Irasshaimase, jeunes lecteurs en quête de savoir !
Ô jeune scarabée, alors que l'âge à marqué mon visage des sillons de la vie et que mes tempes blanchissent peu à peu telles les pentes du Mont Fuji aux premiers frimas de l'hiver, écoute la connaissance dûe à mon grand âge (je suis vieux...... hae comprendra) et tend une oreille attentive à l'histoire que je vais te conter.
Titre : Okami
Titre original : Okami
Genre : Action aventure
date de sortie :
12 juin 2008
15 avril 2008
developpeur : Ready at dawn studios
éditeur : capcom
voix et sous-titres : sous titres en français, paroles en yaourt
aussi disponible sur PS2
------------ le shamisen commence à faire résonner sa mélodie aigre et douce ------------
Quand l'humanité était encore jeune, Orochi(maru?), le démon aux 8 têtes de dragon désirait ardemment dominer le monde (son meilleur pote s'appelle Cortex) et répandre la noirceur de son âme.
Mais sâche, Ô jeune puceron qui se repaît grassement de la sève de mes paroles, que c'est au milieux des ténèbres les plus opaques que la flamme de la bougie brille le plus fort.
Dans le monde des homme se leva un heros : Nagi le guerrier.
Il combattit vaillamment et les divinités bénéfiques, voyant sa bravoure lui envoyèrent un loup blanc sacré pour le soutenir dans sa quête. Ainsi unis, homme et dieux parvinrent à repousser Orochi au fond d'une grotte et à en sceller l'entrée grace à Tsukoyomi, l'épée de Nagi.
Les sakuras repoussèrent, un siècle de paix passa et la Terre de Nippon connu la sérénité d'une ère de paix et de prospérité.
Mais l'inconscience de l'homme et grande, et sa mémoire, courte.
Qui à pû trouver la grotte et libérer Orochi ?
Le démon, tapis dans l'ombre, se réveille et sa soif de vengeance est grande !!! Déjà son ombre pestillentielle et délétère estompe le soleil et cache les étoiles !!!
Il est l'heure pour Amaterasu, le dieu-loup, de sortir de sa torpeur et de partir en quête des pouvoirs des 13 divinités bénéfiques dans l'espoir de renvoyer le démon dans les sombres éons qui l'enfantèrent.
------------ les notes du shamisen s'effacent comme un rêve au réveil ------------
Ainsi débute l'histoire de Okami (que je ne surnommerai pas "O", malgré les protestations véhémentes de mon autre moi-même).
GRAPHISME :
Ô jeune lombric qui t'abreuves de mes paroles afin d'étancher la soif du désert de ton cerveau, sâche qu'Okami n'est pas un jeu sortit de nulle-part mais est le portage d'une version PS2 sans trop de retentissement. Capcom offre donc un second souffle à ce magnifique jeu plein de la poésie des estampes japonaises.
Et oui, Ô jeune tétard englué dans la méconnaissance du marécage de tes neurones, j'ai bien dit "estampes" : ces magnifiques gravures asiatiques, souvent peintes à l'encre noire et colorées de milles pigments telles le Tsunami de Hokusaî-san :
Tant de beauté sauvage fait monter en moi des vagues d'émois qui font perler à mes cils des larmes d'émotion mal contenue et font briller mes yeux, au regard profond de l'homme mûrit par de nombreux soleils, tel l'enfant pauvre posant ses mains, mises de mitaines miteuses (belle allitération, n'est-ce pas ?), sur la vitrine d'un magasin de jouet, le soir de noël. (sortez les kleenex : trop d'émotion !)
Bref ! Avec une bonne utilisation du cellshading, Okami s'inspire du style des estampes et propose un périple plein de couleurs dans un univers graphique ressemblant à une toile de peinture en 3D. Pour ajouter du vivant à cette toile, le décor est parsemmé de nombreuses animations telles que les hautes herbes bercée par la brise ou les pétales de sakura doucement portés par le vent. Personnellement je trouve que ce jeu à un ton très Miyazaki : je ne peux pas m'empêcher de penser à la divinité de la forêt de Princess Mononoké quand je vois l'herbe pousser autour d'Amaterasu lorsqu'il court.
Étonnant que ce jeu si "nintendoesque" n'aie pas fait son apparition sur la Game Cube, quoi qu'il en soit, le mal est réparé et l'esthétique du jeu est pleine de poésie.
Le seul regret et la présence permanente d'un léger flou qui fatigue un peu, à la longue.
JOUABILITE :
La maniabilité conférée par la wiimote est exemplaire ! A tel point que même toi, Ô jeune phasme-bâton anémié qui croit voir l'infini quand il ne distingue pas le bout de la feuille de laitue qu'il mange, oui, même toi sera capable d'effectuer toutes les actions fluides d'Amaterasu : se déplacer, sauter ou attaquer est un jeu d'enfant. La wiimote répond très bien et la fluidité de l'action s'en trouve agrandie.
