Soulcalibur II
Genre : Baston en 3D
Editeur : Namco
Format : Playstation 2, Xbox, Gamecube
Date de sortie : 27 mars 2003 (Japon), Septembre 2003 (Europe)
A cette période, il existait encore des boutiques d’import qui connaissaient leurs heures de gloire. La société Neo Ayato vendait un grand nombre de jeux Neo Geo ainsi que d’autres raretés, aujourd’hui disparus. FL-Games spécialiste d’accessoires sur consoles vendait également des jeux en import et envoyant le jour même votre commande et c’est au sein de cette entreprise que j’entrepris l’achat d’un jeu culte, ainsi qu’un arcade stick dédié à ce titre ; Soulcalibur II était son Nom, encore une référence aujourd’hui qui a eu droit à un remake le mois dernier.
La Légende ne meut jamais…
Si on doit retenir plusieurs jeux de baston où les joutes se déroulent avec des armes blanches c’est-à-dire des Katanas, du sabre, de la machette, etc ; je vous citerais en premier lieu l’excellent Samouraï Shodown sur Neo Geo (idéal pour les fans de la Neo Geo) et en second choix, la série Soulblade qui a eu son apogée sur Dreamcast avec Soulcalibur qui a mis la machine en rang de culte auprès des joueurs avides de retro-gaming.
Soul Calibur II fut d’abord annoncé sur Gamecube. Pendant quelques temps les Nintendo fans se sont frottés les mains, ils pensaient en avoir l’exclusivité. Finalement multiplateforme, Namco offre à la GC un perso exclusif de haut rang, le superbe hylien Link, dans son apparence adulte des plus classes. La sauce a pris à tel point que la mouture cubesque a été le jeu le plus de vendu de Namco en 2003, tous supports confondus, aux USA.
On ne change pas une formule qui a fait ses preuves
Le gameplay de Soul Calibur sur Dreamcast a longtemps fait office de référence pour des milliers de fans de jeux de castagne. La pression était forte sur les épaules des développeurs, et ceux-ci ont préféré ne pas y toucher plutôt que de l’abîmer. Choix marketing évidemment justifiable, un peu moins du point de vue ludique.
On se trouve donc face à un titre qui a déjà fait ses preuves avant même de le lancer. Certes, certains aspects ont été retouchés, mais une fois le paddle Gamecube apprivoisé, on est à l’aise « dans ses charentaises ». Les coups ne sortent plus avec les mêmes combinaisons, certains enchaînements sont différents, le 8 WAY RUN (possibilité de se mouvoir dans le plan autour de l’adversaire) a été retravaillé et est plus fluide, mais aucune révolution à l’horizon. C’est toujours très efficace. Seule petite chose qui pourrait pimenter le jeu, l’apparition de murs sur certaines arènes. Il faudra donc savoir adapter son approche des combats en fonction de ce nouvel élément.
Le mode Mission Battle de la DC laisse ici la place au Weapon Master (Maître d’armes). Même principe à savoir enchaîner des missions à objectifs définis, mais cette fois au lieu d’acheter des artworks et des dessins, il faudra partir à la recherche de toutes les armes (plus de 200), costumes ou options du Musée.
En terme de performances visuelles, Soul Calibur II se situe dans le haut du panier actuel. Il était de toute façon impossible de reproduire la claque subit sur Dreamcast, cet opus ayant bénéficié d’un réel écart de puissance entre les machines disponibles alors. Il est d’ailleurs encore loin d’être à la ramasse. Pour revenir à notre version, sachez que le titre tourne en 60 images secondes, sans aucun ralentissement. Les protagonistes sont encore mieux modélisés, et les environnements de combats rivalisent d’enchantement. Il y a mieux techniquement, mais esthétiquement c’est très réussi.
