La Vallée du BlaBla

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suiko san
Mody
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    The Mody's Stories

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    Message par Mody Ven 3 Oct 2008 - 10:48

    C'est bien beau de critiquer faut il montrer ce que l'on fait soit même.

    Ce background fut écrit au temps de Neverswinter Nights en 2002. Je découvrais les jeux vidéo RPG et une petite communauté c'était constituée sur un serveur privé.

    C'est un des premiers textes que j'ai écrit

    Ma soeur Shahina et Milaméada, ma mère, si vous allez dans mon bon vieux village de Pamapré, vous raconteront bien des choses sur les circonstances de mon départ de la province des Trois Ponts d'Or et de ma vie passée.

    Je me nomme Raldon. Je suis né il y a de cela 29 ans maintenant. Dans le petit village de Pamapré au nord de la province des Trois Ponts d’Or à quelques centaines de milles de la grand ville de Fzukoy (Prononcer : F-zu-ko-ye) C’est dire que nous étions livré à nous-mêmes.

    Enfant, sage, calme, et obéissant, je fis la fierté de ma mère. Enfin, jusqu'à mes 6 ans où je prends conscience de l’injustice de ce monde et qu’il faut que cela cesse. A partir de cet instant, je vais employer toute mon énergie contre l’injustice et le chaos.

    N’ayant pas de père, mes repères sont un peut inexistants et je me cherche un paternel imaginaire au travers des quelques militaires qui habites le poste de garde à l’entrée du village. Ici, pas besoin d’une escouade. Nous sommes loin de toute zone de combat. Seuls quelques vols et meurtres surviennent de temps en temps. Certains restent inexpliqués.

    Dans la grange qui nous sert de classe pour tout le village, les affrontement son nombreux. La moindre brimade, vexation ou exaction suffisent pour que je monte au créneau et que je me jette à l’assaut pour la justice. La différence de taille et de poids ne me faisait pas peur. Je m’en moquais. C’était juste. Plus tard je compris que les combats n’étaient pas le meilleur moyen de rendre la justice. Bien au contraire. Je le dois à ma petite sœur Shahina qui nacquit quelque temps après mes 11 ans. Elle était magnifique et si fragile. Par contre son caractère était l’opposé du mien à son âge. Elle n’arrêtait pas de sauter partout, de geindre, de casser tout se qui passait à sa portée … une tornade.

    Je deviens son ange gardien. Se lancer dans une bataille à ses risques et périls étaient chose facile. Mais protéger une créature fragile, innocente, c’était une autre histoire.

    Me servant plus de mon cerveau à présent que de mes muscles, je me lance dans l’analyse des affaires non élucidées. D’abord très pathos, je deviens, grâce à l’aide d’une paladine de l’ordre des Cœurs Sacrés de la garde nommée Adéxana, un des plus grands défenseurs de la justice de la province. Elle est magnifique et aussi intelligente que sage. J’en tombe amoureux fou. C’est réciproque. Je quitte la demeure familiale pour m’établir dans la maison qui jouxte avec ma belle Adéxana. On casse le mur adjacent et une porte y est dressée, toujours ouverte.

    Avocat, juge puis haut magistrat en quelques mois, je suis promis à un brillant avenir.

    Mais cela ne pouvait évidemment durer.

    Une douleur me transperce le dos et me tire de mon sommeil. J’étouffe. Le sang se répand dans mon poumon gauche. J’ouvre les yeux. Ils rencontrent ceux d’Adéxana sans vie. Flou derrière elle, deux contours vaguement humains, sombres. Les larmes perlent quand une nouvelle douleur pénètre mes entrailles. Je sombre …

    A mon réveil, tout est resté clair, je n’ai rien oublié de cet instant tragique et du regard vide de ma bien aimée. Un prêtre Roa, Seigneur des Justes, a soigné mes blessures. Mais il ne peut ramener Adéxana à la vie car on lui a retiré le cœur. Je hurle. Je pleure. Je hurle encore et encore. Mon crie se perd. Le silence reprend sa place. A la lumière de la bougie, je serre son corps encore chaud contre le mien. Nos sangs se mêlent. Les yeux dans les yeux, je pleure, inondant son visage de larmes et de baisés.

    Je m’effondre …

    Le jour s’est levé.

    Je sors difficilement de ma torpeur. Je souris intérieurement à la vue de ma sœur et de ma mère vivante. Mes yeux sont secs. Mon âme semble générer de la haine dans une spirale infinie. Le regard compatissant de ma mère me blesse. Je détourne les yeux. Ceux de Shahina sont remplis de colère. Je m’en abreuve. Mon énergie me revient. Je me sens capable d’affronter les tourments de l’enfer. Rien ne m’arrêtera. Je retrouverai son cœur et je lui rendrai la vie.

    Je place moi-même son corps inerte au centre du lit avec une infini délicatesse. Je recoiffe ses cheveux, lui dis que nous serons bientôt ensemble à nouveau. Je l’embrasse tendrement. Le prêtre de ROA lance un sort de transformation de la chair en pierre. Une onde d’énergie enveloppe le corps qui perd peu à peu sa souplesse pour devenir de marbre. Une dernière larme coule malgré moi sur ma joue. Je la laisse rouler.

    Sortant à reculons après tout le monde, je ferme la demeure à clé décidé à n’y remettre les pieds que le jour où son cœur sera en ma possession. Je lance diverses incantations avec l’aide du prêtre sur l’ensemble de la demeure, intérieur comme extérieur, afin que nul ne puisse troubler son repos.

    L’enquête est difficile. Peu d’indices. Pas de témoin. Je désespère. L’ordre des Cœurs Sacrés me propose de rejoindre leurs rangs. J’accepte en souvenir de ma bien aimée et en prévision que nous serons bientôt ensemble au sein de l’ordre. Alors plus rien ne nous séparera. Grâce à l’ordre, je me forme à l’emploi de Paladin et j’avance plus vite dans mes recherches. Mais elles restent extrêmement minces :

    Armes utilisées : poignard
    Nombre d’assaillants : 3 a priori – Deux vus + celui qui m’a frappé dans le dos.
    Objectifs des assaillants : Inconnu – Rien ne fut dérobé
    Supposition : Le meurtre était l’objectif.

    Pourquoi ? : Nous étions la cible d’une personne arrêté et emprisonné par moi et/ou ma compagne cherchant à se venger ; Nous étions trop dangereux pour des guildes de voleurs, meurtriers ou autres ; Nous gênions la mise en place d’un coup porté à la société ou nous étions au bonne endroit et au bon moment pour satisfaire un petit groupe de dangereux psychopathes.

    Mes différentes enquêtes m’entraînèrent un peu partout dans la contrée. Quand le coup d’état perpétré par l'Assemblée des Disciples eut lieu, je travaillais déjà sur les malversations des fanatiques de Shar et sur la présence de 11 elfes noirs sur notre territoire. Mes sources étaient sûres. Ils étaient bien présents aux environs de Panapré lorsque mon âme me fut retirée et son cœur volé.