Quant aux scènes de combat elles sont un vrai régal : en donnant des coups de wiimote Amaterasu peut attaquer un démon. Standard ? Oui ! mais la vraie originalité ne se trouve pas dans l'attaque mais dans l'utilisation du Pinceau Céleste !
Le joueur à la possibilité à tout moment de "figer" la scène. L'image se met en pause et prend une teinte cépia qui ressemble à un parchemin. Le pinceau apparaît et il devient possible, grâce à la wiimote, de dessiner à l'écran ! De cette manière il est possible de modifier le décor : réparer un pont en ruine, couper un arbre, ajouter une étoile dans le ciel....... et aussi de se battre en traçant un trait rapide sur l'adversaire !!!
D'une manière globale, la jouabilité fait fortement penser à celle de Zelda:TP quand Link est en loup.
En plus d'être originale cette façon de jouer permet une immersion très forte dans cet univers d'estampe japonaise ! Laisse-moi te prévenir, Ô jeune larve qui considère les pokemons comme étant le chef d'oeuvre ultime de l'art asiatique, qu'il va t'arriver de te prendre pour un futur Michelangelo (non ! pas la tortue ninja !) s'émouvant devant les plafonds de la chapelle sixtine !!!
CONCLUSION :
HISTOIRE : bonne
GRAPHISMES : JOLI - seul défaut : présence d'un flou léger
MUSIQUES : bien
JOUABILITE : EXCELLENTE
Okami est donc un jeu à classer dans la catégorie des bons jeux. Je conseille à tous au moins d'y jouer une fois pour découvrir cet univers si agréable et serein. Ce jeu d'aventure possède assez de charme en soi pour faire oublier les petits bugs et le léger flou graphique.
L'histoire est suffisamment originale pour être accrocheuse et la jouabilité, très intuitive, est un vrai plaisir.
Maintenant, Ô jeune bousier fraîchement sorti de ta gangue de terre et d'excrément et qui s'extasie devant l'érudition qui est mienne, le grand âge (Hae, je suis vieuuuuuuuux) me harasse alors je vais te demander de laisser ce poste et de me laisser méditer en paix.
Va donc flaner, le coeur tout embaumé de visions d'estampes fantastiques, sur les chemins de la Vallée, là où l'herbe est si douce aux pieds du vieillard que je suis.
Ô jeune scarabée, alors que l'âge à marqué mon visage des sillons de la vie et que mes tempes blanchissent peu à peu telles les pentes du Mont Fuji aux premiers frimas de l'hiver, écoute la connaissance dûe à mon grand âge (je suis vieux...... hae comprendra) et tend une oreille attentive à l'histoire que je vais te conter.
Titre : Okami
Titre original : Okami
Genre : Action aventure
date de sortie :
12 juin 2008 15 avril 2008developpeur : Ready at dawn studios
éditeur : capcom
voix et sous-titres : sous titres en français, paroles en yaourt
aussi disponible sur PS2
------------ le shamisen commence à faire résonner sa mélodie aigre et douce ------------
Quand l'humanité était encore jeune, Orochi(maru?), le démon aux 8 têtes de dragon désirait ardemment dominer le monde (son meilleur pote s'appelle Cortex) et répandre la noirceur de son âme.
Mais sâche, Ô jeune puceron qui se repaît grassement de la sève de mes paroles, que c'est au milieux des ténèbres les plus opaques que la flamme de la bougie brille le plus fort.
Dans le monde des homme se leva un heros : Nagi le guerrier.
Il combattit vaillamment et les divinités bénéfiques, voyant sa bravoure lui envoyèrent un loup blanc sacré pour le soutenir dans sa quête. Ainsi unis, homme et dieux parvinrent à repousser Orochi au fond d'une grotte et à en sceller l'entrée grace à Tsukoyomi, l'épée de Nagi.
Les sakuras repoussèrent, un siècle de paix passa et la Terre de Nippon connu la sérénité d'une ère de paix et de prospérité.
Mais l'inconscience de l'homme et grande, et sa mémoire, courte.
Qui à pû trouver la grotte et libérer Orochi ?
Le démon, tapis dans l'ombre, se réveille et sa soif de vengeance est grande !!! Déjà son ombre pestillentielle et délétère estompe le soleil et cache les étoiles !!!
Il est l'heure pour Amaterasu, le dieu-loup, de sortir de sa torpeur et de partir en quête des pouvoirs des 13 divinités bénéfiques dans l'espoir de renvoyer le démon dans les sombres éons qui l'enfantèrent.
------------ les notes du shamisen s'effacent comme un rêve au réveil ------------
Ainsi débute l'histoire de Okami (que je ne surnommerai pas "O", malgré les protestations véhémentes de mon autre moi-même).