Un large panel de combattants
13 des personnages jouables proviennent de Soul Calibur. Et si certains nouveaux ne sont que des clones des disparus, Talim, Necrid ou Raphael apportent leur touche de fraîcheur dans cette bande de manieurs de lames. Pour l’anecdote, sachez que la version japonaise de Soul Calibur II ne dispose pas des Assassins, Berserker et Lizardman comme persos jouables. Il s restent cependant débloquables grâce à l’action replay mais sur Gamecube uniquement. L’action replay permettait de passer les jeux en import sur une console française, également le choix d’outrepasser les codes du jeu en mettant de l’energie infinie par exemple. Enfin, le look de certains combattants est beaucoup moins classe que sur Dreamcast. Certains costumes rivalisent de mauvais goût ! Ah ! Le casque ailé de Cassandra ! La sobriété n’est plus de mise dans cette suite.
Par contre tout ce petit monde se meut avec beaucoup grâce. C’est un régal de voir les esquives de Raphael(cocorico, un escrimeur Frenchie ! Soyons chauvins) par exemple. De plus tous les mouvements paraissent franchement naturels, tout naturel qu’il puisse être d’essayer de fendre la tête de quelqu’un avec une hache.
Les particularités de la mouture GC
Sur Gamecube, c’est Link qui est disposé à en découdre avec les autres protagonistes du titre. Incroyablement charismatique dans son apparence adulte, il semble compenser le choix du cel-shading pour les Zelda traditionnels. Il tranche malgré tout un peu au milieu des Cervantes, Kilik ou Ivy. En terme de gameplay, on pouvait avoir peur de sa faculté à sortir son arc ou son boomerang, mais les petits gars de Namco s’en sont plutôt bien tirés et on joue généralement sans.
La manette GC était celle qui faisait le plus peur niveau jeu de baston, mais il faut croire que les développeurs ont des doigts magiques car tout est parfaitement jouable. Le stick est plus que correct, dommage toutefois que la croix soit si petite et mal placée !
A l’écran enfin, c’est un festival de couleur ! Sûrement la version la plus coloré. L’affichage est très propre , bref visuellement, c’est très beau. Notons que les temps de chargement qu’on peut remarquer sur PS2 ont disparu.
Une année incroyable
A cette période, Soulcalibur II, Kof 2003 sont des hits en puissance ; deux titres incroyables qui ont mis le genre en valeur non seulement auprès des puristes, mais aussi pour le grand public. Si le jeu de Snk Playmore n’a eu le succès tant espéré, Soulcalibur II reste encore dans nos mémoires et sa 3D a su bien vieillir et malgré une féroce concurrence ainsi que de ces suites.
Soul Calibur II est donc un excellent titre. Ce n’est pas la gifle du premier, mais Namco a assuré l’essentiel, nous inviter malgré tout à changer de support pour jouer à son jeu de combat fétiche. Finalement les plus heureux seront ceux n’ayant jamais touché au premier, ils se prendront eux une jolie baffe !
Graphismes : 17.50/20.00
La version Gamecube est la plus claquante à mes yeux. C’est très propre, très fluide et esthétiquement (sauf certain persos) au top. Les couleurs enchantent vraiment l’écran.
Jouabilité : 18.00/20.00
Le pad GC s’en sort très bien. On pouvait pourtant avoir peur ! Optez également pour un arcade stick Gamecube même si ce dernier n’est pas équipé en Sanwa.
Bande sonore : 17.00/20
Les musiques sont vraiment entraînantes et les voix jap hyper stylées ! De plus nous entons parfaitement bien les bruitages avec ou sans ampli !
Durée de vie : 17.50/20
Le mode Weapon Master allonge sacrement la durée de vie solo, cela permet de débloquer des costumes supplémentaires et d’autres menus comme le contre la montre. A plusieurs nous avions organisé de multiples tournois à domicile.
Note Générale : 18.00/20.00
Un superbe titre à côté duquel il serait dommage de passer, mais qui ne vous empêchera pas de relancer la Dreamcast de temps en temps .