    L’ordre fut totalement déstabilisé. Une résistance s’organisa mais mit du temps à se mettre en place.

    A la frontière de la Contrée et du royaume du Cormyr, j’organisais avec une poignée d’hommes le retour à l’état de droits. Mais au fond de mon cœur, j’avais l’intime conviction de l’implication de l’Assemblée des Disciples dans le meurtre de ma bien aimée. La rage m’aveuglait. Je n’en ferai qu’une bouchée. Quelques émissaires et un mois plus tard, une horde de Paladins, venus a notre aide, rejoignirent nos rangs. Deux jours plus tard, nous entamions la reconquête des Trois Ponts d’Or. Ma folie m’aveuglait et j’étais toujours à la tête du cortège et le premier dans la bataille stimulant les autres. Nos pertes étaient minimes, notre organisation et notre force prédominant sur leur nombre. A chaque village que nous traversions et libérions, des hommes, des elfes, des nains… venaient rejoindre notre armée. Mettant à notre service leur savoir-faire de prêtre, de mage, de guerrier,… Rapidement, nous avons repris le contrôle de l’ensemble de la province. Je devenais une sorte de héros. Ma rage me rendant insensible à la douleur et parvenant à faire fuir les pauvres d’esprit de l’Assemblée des Disciples. Certains, cependant, fous ou courageux, tentaient de m’affronter. Leurs tripes fumaient sur le sol des champs de batailles. Les rares elfes noirs qui dirigeaient les troupes fuyaient une fois celles-ci anéanties.

    Leur force était bien faible lorsque nous arrivâmes en vu de leur forteresse. De forteresse, elle n’en portait que le nom. A peine une centaine d’hommes pour garder un vieux château. La population nous apprit la présence d’un passage par les égouts et organisant notre attaque en deux asseaux, un, classique, extérieur, pour détourner leur attention du second, interne, utilisant le passage des égouts.

    Se fut vite plié. Les quelques érudits capables de lancer des sorts n’eurent pas le temps de faire beaucoup de mal. Quand aux autres, ils furent rapidement arraisonnés.

    Le domaine était libre.

    La forteresse fut transformée en prison pour y loger les quelques survivants de l’Assemblée des Disciples. 54 hommes et femmes.

    Mais ma fureur ne s’était pas calmée pour autant. Il me fallait la tête du chef. Cet elfe noir du nom de Lemke Macek. Mes soupçons se portaient plus que jamais sur lui. Une force d’une incroyable intensité me poussait sur cette voie. Je demandais mon rattachement au groupe de poursuite. Les traces étaient fraîches et nous n’eûmes pas longtemps à chercher pour trouver ceux qui s’étaient laissés distancer. Les elfes noirs se rendirent sans résistance. Du groupe de poursuite constitué d’une vingtaine d’hommes nous ne fûmes plus que 8 lorsque la plupart des elfes noirs furent débusqué. Mais deux restaient insaisissables.

    Nous fûmes alors informé de l’évasion de quelques fanatiques dangereux. Une vingtaine. Décidément, on y rentre et on y sort comme on veut de ce vieux château. Nous décidâmes de les trouver et de les suivre jusqu'à leur point de ralliement avec les elfes noirs.

    Un groupe fut localisé mais plus petit que prévu seule une dizaine d’hommes et de femmes étaient présent sur les vingt annoncés. Le groupe se divisa. Cinq paladins prirent en chasse le groupe avec ordre d’intervenir que sur présence d’un elfe noir ou danger immédiat et de ne surtout pas tuer l’elfe noir dont la description avait été mise à leur disposition. Pour ma part je poursuivais l’autre piste. Celle laissée semble-t-il part Lemke Macek. Mon intuition, je le savais me mènerait jusqu'à lui.

    Un soir, une attaque nous prit à revers. Les dix autres nous assaillir lors d’un bivouac. La bataille fut rude les fanatiques surarmés nous encerclant et nous minant à coup de projectiles magiques et de flèches enflammées.

    Je fus le seul survivant.

    Je poursuivi la piste qui m’emmena jusqu'au Bouchons. Là, après mettre reposé et soigné, j’informais Pamapré de la situation. J’appris quelque temps plus tard qu’une des fugitive avait réussi à s’enfuir et se trouvait aux environs du Bouchons voire dans la ville elle-même.

    Ne trouvant aucune trace de Lemke Macek, je partis alors à sa poursuite. Mon but était double. D’une part la rendre aux autorité afin qu’elle soit jugée et d’autre part tenter de l’amadouer afin qu’elle m’apprenne le plus de chose possible sur Lemke Macek. Le voleur de cœurs.


    Dernière édition par Mody le Sam 4 Oct 2008 - 17:16, édité 1 fois
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    Message par suiko san Ven 3 Oct 2008 - 18:42

    Tu nous avait cacher tout ça modydou.... franchement pas mal....

    bon faudrait que j'me bouge le valseur en sortant mes vieux trucs que j'avais composé il y a beau temps.... mais mes persos sont bien plus sombre et sont souvent des anti-héros qui choque par leurs actes..... souvent méprisable... mais lorsqu'on se met dans leurs peau..... souvent défendable.... faut que j'les retrouvent ces satanés fiches...
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    Message par Hero Ven 3 Oct 2008 - 18:56

    c'est génial coeur yen faut plus des histoires comme sa a la sauce rpg c'est vraiment prenant coeur


    Dernière édition par Hero le Sam 4 Oct 2008 - 18:00, édité 1 fois
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    Message par Goomba Sam 4 Oct 2008 - 15:14

    En fait c'est bien cela qui me gène. Le fait que cela fasse RPG. Ceci dit le fait que t aie écris cela en même temps que la découverte de Neverwinter night. NWN provient de la série des royaumes oublié et à mon sens la plus part des livres des royaumes oublié sentent carrément la partie de jeu de rôle JRTM autour d'une pizza et d'une bière (à quelque exception prêt comme la trilogie de l'elfe noir de Salvatore).
    Du coup j'ai un peu du mal à voir ou tu veux en venir. Cela fait très background de perso qui plus est trop classique et en même temps début d'histoire^^
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    Message par Mody Sam 4 Oct 2008 - 17:30

    C'est absolument ça. Un BG présentant le passé de Raldon avant son arrivée dans le jeu.
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    Message par la hyène fougueuse Dim 5 Oct 2008 - 19:48

    j'aime bien ce genre d'histoire, mais ça manque peut être un peu d'humour à mon goût^^
    mais après, c'est ptet pas le genre....
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    Message par Mody Sam 11 Oct 2008 - 0:59

    Shahina naquit peut après la naissance de son frère dans un style légèrement différent.