GRAPHISME :
Ô jeune lombric qui t'abreuves de mes paroles afin d'étancher la soif du désert de ton cerveau, sâche qu'Okami n'est pas un jeu sortit de nulle-part mais est le portage d'une version PS2 sans trop de retentissement. Capcom offre donc un second souffle à ce magnifique jeu plein de la poésie des estampes japonaises.
Et oui, Ô jeune tétard englué dans la méconnaissance du marécage de tes neurones, j'ai bien dit "estampes" : ces magnifiques gravures asiatiques, souvent peintes à l'encre noire et colorées de milles pigments telles le Tsunami de Hokusaî-san :
Tant de beauté sauvage fait monter en moi des vagues d'émois qui font perler à mes cils des larmes d'émotion mal contenue et font briller mes yeux, au regard profond de l'homme mûrit par de nombreux soleils, tel l'enfant pauvre posant ses mains, mises de mitaines miteuses (belle allitération, n'est-ce pas ?), sur la vitrine d'un magasin de jouet, le soir de noël. (sortez les kleenex : trop d'émotion !)
Bref ! Avec une bonne utilisation du cellshading, Okami s'inspire du style des estampes et propose un périple plein de couleurs dans un univers graphique ressemblant à une toile de peinture en 3D. Pour ajouter du vivant à cette toile, le décor est parsemmé de nombreuses animations telles que les hautes herbes bercée par la brise ou les pétales de sakura doucement portés par le vent. Personnellement je trouve que ce jeu à un ton très Miyazaki : je ne peux pas m'empêcher de penser à la divinité de la forêt de Princess Mononoké quand je vois l'herbe pousser autour d'Amaterasu lorsqu'il court.
Étonnant que ce jeu si "nintendoesque" n'aie pas fait son apparition sur la Game Cube, quoi qu'il en soit, le mal est réparé et l'esthétique du jeu est pleine de poésie.
Le seul regret et la présence permanente d'un léger flou qui fatigue un peu, à la longue.
JOUABILITE :
La maniabilité conférée par la wiimote est exemplaire ! A tel point que même toi, Ô jeune phasme-bâton anémié qui croit voir l'infini quand il ne distingue pas le bout de la feuille de laitue qu'il mange, oui, même toi sera capable d'effectuer toutes les actions fluides d'Amaterasu : se déplacer, sauter ou attaquer est un jeu d'enfant. La wiimote répond très bien et la fluidité de l'action s'en trouve agrandie.
Quant aux scènes de combat elles sont un vrai régal : en donnant des coups de wiimote Amaterasu peut attaquer un démon. Standard ? Oui ! mais la vraie originalité ne se trouve pas dans l'attaque mais dans l'utilisation du Pinceau Céleste !
Le joueur à la possibilité à tout moment de "figer" la scène. L'image se met en pause et prend une teinte cépia qui ressemble à un parchemin. Le pinceau apparaît et il devient possible, grâce à la wiimote, de dessiner à l'écran ! De cette manière il est possible de modifier le décor : réparer un pont en ruine, couper un arbre, ajouter une étoile dans le ciel....... et aussi de se battre en traçant un trait rapide sur l'adversaire !!!
D'une manière globale, la jouabilité fait fortement penser à celle de Zelda:TP quand Link est en loup.
En plus d'être originale cette façon de jouer permet une immersion très forte dans cet univers d'estampe japonaise ! Laisse-moi te prévenir, Ô jeune larve qui considère les pokemons comme étant le chef d'oeuvre ultime de l'art asiatique, qu'il va t'arriver de te prendre pour un futur Michelangelo (non ! pas la tortue ninja !) s'émouvant devant les plafonds de la chapelle sixtine !!!
CONCLUSION :
HISTOIRE : bonne
GRAPHISMES : JOLI - seul défaut : présence d'un flou léger
MUSIQUES : bien
JOUABILITE : EXCELLENTE
Okami est donc un jeu à classer dans la catégorie des bons jeux. Je conseille à tous au moins d'y jouer une fois pour découvrir cet univers si agréable et serein. Ce jeu d'aventure possède assez de charme en soi pour faire oublier les petits bugs et le léger flou graphique.
L'histoire est suffisamment originale pour être accrocheuse et la jouabilité, très intuitive, est un vrai plaisir.
Maintenant, Ô jeune bousier fraîchement sorti de ta gangue de terre et d'excrément et qui s'extasie devant l'érudition qui est mienne, le grand âge (Hae, je suis vieuuuuuuuux) me harasse alors je vais te demander de laisser ce poste et de me laisser méditer en paix.
Va donc flaner, le coeur tout embaumé de visions d'estampes fantastiques, sur les chemins de la Vallée, là où l'herbe est si douce aux pieds du vieillard que je suis.
Dernière édition par sammmmh le Jeu 26 Juin 2008 - 13:28, édité 2 fois