A consulter également :
Cliché arcade stick Soulcalibur II GC
Le remake HD Soulca. II
Genre : Baston en 3D
Editeur : Namco
Format : Playstation 2, Xbox, Gamecube
Date de sortie : 27 mars 2003 (Japon), Septembre 2003 (Europe)
A cette période, il existait encore des boutiques d’import qui connaissaient leurs heures de gloire. La société Neo Ayato vendait un grand nombre de jeux Neo Geo ainsi que d’autres raretés, aujourd’hui disparus. FL-Games spécialiste d’accessoires sur consoles vendait également des jeux en import et envoyant le jour même votre commande et c’est au sein de cette entreprise que j’entrepris l’achat d’un jeu culte, ainsi qu’un arcade stick dédié à ce titre ; Soulcalibur II était son Nom, encore une référence aujourd’hui qui a eu droit à un remake le mois dernier.
La Légende ne meut jamais…
Si on doit retenir plusieurs jeux de baston où les joutes se déroulent avec des armes blanches c’est-à-dire des Katanas, du sabre, de la machette, etc ; je vous citerais en premier lieu l’excellent Samouraï Shodown sur Neo Geo (idéal pour les fans de la Neo Geo) et en second choix, la série Soulblade qui a eu son apogée sur Dreamcast avec Soulcalibur qui a mis la machine en rang de culte auprès des joueurs avides de retro-gaming.
Soul Calibur II fut d’abord annoncé sur Gamecube. Pendant quelques temps les Nintendo fans se sont frottés les mains, ils pensaient en avoir l’exclusivité. Finalement multiplateforme, Namco offre à la GC un perso exclusif de haut rang, le superbe hylien Link, dans son apparence adulte des plus classes. La sauce a pris à tel point que la mouture cubesque a été le jeu le plus de vendu de Namco en 2003, tous supports confondus, aux USA.
On ne change pas une formule qui a fait ses preuves
Le gameplay de Soul Calibur sur Dreamcast a longtemps fait office de référence pour des milliers de fans de jeux de castagne. La pression était forte sur les épaules des développeurs, et ceux-ci ont préféré ne pas y toucher plutôt que de l’abîmer. Choix marketing évidemment justifiable, un peu moins du point de vue ludique.
On se trouve donc face à un titre qui a déjà fait ses preuves avant même de le lancer. Certes, certains aspects ont été retouchés, mais une fois le paddle Gamecube apprivoisé, on est à l’aise « dans ses charentaises ». Les coups ne sortent plus avec les mêmes combinaisons, certains enchaînements sont différents, le 8 WAY RUN (possibilité de se mouvoir dans le plan autour de l’adversaire) a été retravaillé et est plus fluide, mais aucune révolution à l’horizon. C’est toujours très efficace. Seule petite chose qui pourrait pimenter le jeu, l’apparition de murs sur certaines arènes. Il faudra donc savoir adapter son approche des combats en fonction de ce nouvel élément.
Le mode Mission Battle de la DC laisse ici la place au Weapon Master (Maître d’armes). Même principe à savoir enchaîner des missions à objectifs définis, mais cette fois au lieu d’acheter des artworks et des dessins, il faudra partir à la recherche de toutes les armes (plus de 200), costumes ou options du Musée.
En terme de performances visuelles, Soul Calibur II se situe dans le haut du panier actuel. Il était de toute façon impossible de reproduire la claque subit sur Dreamcast, cet opus ayant bénéficié d’un réel écart de puissance entre les machines disponibles alors. Il est d’ailleurs encore loin d’être à la ramasse. Pour revenir à notre version, sachez que le titre tourne en 60 images secondes, sans aucun ralentissement. Les protagonistes sont encore mieux modélisés, et les environnements de combats rivalisent d’enchantement. Il y a mieux techniquement, mais esthétiquement c’est très réussi.