    Onze ans après mon frère, Raldon, je naquis. Mon sale caractère fit vite ma renommée. Je détruisais tout ce que je touchais ou presque. C’était infernal. Mon père, un homme de passage, avait laissé ma mère deux minutes après un brève assaut. Je ne supportais instinctivement pas les hommes. Ma mère seule s’occupait de moi et de mon frère. Celui-là, je ne sais pourquoi je l’adorais. Il était toujours là pour me sortir des galères dans lesquelles je me mettais s’interposant face à des brutes que j’avais provoquées. J’écoutais ensuite son laïus avec un petit sourire. Les « Fais pas ci », « Tu devrais pas faire ça », « C’est dangereux », « Mais arrête »… Répondant « oui » et mimant les yeux tristes et globuleux du blaireau face aux marques et saignements que portait son visage. Puis dès qu’il avait fini, je recommençais de nouveau.

    Nous avions une vie ordinaire dans une ville calme au fin fond des Trois Ponts d’Or. Trop calme. Il fallait que ça bouge. J’y mettais de l’animation. Rien de bien méchant.

    Mais tout basculât quand dans la maison collée à la notre, où mon frère et sa femme Adéxana s’étaient établis, une manifestation démoniaque se déchaîna.

    Cette nuit là, je fus perturbée dans mon sommeil. Des images des couleurs vives, oppressantes, traversaient mon esprit, des formes horribles mélangées à un sentiment de désespoir et de terrassement. Je me réveillais en sursaut baignant de sueur et me recroquevillais instantanément, paniquée, glacée, cherchant mon souffle. Il me revint, enfin, après un temps qui me sembla proche de l’éternité. Un son lourd et pesant se révéla à moi. Une sueur froide remonta le long de mon échine jusqu'à ma nuque. Je ne bougeais toujours pas… Ma volonté prit enfin le dessus. Je me secouais. « Courage ma petite. Qu’est ce qui t’arrive. Secoue-toi. Allez ! ». Ma grande faculté à me mettre dans les pires situations reprit le dessus. Je me levais et cherchais l’origine du bruit. Il semblait venir du mur commun à la demeure de Raldon. J’y collais mon oreille. Le son m’était plus clair. Il semblait être une sorte de chant dans une langue inconnue. Puis un rire abject, assourdi, presque chuchoté mais clairement ignoble se fit entendre. Je reculais, regardant le mur, voyant presque la chose le traverser pour venir m’attraper. Je me retournais vivement et avec précaution, je rejoignais ma mère. « Maman ! Maman ! Réveille-toi. Vite ! ». Je compris qu’elle n’émergerait que trop tard. Il fallait agir. Je courais dans les escaliers en faisant le moins de bruit possible jusqu'à l’extérieur. Il me fallait de l’aide. Dehors, personne. Si ! Là ! Dans un coin, au bout de la rue, une lumière pendant un instant. Je courues à sa poursuite. Ma chemise de nuit volait au vent et le froid me cinglait le corps mais mon esprit ne s’en souciait pas. Enfin je la rejoins et je l’interpelle. C’est maître Louis de Orsac Grand prêtre de ROA le Seigneur des Justes. Il se retourne si vite que j’ai l’impression qu’il a toujours été face à moi. Je tombe dans ses bras. Je bafouille. J’essaie de me faire comprendre. Il semble lire dans mon esprit. Il me redresse et introduit dans mon esprit que je n’ai rien à ajouter. Je suis soulagée.

    Nous filâmes vers les portes de la demeure de mon frère si vite que je ne me souviens pas que mes pieds aient touché le sol. Au détour du coin de la rue, je distinguais des ombres qui disparurent l’instant suivant. Un effet d’optique m’étais-je dit.

    Nous fûmes vite devant la porte. Pendant que je tambourinais à m’en rompre les poignets, le prêtre fit quelques incantations sur lui, sur moi et sur la porte. Celle-ci vola en éclats lorsque mon petit point la traversa. Je regardais mes mains interloqué et me précipitais à l’intérieur. Je me sentais légère et forte. Toute peur m’avait abandonnée. Je ne m’aperçu pas d’avoir traversé le salon, l’escalier, le couloir et la porte de la chambre de Raldon et Adéxana qui alla s’écraser sur le mur d’en face. Je m’arrêtais net devant la désolation de leur chambre. Tout avait été dévasté. Au centre de la pièce Raldon et Adéxana reposait dans une marre de sang. Mon frère, le dos traversé d’une épée et sa femme, le corps nu qui laissait entrevoir qu’une partie de son thorax lui avait été retiré. Je tombais à genoux. Le prêtre se précipita et commença une prière. Le son de ses paroles me parut prendre corps et remplit la chambre d’une douce lumière. Je vis entre mes larmes cette lumière recouvrir le corps des deux amants. Ce fut long me semble-t-il mais je vis l’épée doucement sortir de son corps et choir sur le bord du lit. Émerveillé, l’éclat remplit son regard puis brilla d’une grande intensité. Enfin Raldon cligna des yeux. Il était vivant. Je ne le croyais pas. Je tournai immédiatement mes yeux vers le prêtre pour le remercier de les avoir ramenés mais son regard était dur. Ses yeux ne quittaient pas le corps d’Adéxana. Je suivais son regard et je compris : elle n’était pas revenue. Quelque chose l’en empêchait. Ses blessures s’étaient toutes refermées sauf une. Un trou béant restait visible sous sa poitrine. La stupeur laissa vite la place à la colère. J’étais arrivée trop tard.

    Ma mère apparu alors sur le pas de la porte. Elle restât muette et ne pu décrocher un mot pendant plusieurs heures. Elle souriait, son fils était vivant. J’étais en rage.

    L’état psychologique de mon frère se détériora rapidement. J’eus du mal, au début, à comprendre son comportement. Il était devenu distant, renfermé lui si jovial d’ordinaire. Ensuite, je compris que la perte de sa femme Adéxana, lui avait fait perdre le sens de la réalité. Pour protéger le corps de sa femme jusqu’à ce qu’il ait retrouvé son cœur, il lança différents sorts de protection avec l’aide d’un prêtre sur sa maison. Il ne s’aperçu pas que ses sorts protégeaient aussi la maison qui était collée à la sienne. La nôtre. Nous nous trouvions à la rue dans l’incapacité de rentrer dans notre maison. Nous fûmes accueilli chez des amis non loin de là.

    Mon frère partit peu de temps plus tard poursuivre son enquête je ne sais où. Je me suis retrouvé seule avec ma mère Milaméada. Nous étions terrorisé. Nous pensions que les meurtriers reviendraient un soir prochain pour nous prendre nos cœurs. Dans Panapré, notre village, l’histoire s’était répandu comme la Mort Hurlante qui avait frappé quelques temps plus tôt dans plusieurs provinces. « Les voleurs de cœurs » avaient déjà un nom. « Les voleurs de cœurs », cela glaçait le sang.

