Bon j'ai pas trop le temps de faire un grand spitch comme l'aurait voulu toad mais bon je vais juste précisé que c'est un groupe francais raffraichissant qui montre que la France arrive à faire quelque trucs sympa quand même. Même si généralement c'est en anglais comme Syd Matters notamment, mais bon c'est vrai que l'anglais est bien plus facile à manier que le francais. Donc voila j'ose présenter ce groupe bordelais qui pourtant n'a même pas été nominé aux très réputés Victoires de la Musique, c'est dire.
Artiste : Hey Hey My My
Album : Hey Hey My My
# : 1er
Année de sortie : 2007
Style : Folk Rock
Et voila l'album même si comme d'habitude les chansons ne sont pas dans le véritable ordre...
Artiste : Hey Hey My My
Album : Hey Hey My My
# : 1er
Année de sortie : 2007
Style : Folk Rock
Les Inrockuptibles a écrit:S'étant familiarisés avec les appellations répétitives qui abondent
dans la sphère musicale (Paris Paris, Poney Poney, !!!, Kiss Kiss Bang
Bang), c'est sans surprise que l'on constate aujourd'hui la propagation
de l'épidémie de bégaiement en Gironde, permettant aux Bordelais Julien
Garnier et Julien Gaulier ? d'ailleurs ces noms, c'est à s'y perdre ?
de rendre un hommage évident, à travers le patronyme de leur groupe, à
la fameuse chanson de Neil Young, Hey Hey My My. Une
déclaration d'amour qui chez d'autres aurait pu sembler prétentieuse,
et qui ici ne fait qu'annoncer l'univers des Français, narrateurs,
comme le Loner, de douces et toujours très contemplatives chroniques
folk. L'une d'entre elles avait d'ailleurs valu à Hey Hey My My de se
retrouver, en 2006, sur la compilation CQFD, un an avant que cette
dernière ne se fasse le douillet trampoline des envolées d'un autre duo
folk français, Cocoon.
Les deux groupes ne se contentent pas
aujourd'hui de partager le même toit, celui du label Sober & Gentle
: c'est la même délicatesse qu'on retrouve dans ces compositions
écrites du bout des doigts, la même minutie ? celle des orfèvres ? qui
se dévoile dans ces mélodies. Un savoir-faire ordinairement américain
qui pose Sufjan Stevens, Andrew Bird et surtout Grandaddy comme
d'autres précepteurs possibles.
Et si Merryland, qui
ouvre les réjouissances, dévoile des chœurs déjà entendus chez les
skateurs barbus californiens, plus tard, c'est à l'acoustique douce et
aux harmonies soignées de Crosby, Stills et Nash ? les vieux camarades
de Young, justement ? que fait songer le cépage des Bordelais (Poison, Celia).
Il y a quelques années, nos oreilles avaient mis du temps à se remettre
des pourtant confidentielles comptines folk de Calc ? voici que la
famille girondine s'agrandit, et avec elle notre toute sérieuse
affection pour les grands crus de sa région.
Et voila l'album même si comme d'habitude les chansons ne sont pas dans le véritable ordre...