Un large panel de combattants
13 des personnages jouables proviennent de Soul Calibur. Et si certains nouveaux ne sont que des clones des disparus, Talim, Necrid ou Raphael apportent leur touche de fraîcheur dans cette bande de manieurs de lames. Pour l’anecdote, sachez que la version japonaise de Soul Calibur II ne dispose pas des Assassins, Berserker et Lizardman comme persos jouables. Il s restent cependant débloquables grâce à l’action replay mais sur Gamecube uniquement. L’action replay permettait de passer les jeux en import sur une console française, également le choix d’outrepasser les codes du jeu en mettant de l’energie infinie par exemple. Enfin, le look de certains combattants est beaucoup moins classe que sur Dreamcast. Certains costumes rivalisent de mauvais goût ! Ah ! Le casque ailé de Cassandra ! La sobriété n’est plus de mise dans cette suite.
Par contre tout ce petit monde se meut avec beaucoup grâce. C’est un régal de voir les esquives de Raphael(cocorico, un escrimeur Frenchie ! Soyons chauvins) par exemple. De plus tous les mouvements paraissent franchement naturels, tout naturel qu’il puisse être d’essayer de fendre la tête de quelqu’un avec une hache.
Les particularités de la mouture GC
Sur Gamecube, c’est Link qui est disposé à en découdre avec les autres protagonistes du titre. Incroyablement charismatique dans son apparence adulte, il semble compenser le choix du cel-shading pour les Zelda traditionnels. Il tranche malgré tout un peu au milieu des Cervantes, Kilik ou Ivy. En terme de gameplay, on pouvait avoir peur de sa faculté à sortir son arc ou son boomerang, mais les petits gars de Namco s’en sont plutôt bien tirés et on joue généralement sans.
La manette GC était celle qui faisait le plus peur niveau jeu de baston, mais il faut croire que les développeurs ont des doigts magiques car tout est parfaitement jouable. Le stick est plus que correct, dommage toutefois que la croix soit si petite et mal placée !
A l’écran enfin, c’est un festival de couleur ! Sûrement la version la plus coloré. L’affichage est très propre , bref visuellement, c’est très beau. Notons que les temps de chargement qu’on peut remarquer sur PS2 ont disparu.
Une année incroyable
A cette période, Soulcalibur II, Kof 2003 sont des hits en puissance ; deux titres incroyables qui ont mis le genre en valeur non seulement auprès des puristes, mais aussi pour le grand public. Si le jeu de Snk Playmore n’a eu le succès tant espéré, Soulcalibur II reste encore dans nos mémoires et sa 3D a su bien vieillir et malgré une féroce concurrence ainsi que de ces suites.
Soul Calibur II est donc un excellent titre. Ce n’est pas la gifle du premier, mais Namco a assuré l’essentiel, nous inviter malgré tout à changer de support pour jouer à son jeu de combat fétiche. Finalement les plus heureux seront ceux n’ayant jamais touché au premier, ils se prendront eux une jolie baffe !
Graphismes : 17.50/20.00
La version Gamecube est la plus claquante à mes yeux. C’est très propre, très fluide et esthétiquement (sauf certain persos) au top. Les couleurs enchantent vraiment l’écran.
Jouabilité : 18.00/20.00
Le pad GC s’en sort très bien. On pouvait pourtant avoir peur ! Optez également pour un arcade stick Gamecube même si ce dernier n’est pas équipé en Sanwa.
Bande sonore : 17.00/20
Les musiques sont vraiment entraînantes et les voix jap hyper stylées ! De plus nous entons parfaitement bien les bruitages avec ou sans ampli !
Durée de vie : 17.50/20
Le mode Weapon Master allonge sacrement la durée de vie solo, cela permet de débloquer des costumes supplémentaires et d’autres menus comme le contre la montre. A plusieurs nous avions organisé de multiples tournois à domicile.
Note Générale : 18.00/20.00
Un superbe titre à côté duquel il serait dommage de passer, mais qui ne vous empêchera pas de relancer la Dreamcast de temps en temps .
A consulter également :
Cliché arcade stick Soulcalibur II GC
Le remake HD Soulca. II