    Ma mère tomba gravement malade et deux mois plus tard elle était décédée. J’étais définitivement seule, livré à moi-même et je n’avais pas 16 ans.
    Avec quelqu’argent en poche, je me suis mise à la recherche de mon frère tout ce qui me restait de ma famille. J’appris que l’Ordre l’avait mandaté pour retrouver une traîtresse qui avait participé au coup d’état qui ébranla notre province.

    Je demandais à l’ordre son aide mais la situation ne si prêtait pas. Ils avaient fort à faire pour relever les Trois Ponts d’Or.

    Je savais que son but prioritaire était de retrouver le cœur de sa bien aimée. Le reste était secondaire. L’état dans lequel il était parti me faisait redouter le pire. Serait-il capable de contenir sa fureur ?

    Une aide impromptue me fut offerte par le prêtre qui m’avait aidé le terrible soir. Il m’offrit sa sagesse et sa connaissance du monde. Je ne remercierai jamais assez le Maître d’arme Louis de Orsac Grand Prêtre de ROA le Seigneur des Justes.

    Six mois plus tard, prêtresse novice, je le remerciais. Le temps m’était compté pour retrouver mon frère. Je ne devais pas perdre de temps, je partie me fiant à mon nouveau dieu ROA.

    Je marchais longtemps et j’arrivais ici dans cette petite ville. Confiante, je sens qu’il est là, quelque part, et que je finirai par le trouver.
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    Message par Hero Sam 11 Oct 2008 - 8:35

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    Message par Mody Mer 22 Oct 2008 - 15:25

    Après quelques temps dans la peau Raldon et Shahina sur les terres de Neverwinters Nights, quelques amis et moi-même décidèrent de monter une petit compagnie avec de nouveaux personnages. C'est ainsi que Yoanaka vit le jour.

    Yoanaka regardait le ciel las de tant de batailles et de conflits. Par cette belle soirée du 1er quart de cycle, sous le regard chaud et tendre de ce couchez de soleil qu’il semblait voir pour la première fois, des milliers d’images traversaient son âme. Le bruissement des feuilles lui rappelait bien des souvenirs qu’il avait voulu effacer. Il n’avait pu. Rin, Skimbleshanks, Hypolentus, et la belle Kathèa, seuls face à la prophétie.

    Un sourire se dessina sur son visage si souvent impassible. Une vingtaine de lunes plus tôt, quelques jours après qu’ils se soient tous enfin retrouvés, il se souvenait de leur première victoire.

    « Hyp sort de là. » Une lourde masse frôle de peu le crâne d’Hypolentus qui comme toujours tentait de protéger sa sœur en fonçant dans le tas. Aveugle et téméraire face à la mort, il ne se souciait guère de sa sécurité lorsqu’une vie était en jeu, surtout celle de sa sœur. De nouveau, le hurlement se fait entendre ; C’est Yoanaka qui hurle : « Hypppppp… ! » Arrivant à la rescousse le reste de l’équipe se déploie. En un instant, le géant est jeté à terre et achevé. « J’aime pas quand tu fais ça Hyp. »
    Kathèa se recoiffe après un rire de contentement « décidément aucun sens de l’humour ces géants et puis un lexique tellement pauvre. »
    Hyp fière comme un marmiteux souriant à l’assemblée. « Rien ne me résiste. »
    Rin sortant de l’ombre souriant « oui, oui, rien… comme d’habitude. »
    Skim sifflotant une douce musique regarde les autres le visage radieux.
    L’équipe au grand complet face à l’injustice. Nous avions gagné et la sucette de la petite fille lui avait été rendue.

    Etendu dans l’herbe grasse du flan sud de la montagne de Thornyra, Yoanaka souriait amer à la première étoile. Une grande mélancolie inondait ses pensées. Une larme coula lentement retraçant doucement le contour de sa tempe et imprégnant sa chevelure.

    « Mon petit Yoanaka vient me voir s’il te plait. J’ai quelque chose d’important à te dire maintenant que tu es en âge de savoir. » Je regardais mon père avec mes yeux de 13 cycles sentant que le moment était grave. « Je ne sais comment te dire cela autrement qu’avec ma franchise et mon tact habituel. » Une larme naquit et se figea dans la crevasse d’une de ses rides. « Tu … tu n’es pas mon fils. » Une chape de plomb m’immobilisa. Je regardais celui qui avait été mon père pendant toutes ses années et qui ne l’était plus. Je me demandais ce qu’il pouvait être à présent ? Quel nom pourrais-je lui donner ? Je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait. Il était le seul être qui n’eut jamais été présent. « Tes parents étaient des gens d’une grande valeur et d’une droiture inébranlable. Mais le jour de ta naissance, l’attaque des démons leur avait été fatale. Je n’avais pu sauver que toi au mépris de ma jambe. » Je regardais machinalement l’espace où il devait y avoir une jambe 13 cycles auparavant. Je pensais qu’il devait être terriblement svelte, avant, à voir tout ce qu’il était capable de faire maintenant sur une seule jambe. C’est lui qui m’avait tout appris. L’habilité du katana comme la maîtrise des sciences, l’utilisation de la langue comme la survie dans un milieu hostile. Je le regardais fixement. Il pleurait. Je m’approchai et passai ma main sur son visage. « Parle-moi de mes parents… »

    Dans la forêt, à quelques mètres, deux éclairs bleutés à peine visibles se mouvaient au rythme du vent. En un instant, l’ombre se précipita et enveloppa le corps de Yoanaka méditant. Son regard se figea et son masque se déformât pour devenir une sorte de rictus ténébreux. Des centaines de cursives défilaient devant ses yeux effaçant la douce lumière environnante. Ces mêmes signes qu’il avait vus quelques années auparavant lorsqu’il apprit qu’il n’était pas seul.

    « Mon petit Yoanaka … vient … » me dit mon père adoptif. Les yeux pleins de larmes, je m’approchai du corps meurtri. La gorge serrée ne pouvant prononcer un mot. Je le regardais impuissant. « Tu dois trouver les autres … » Je fronçai les sourcils. « Les autres, tu dois … la prophétie … » et dans un gargouillis, il expira. Je ne pus détacher mon regard de ses yeux gelés pendant un long moment. Du plus loin que remonte ma mémoire, la chaleur et la douceur y rayonnaient.
    Le néant avait pris leurs places.
    Le temps finit par lézarder ma torpeur et je m’aperçus qu’un élément dans le décor n’avait pas lieu d’être. Un rouleau de papier brun et terriblement abîmé jurait sur la table accolée au chevet. Avec précaution, je saisis l’objet et tout aussi minutieusement, je l’ouvris.
    Une explosion de lumière renversa mon esprit, s’infiltrant dans chaque parcelle. Paniqué, je me débattais contre cette invasion. Mais le combat était perdu d’avance. Mon esprit trop affecté par le décès de celui qui avait été mon père pendant toutes ces années, qui m’avait tout donné, ne tenait déjà plus que par les fils de ma volonté. Ils cédèrent. Puis tout s’estompa, d’un coup, à l’instant où je sombrai dans l’inconscience. Les brumes s’estompèrent doucement. Allongé au sol, une douleur fulgurante derrière la tête, je regardai le plafond. Moi qui ne savais pas lire, pas même écrire mon propre nom, je comprenais parfaitement le sens des mots qui défilaient. Après quelques trajectoires chaotiques, ils se mirent tous en place et formèrent La Prophétie.

