Bioshock

Parmi la floppée de fps sorti fin 2007, seuls quelques uns ont marqué l'esprit. Bioshock peut se vanter de faire partie de ces quelques uns.

Houston, on a un problème.
L'histoire débute à bord d'un avion. Le personnage tient dans ses mains son portefeuille, contemplant de vieilles photos de sa jeunesse, quand soudain, l'avion se crashe en plein océan. On remonte à la surface, contemplant les restes de l'avion en feu, épaté par la beauté du rendu, quand un indicateur nous ramène à la réalité, nous demandant de bien vouloir bouger son stick pour bouger. Là, la première fois, on se prend une grosse baffe. Non, ce n'était pas du précalculé, mais bien du in game monsieur. Très vite, on repère le phare. On pénètre à l'intérieur, pour monter dans un ascenseur qui va vous faire descendre sous quelque chose de peu commun. l'histoire commence.

Video:

Ouaip, l'histoire.
Car avant d'être un fps, Bioshock, c'est surtout une histoire bien originale. Celle d'Andrew Ryan, mégalomane averti qui a tout simplement décidé de créer sa civilisation voulue dans un endroit peu commode, caché aux mortels: sous l'océan. On débute alors qu'un carnage s'est aparemment produit, sans trop savoir ce qu'il en est et ce qui a bien pu causer cela. Epaulé par le fidèle Atlas, je vous prie, très vite on tombe nez à nez avec l'origine du désastre, les chrosomes. On apprend que les chrosomes sont en fait des humains ayant abusé de plasmides (seringues modifiant l'adn et permettant des merveilles comme la télékinésie, l'envoi de foudre ou de feu, etc etc ...), et malgré soit, on se retrouve à devoir utiliser ces fameux plasmides.

Voila pour la trame principale super évincé des détails (sinon je mettrais une heure). Mais on se retrouve à faire des choix moraux (l'idée de génie, les petites soeurs!!!), et à ètre subjugué par l'ambiance.

Houaaaa c'est beau.
Le premier truc qui frappe, c'est la beauté du jeu. L'eau est géré d'une manière jamais vue alors et on s'en prend plein les mirettes. Mais la beauté graphique ne fait pas tout, l'univers composant Rapture (la ville) est incroyable esthétique, piochant dans l'ambiance 50', 60'. Cela donne au jeu un cachet unique. Les vidéos montre le reste.

Houaaaa, c'est jouable.
Le gameplay est ancré auprès d'un système d'évolution de capacités, celui des plasmides. Selon les actions effectuées, on gagne de l'adam (points du jeu) pour acheter des plasmides. Ce qui est génial, c'est qu'il y a beaucoup de causalités. lancez une décharge électrique sur une flaque d'eau, l'ennemi grille, trafiquez une caméra, celle ci enverra sa surveillance contre l'ennemi. Les possibilitées sont diablement monstrueuses. Sans comptez les armes évolutives. Les ennemis ne sont pas en restes (mème si peu nombreux), la petite accompagnant le "big daddy" étatn déjà devenu culte dans le monde videoludique. Le tout donne un gameplay solide, et non bourrin, le jeu privilégiant l'ambiance au " see and shoot".

On pourra regretter un fin peu inspirée, un enchainements de couloirs ( qu'on ne ressent pas par l'ambiance), mais l'univers de la ville est servi par un grand talent inspiré, le tout emporte par une bande sonore envoutante !

un must have à posséder, d'autant plus qu'il n'est pas bourrin. En privilégiant la forme par l'action, bioshock dispose d'une patte unique.

les plus: Ambiance graphique et sonore, Gameplay incroyable, Histoire mature et bien ficelée (avec son lot de rebondissement, je vous prie), choix moraux à effectuer, la voix française dAndrew Ryan.

Les moins: pas grand chose en fait hormis la linéarité du titre, et sa facilité.

Video bourrine mais justifée montrant quelques plasmides


Video montrant quelques effects d'eau;