que le reste de l’installation dans la maison suive, car attention aux fusibles qui sautent (se détruisent immédiatement).
Si on installe plusieurs radiateurs, la puissance totale est la somme des puissances de chaque radiateur. Avec plusieurs sources de chaleur, le confort thermique est meilleur car la chaleur est mieux répartie. Il est conseillé d'installer au minimum un radiateur pour chaque surface de 20 m2 en veillant à bien les répartir pour obtenir une chaleur homogène. Pour un chauffage utilisant des convecteurs ou des radiateurs fortement convectif (panneau radiant haute température), il est préférable d'utiliser un émetteur de chaleur pour 15 m2. Dans la mesure du possible, on évitera les radiateurs dont la puissance unitaire dépasse 1500 watts. Le choix de l'emplacement est important : On placera les radiateurs dans les zones les plus froides de la pièce : contre un mur froid donnant sur l'extérieur (mur non isolé, orienté au nord), au dessous ou à côté d'une fenêtre, d'une baie vitrée. A défaut, les parois perpendiculaires à la paroi la plus froide peuvent convenir. Un radiateur ne doit pas être placé en face d'une zone froide. Cela est d'autant plus important que le taux de rayonnement est élevé. Evitez également les recoins ou les retours de porte. Le positionnement en allège (élément du bâti entre le plancher et la baie d'une fenêtre) optimise le volume de confort. On constate une diminution de la température de bien-être de 0,5°C, ce qui induit un gain sur la consommation d'environ 5%. Dans ce positionnement, les convecteurs créent un rideau d'air chaud, et les radiants compensent efficacement la sensation de froid.
L'espace devant un radiateur radiant doit être dégagé d'au moins un mètre (voir la notice constructeur) mais il est préférable de laisser l'espace totalement libre, surtout si le taux de rayonnement est important. Prévoir au moins vingt centimètres sur les côtés. Seuls les convecteurs peuvent être encastrés surtout lorsqu'ils sont prévus pour cet usage. On laisse généralement un espace d'environ 15 cm au dessus du plancher pour faciliter la convection. Pour éviter tout risque d'incendie, les rideaux et meubles en bois doivent être tenus à distance. Si le mur sur lequel est fixé le radiateur n'est pas isolé, placez une plaque recouverte d'aluminium contre la paroi pour bloquer les déperditions de chaleur et réfléchir une partie du rayonnement. Pour des raisons d'efficacité, on ne placera pas deux radiateurs l'un en face de l'autre.
Vraiment pas facile de trouver une solution idéale ; à l’heure actuelle, un seul panneau rayonnant joue son rôle afin de tempérer la pièce entière, en attendant un devis d’un chauffagiste qui trouvera un autre moyen mois coûteux en énergie. Espérons que nous n’aurons pas un hiver aussi « pénible » que l’année dernière, nous touchons du bois.
Et pourtant, nous ne sommes pas au Canada !
La suite au prochain numéro ?
Toute cette énergie pour obtenir un tel résultat a nécessité d'immenses sacrifices. Malgré les réticences et les refus des entreprises, ce projet a abouti à quelque chose d'assez incroyable, un endroit laissé à l'abandon qui devient désormais une pièce mettant en valeur le domicile.
Certains diront que d'autres oeuvres sont largement supérieures face à des non-initiés et pourtant je suis fier de cet ouvrage.
Si le succès de ce topic rencontre à nouveau son public, il est possible que d'ici quelques semaines, vous aurez une autre vision de la rénovation de cette pièce.
A consulter également
Entretien d'une salle de jeux - 3ième partie
Entretien d'... - Seconde partie
Entretien d'... - 1ière partie
Oldies test - Le Futon