    « Il y aura une nuit où ce qui était, ne sera plus. Le temps corrompu, dénué de sa substance, s’effondrera dans les abîmes du néant emportant honneur, vertu, courage et pureté.
    Des nuées de Dragons voileront la Lune.
    Les êtres des ténèbres sortiront de leurs sépulcres et s’allieront.
    L’Obscure, maladie du corps rongera les âmes les plus nobles. Les Rois, les cerfs, les enfants, les anciens, …
    Il y aura une nuit éternelle où l’avenir ne sera plus possible.
    Il y aura cette nuit.
    Cette nuit qui enfantera les Elus.
    Pour chacun, un sacrifice.
    Pour chacun, une âme rendue.
    Pour chacun, une cicatrice.
    Pour chacun, une myriade disparue.
    Les croix de Minos marqueront les étoiles, les lieux, les désastres, les destins.
    Puis, lorsque les constellations s’aligneront, les élus se regrouperont et leur marche débutera.
    Elle s’étendra, vaccin du monde, soignant par la parole, oeuvrant par la lame.
    Chacun à sa manière la justice et le droit rendus.
    L’anéantie renaîtra. »

    Décontenancé, je restai un long moment, à étudier le texte, à en chercher le sens.

    Son corps émit un craquement imperceptible lorsque sa nuque craqua. Mais c’était suffisant pour que Skin se mette en alerte. Il comprit instantanément, que quelque chose n’allait pas et entama un chant de protection. Faisant signe aux autres de le suivre, il remonta la pente et se retrouva, en quelques instants, face à face avec le corps de Yoanaka inerte devenu presque noir. Interloqué, ils se précipitèrent afin de vérifier les fonctions vitales de Yoanaka. Seul Skim restait statique, l’oreille alerte, chantonnant. Au premier contacte de la main de Hyp une décharge électrique le projeta ainsi que Kathèa et Rin à plus de 12 pieds de haut. Ils allèrent atterrir quelques 15 pas plus loin sur la terre souple des lands du Haut-Mont. Rin plus léger que les autres parcourut plus de distance pour s’engouffrer dans un bosquet d’épineux qui explosa sous l’impact.
    Skim sourit sortant une baguette de bois torsadé.
    Le corps de Yoanaka était parcouru par des milliers de faisceaux électriques semblant prévenir contre toute attaque.
    Un peu secoué mais indemne, ils se relevèrent sans peine. La surprise avait été de taille mais grâce à Skim et son chant mélodieux, la protection avait été efficace.
    Hyp sortit son épée bâtarde prêt à fondre sur la chose mais Kathèa l’arrêta d’un geste de la main. « Calme mon frère, que veux-tu faire ? … Attends. » Grommelant, il comprit qu’il ne pouvait qu’empirer l’état de Yoanaka et se ravisa. L’ombre qui l’enveloppait semblait chercher quelque chose en lui … La mort peut être.
    Skim brisa la baguette et une poussière ocre s’éleva dans l’atmosphère, tournoyant un instant, puis fondant sur l’ombre. Les éclairs crépitèrent de toute part. Le corps ondulait de spasmes divers sous une pluie d’arcs électriques et de flashes bleutés.
    Lorsque la poussière recouvrit totalement le corps, celui-ci disparut ainsi que tout dans un rayon de 10 pieds. Une sphère de néant se dressait à leur place.
    Hyp, Kathèa et Rin regardaient Skim, les yeux ronds tentant de comprendre. Skim leur faisait face ne chantant plus. Il ne comprenait pas non plus.

    « J’aime pas ça. 28 cycles et rien. Personne. Pas un seul n’a été trouvé. 11 cycles, 11 saisons et toujours pas la moindre trace des autres. J’aime pas ça. » Accoudé à la fenêtre d’une petite auberge des bas-quartiers d’Anashka, il scrutait les étoiles cherchant l’inspiration un verre de Vin de Feu à la main. La constellation de Minos si lumineuse d’habitude était terne tout aussi malade que le monde.
    Les combats dans son dos, n’avaient aucun intérêt. Il y a bien longtemps qu’il ne prenait plus garde aux étranges comportements des êtres vivant dans ce pays emprunt à la folie. Les animosités entre nains et elfes étaient monnaie courante. C’en était devenu plus que notoire. Mais maintenant, le racisme était dans la norme de chaque espèce et le meurtre une tradition de race. Quant aux autres races comme les humains, les orcs, … Ils en profitaient pour faire des paris, inciter les attaques ou participer aux tueries.
    Dans le fracas infernal de l’altercation qui se déroulait au bar, un sifflement attira son attention. Son instinct lui signala immédiatement un danger ce qui le fit promptement se retourner et stopper une hache de lancer qui allait se planter dans son crâne. L’elfelin n’en croyait pas ses yeux. D’une main, il l’avait stoppée. La hache de lancer était parfaitement difforme et à peine équilibrée. N’apportant pas plus d’intérêt pour la hache que pour le lanceur, il là fit repartir d’où elle venait. Mais le peu de dextérité et la torpeur de l’elfelin ne lui permit ni d’esquiver ni même de se protéger. Elle se planta dans son thorax, l’emportant jusqu’au milieu du bar.
    La querelle se figea. Eberlués les faiseurs de troubles se retournèrent vers Yoanaka qui le regard froid observait l’assemblée. Ils décidèrent qu’il ne valait mieux pas importuner ce type d’individu et sortir continuer leur dispute dehors.
    Pour une fois, le calme était revenu mais cela ne durerait pas. Cela ne durait jamais. Serein, il retourna à la fenêtre et à ses réflexions. Une nuée de papillons virevoltaient autour d’une torche. Les ailes en flamme, ils terminaient leurs danses en se consumant sur le sol.
    Une main se posa sur son épaule. Surpris, il attrapa son épée et allait trancher le cou de l’individu lorsqu’une autre lame s’interposa. A la croisée des épées, un visage de femme d’une grande beauté le regardait souriant. « Holà ! Mon ami, ce n’est pas comme ça que l’on présente ses hommages à une dame. Je me nomme Kathéa et voilà mon frère Hypolentus. Je crois que vous pouvez ranger vos armes messieurs. Vous n’en aurez plus besoin pour l’instant. » Ils s’exécutèrent. Yoanaka, n’en croyait pas ses yeux. Elle n’avait pas sourcillé. Rien. Pas même un geste de recul. Et le frère, avait placé sa lame exactement à l’endroit où j’allais frapper comme s’il l’avait su à l’avance. « Qui êtes vous ? Que me voulez-vous ? » Dit-il tentant de reprendre une contenance. Kathéa répliqua agrandissant son sourire : « Qui nous sommes ! Je viens de te le dire. Et ce que nous voulons est précisément la même chose que toi. » Levant un sourcil, Yoanaka ne détachait pas des yeux la femme qui se dressait devant lui pleine d’assurance. Légèrement à sa droite son frère ne disait mot et l’observait avec un léger rictus aux lèvres. « Expliquez-vous madame » Pour toute réponse, d’un geste désinvolte elle fit demi-tour soulevant sa luxuriante chevelure de feu et offrant sa nuque à la vue de Yoanaka. Stupéfait, celui ci observait la marque qui s’y trouvait. Une croix à multiples branches représentant les croix de la constellation de Minos y figurait. La même que celle qu’il possédait dans le creux de ses reins et la même qu’il pouvait voir maintenant sur l’épaule d’hypolantus. Les Autres se dit-il. Et avant qu’il ait pu demander comment ils avaient pu savoir, elle lui demandait de le suivre afin de rejoindre les Autres.

    Hyp approcha toujours aussi prompte face au danger et entreprit de faire pénétrer sa lame dans cette chose. Celle-ci entra sans trouver de résistance et en sorti intacte. Il se retourna vers sa sœur dubitative quand L’Ombre émergea du néant se jetant sur lui. Elle n’eut pas même le temps de le toucher qu’une boule d’énergie propulsée par Skim la pulvérisa.
    Quelques instants plus tard le néant lentement s’évanouit. Laissant deviner Yoanaka flou, dépourvu de couleurs, puis tangible, les retrouvant petit a petit. Yoanaka restait cependant toujours inerte, ses grands yeux ouverts sur l’univers. Il était redevenu serein et semblait regarder Tyr droit dans les yeux. Skim entama un nouveau chant mais rien ne changea. Yoanaka restait là, immobile, semblable a une statue de marbre entourée de ses amis, de ses paires.

    « La Prophétie » Rin se souvins. Il sentait que telle était la volonté des dieux, que Yoanaka n’était plus et que là commençait leur destinée.

    Kathèa furieuse s’agenouilla et secouant le corps de Yoanaka hurlait que ce n’était pas possible, qu’il ne pouvait en être ainsi,… Désespéré Hyp son frère pausa la main sur son épaule « Cesse … Il est trop tard » Elle se figea. Une larme roula sur sa joue jusqu'à imbiber le haut de sa tunique. Son poing fendit l’air de rage et s’enfonça jusqu’au poignet dans le sol meuble. Une onde de chaleur parcourut l’avant bras de Kathèa qui baissa immédiatement les yeux. Une douce lumière verte et apaisante irradiait le long d’une Ydrisse, plante grimpante de la vallée de Cormyr, qui venait d’entamer une évolution fulgurante. En quelques instants la plante recouvrit le corps de Yoanaka. Ses tiges fines et souples ondulaient battant une sorte de rythme. La lumière devint plus douce, plus chaude.
    Kathèa sortant sa main à la hâte recula interloqué cherchant la compréhension des autres. Hyp ressortit sa lame prêt à fondre pour le libérer de cette emprise. Le « Non ! » de Skim le stoppa net au moment où la plante se recroquevilla libérant Yoanaka. Il semblait différent. Comme … Une larme coula sur sa joue. Il était vivant. Clignant des yeux, sa voix plus timbrée qu’à l’ordinaire résonna : « j’aime pas avoir mal à la tête. » Ils explosèrent de rire et de joie puis s’apercevant que la plante avait pris une forme vaguement humaine.
    Ils se turent
    « Que la prophétie s’achève. »
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    Message par Hero Mer 22 Oct 2008 - 19:12

    ta un fan ! vivement la suite si ya une suite The Mody's Stories 197951
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    Message par Mody Jeu 23 Oct 2008 - 10:59

    J'en ai encore quelques uns ^^

    voici sans nul doute le BG le plus long que j'ai écrit.

    Dans la pénombre impénétrable de la forêt Grise de Tsurlagol coincée entre la mer et les monts de Viteterre, une lumière douce, couleur de feuille d’Ibis, naquit et mourut en un instant. Le silence s’était fait. Les grouillements, croassements, rugissements et autres bruissements, s’étaient évaporés. Tous les animaux semblaient retenir leur respiration. Tous leurs sens étaient en éveille et dirigés vers le lieu où la lumière avait paru puis disparu. Quelques courageux ou téméraires tentèrent d’approcher mais ne purent. Le silence leur était inconnu et produisait une peur tétanisante. Le souffle du vent marin repris son chemin suspendu. Passant au travers de chaque feuille, il raviva la nature petit à petit. Les téméraires, les premiers, furent sur le lieu suivis des courageux qui avaient pris le temps de la réflexion.
    Une zone plus sombre qu’à l’ordinaire se dessinait en place d’un bosquet. Une chose bougeait à l’intérieur. Rien ne permettait de dire ce que c’était car ça n’avait pas d’odeur et aucun son n’en sortait. Seuls les quelques mouvements perceptibles permettaient d’arriver à cette conclusion. Un écureuil plus curieux que les autres s’approcha. De sa petite patte, il tenta de percer l’ombre mais elle ne rencontra aucune résistance. Observant ses congénères et autres animaux de la forêt qui l’exhortaient à continuer, il décida d’y mettre le nez. A peine celui-ci fut-il entré que le reste du corps de l’animal le suivit. Pris de panique les autres animaux bondir en retrait tentant de se dissimuler mais gardant tout de même un œil sur cette chose qui venait d’absorber l’un des leurs. Pris de panique, ils se bousculaient à qui mieux-mieux. Mais rien. La chose ne bougeait pas. Seul l’intérieur laissait paraître quelques mouvements. Les animaux se figèrent tiraillés entre la fuite et le sauvetage d’un des leurs. Ils ne bougeaient pas.

    Un rayon de soleil traversa alors les plus hautes cimes. D’une extrême finesse, il atteignit l’ombre en plein centre. Des reflets verts s’éparpillèrent dans toute la forêt offrant des couleurs et des nuances que la plupart qui ne sortaient jamais de la forêt n’avaient jamais vues. La densité des arbres était telle ici que la lumière ne touchait jamais le sol … jusqu'à aujourd’hui.
    Emerveillés, les animaux regardaient de tous côtés oubliant leur peur et jusqu'à la disparition à l’intérieur de l’ombre de l’écureuil.

    Un petit cri attira instantanément leur attention. L’ombre s’était pratiquement dissipée et il pouvait voir maintenant la chose qui bougeait à l’intérieur, l’objet de leur frayeur. C’était un enfant couleur de mousse sombre. Un petit garçon qui riait, chatouillé par l’écureuil qui l’inspectait sous tous les angles. Il devait avoir tout au plus quelques lunes, pensait un grand cerf gris parmi les plus vielles âmes de ses bois.
    Une panthère d’un noir, rappelant l’Obscure et le Néant qui lui étaient rattachés, s’approchât du petit. L’écureuil s’en aperçu aussitôt et s’interposa face au félin les bras levés, la queue hérissée. « Kiiiihoooooo » son petit cri ne changea en rien les intentions de la panthère qui d’un coup de langue envoya paître le petit animal. Celui-la commença une magnifique parabole qui l’emmenait à n’en pas douter vers un point d’impacte imparable : Une souche. L’écureuil vit les différentes circonvolutions qui marquaient les saisons se rapprocher de plus en plus rapidement puis s’arrêter à moins d’un pouce de son corps. Il ne bougeait plus. Il ne volait plus non plus. Il s’aperçut alors qu’il était à l’envers. Se tortillant comme un diable il remonta jusqu'à sa queue. Le petit garçon la tenait, fermement mais avec douceur, riant toujours et caressant avec l’autre main le menton de la panthère.
    Mais quel était donc cet étrange animal se demandait l’assemblée. Beaucoup, craintifs n’avaient pas bougé d’un pouce et regardaient la scène incrédules. Qu’allait-il se passer ? La panthère semblait stoïque face à l’enfant qui lui taquinait le museau. L’écureuil, tenant sa queue aussi fermement que possible afin de ne pas de nouveau se retrouver tête en bas, affrontait par de petits cris et du regard le majestueux félin. Celui-ci, après avoir humé la paume de la main tendue vers lui, sortit sa langue et sembla goûter la peau de l’enfant. Un éclair vif apparut dans son regard et un rictus élargit ses babines. Une goutte de salive perla à la commissure de ses lèvres et avec une préciosité non commune à son espèce referma les crocs sur le bras de l’enfant.
    L’étonnement se dessina sur les traits du fauve. Une douce onde verte sortait d'entre ses babines et se propageait jusqu'à ses oreilles. En quelques instants l’ensemble de l’animal ondulait d’un vert de jade. Avec une délicatesse infinie, il ouvrit la face de pet. Aucune marque, pas une goutte de sang pas même l’empreinte des dents qui s’étaient refermées sur la chair. L’écureuil en resta coua. La forêt avait de nouveau recouvré son silence inhabituel. Cela ne dura pas. Le félin émit un jappement de satisfaction et serein se coucha prêt de l’enfant.
    L’écureuil perplexe en oublia sa position précaire. S’en apercevant trop tard, il vit sa queue s’éloigner de lui et échapper à sa tentative de récupération de moins d’une griffe. Se balançant dans tous les sens, grognon, il rabattit ses pattes sur lui en les croisant. L’enfant gloussa très amusé visiblement par cette créature rigolote qui se dandinait au bout de son bras. Après quelques va-et-vient, l’enfant déposa l’écureuil sur le pelage du fauve. Celui-ci ne broncha pas un instant. L’écureuil se retrouva recouvert de la douce lumière et paisible s’endormit suivi par l’enfant qui se blottissant contre la fourrure sombra instantanément.

    La lumière enveloppa alors les endormis puis comme pourvue d’une volonté propre entreprit une expansion rapide. Rampant le long des racines et des feuilles mortes, elle recouvra en quelques moments une surface de plusieurs lieux à la ronde. Les animaux qui s'y trouvaient s’endormir reposant en paix. Le loup à côté de la biche. L’araignée géante flanc à flanc avec le cerf.
    A leur réveil, une douce quiétude les entourait. Chacun reprenant doucement ses habitudes. Seuls, ceux qui étaient au bord de la zone s’aperçurent que quelque chose n’allait pas. La forêt avait changé à l’extérieur mais pas à l’intérieur.
    Aux abords de la zone, les petites pousses étaient devenues de beaux arbres d’une quarantaine d’années. Le sol était recouvert d’une couche épaisse de mousse et de feuilles diverses arborant de jolies couleurs de miel. Certains arbres s’étaient écroulés sous le poids de plantes parasites. Le temps aussi de la partie était passé du printemps à l’automne. Quelques flocons de neige soutenus par une brise semblaient ne jamais vouloir se déposer sur les feuilles rouge à orange jonchant le sol.
    Au centre l’enfant dormait toujours. Mais des traits d’enfant il n’avait plus. L’écureuil sortit de sa léthargie en premier et commença l’ascension de ce corps qui hier encore, pour lui, était petit et chétif. Remontant jusqu’au visage en empruntant le pelage du félin dont le souffle devenait plus rapide, il constata bien des changements qui le mirent à l’arrêt. De longs cheveux noirs recouvraient en partie le visage. L’oreille, visible à travers la chevelure, était pointue et semblait en alerte permanente suivant le moindre bruit de la forêt qui commençait à se réveiller. La peau était sombre comme de l’écorce d’un Paotri. (Arbre très rare dont l’écorce comme le fruit est d’un vert presque noir avec des nuances rouges) Le corps nu s’étendait de tout son long et dépassait maintenant de quelques pouces celui de la panthère. La peau reposait directement sur le muscle ne laissant voir aucune présence de graisse et dessinant magnifiquement la structure de chaque fibre.
    Il s’aperçut que l’Elfe le regardait et paniqua. N’en ayant jamais vu et ne comprenant pas un instant ce qui se passait, il prit la fuite. Il ne parcourra pas un pied qu’il sentit la main se refermer sur sa queue et le soulever du sol. Comme la dernière fois, il replia les bras et marmonna en se laissant balancer tête en bas. Le sang descendait dans sa tête rendant sa vision trouble. Il s’aperçut que la panthère aussi était éveillée. Il décida qu’il ne succomberait pas sans combattre et prêt à l’attaque se mit en devoir d’infliger autant de mal que possible à son agresseur. Mais il n’eut pas le temps de mettre à bien ses nouvelles dispositions que l’Elfe le redressait et le chouchoutait son petit corps collé sur son plexus. Il fondit. Les attentions que lui portait l’Elfe, sa douceur, et il ne savait quoi, lui avait fait perdre toute combativité. Bien au contraire. Il sentait à présent que rien ne pouvait lui arriver tant que l’Elfe serai présent à ses cotés.
    La panthère quant-a-elle ne se posait aucune question. A peine levée, elle tournait autour de l’Elfe cherchant, avec l’aide de son museau, à présenter ses hommages.
    L’Elfe se dressa. Les autres animaux qui avaient enfin retrouvé leurs esprits regardaient cette chose qu’il n’avait jamais vue. L’Elfe observait les alentours. La curiosité se peignait sur son visage. Il ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Pourtant tous les animaux comprirent : « où suis-je ? » Sauf l’écureuil qui ne prêta aucune attention à cette voix qui passa dans son esprit sans y laisser aucune trace tant il était bien pouponné. Puis l’Elfe regarda ses mains semblant se demander qui il était et ce qu’était cette chose qu’il caressait depuis son réveil. L’écureuil poussa un « kiiiiooo » de contentement. Redressant sa tête « Pourquoi suis-je ici ? » … Bien d’autres questions fusèrent en tous sens dans la forêt, entendus aussi bien par le batracien que par l’orc. A des lieux à la ronde la forêt regorgeait de ces interrogations perturbant les animaux ce qui entraîna de drôles de comportements pour certains. Cela leur fit faire n’importe quoi. Un Cerf tenta de prouver sa force à un chêne centenaire. Un gobelin femelle rappela à l’ordre un géant des montagnes paniqué, parce qu’il avait marché sur une fleur…

    Décidé à faire la lumière sur le « Pourquoi » L’Elfe pris son temps et communiqua avec son entourage. Chacun apporta sa contribution d’informations, d’idées reçues ou erronées, de certitudes... De grandes rencontres étaient organisées présidées par l’Elfe que tous pratiquement craignaient ou respectaient. Seules quelques espèces osaient l’affronter. Les orcs et les gobelins étaient aussi grands que stupides pour les premiers, que petits et hargneux pour les seconds. Mais tous ne l’étaient pas. Certains sentirent qu’ils avaient tout intérêt à aider cet être. C’est comme cela que Kyo – Nom gardé en mémoire des petits cris de l’écureuil – apprit qu’il avait toutes les caractéristiques d’un Elfe. Mais ne comprenant pas ce que cela signifiait, il n’était pas plus avancé. Il apprit aussi comment il naquit dans un silence ténébreux. Mais les images projetées par les animaux présents, ce jour là, étaient vagues et troublées par la frayeur. Il n'eut que des réponses vagues sur ses origines : Une lumière verte se propageant, un rayon de soleil, une ombre opaque, … cela ne l’aidait pas beaucoup. Pire, il ne comprenait pas pourquoi, il pouvait projeter son esprit dans l’âme des animaux et visualiser leurs pensées alors qu’eux ne pouvaient pas.
    Après deux cycles d’étude et de découverte de son environnement, Kyo n’avait toujours pas trouvé de réponse à la plupart de ses questions. Il ne trouva aucune trace de ses semblables et auraient-ils seulement pu y répondre ? Il décida de quitter l’ombre protectrice de cette forêt millénaire et de suivre les étoiles. Son départ fut rapide. Une nuit, plus sombre semble-t-il que d’habitude, il disparut. Nul ne s’en aperçut … enfin presque car au petit matin lorsque les animaux diurnes se levèrent, ils découvrirent que l’arbre creux, où Kyo dormait comme à son habitude, était vide. Et que le repaire de la panthère aussi.

    A quelques lieux de là, Kyo et Aérys la panthère s’éloignaient, sobres, gardant le cap sur l’étoile de Colinias malgré un soleil et un ciel d’un bleu d’Irole.
    Le temps semblait ne pas avoir d’emprise sur eux. Là où pour le commun des mortels le voyage aurait été long, exténuant et fastidieux, ils traversèrent sans peine les monts escarpés de Viteterre et débouchèrent sans encombre sur la Chute du Dragon plongeant dans le Fleuve de Feu. Le spectacle était magnifique. La totalité du couchant reflétait des myriades de couleurs qui s’entremêlaient avec l’écume chantante de la chute. En contre bas, à quelque 150 pieds de là, dans la pénombre naissante une multitude d’oiseaux de toutes sortes gazouillaient, traçant avec leurs corps de complexes arabesques amoureuses.
    Un frémissement se fit sentir au fin fond de leurs esprits obnubilés par les lieux. Subtil mais suffisant pour les mettre en alerte et les sortir de leur torpeur. Se retournant vivement, ils distinguèrent à l’orée du bois, à quelques pas, un œil immense. Celui-ci immobile, semblait dire « Venez à moi, petits amuse-face de pet » La forêt s’ébranla. L’œil se souleva suivi par le reste du corps. Un dragon noir en pleine force de l’age se dressait majestueux en lieu et place de la forêt. Un large sourire se dessinait sur sa face. La panthère ne bronchait pas. Kyo non plus. Médusé, il observait. Les animaux comme les êtres des souterrains lui avaient parlé des dragons avec une peur non dissimulée. Un claquement de dent se fit entendre et le dragon aidé de ses ailes chargea.
    Un instant, et ils seraient broyé par la puissante mâchoire. Un instant… Mais, cet instant était suffisant aux deux compères. Ils partirent à l’assaut. Kyo par la droite, Aérys par la gauche, contournant la bête qui, décontenancée, vint s’écraser face contre sol. Kyo en profita pour grimper sur son dos. D’arme, il ne possédait que ses mains et son courage. Enfin pensait-il. Pas un instant, il se demanda ce qu’il allait bien pouvoir faire contre cette force de la nature avec juste ses mains. Arrivant jusqu'à la nuque avant que le dragon n’ait pu se relever complètement, il fut pris d’une sorte de frénésie. Une multitude d’images lui vinrent à l’esprit, des signes, des cursives, de curieux symboles inconnus. Machinalement, il en dessina une sur une des écailles. Une forme complexe mais cependant harmonieuse. Le dessin s’illumina d’une douce couleur verte et l’écaille s’envola en explosant. Le dragon hurla, et se débattit mais c’était trop tard le bras enfoncé jusqu’au coude dans la blessure, Kyo continuait à dessiner des runes de toutes sortent qui apparaissaient dans son esprit comme provenant d’une mémoire perdue. En bas, Aérys grognait à distance respectable de l’animal ne pouvant faire que cela pour l’instant.
    Il suffit d’une dizaine de dessins pour que l’animal soit mis à mal. Dans un dernier sursaut, il se précipita vers le vide pensant emporter son adversaire dans les Tourments avec lui. Mais il n’en eut pas le temps. Le dernier symbole s’illumina d’un rouge de feu et lui fit exploser la nuque. Une gerbe de sang et de chair noire et cramoisie se dispersa opacifiant les environs dans une brume écarlate.


    Dernière édition par Mody le Dim 26 Oct 2008 - 14:27, édité 1 fois
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    Message par Mody Jeu 23 Oct 2008 - 11:00

    Aérys, ne voyait plus le bout de ses pattes. Avançant à tâtons, elle finit par percuter le flan du dragon vaincu. Grommelant, son nez douloureux, ses yeux piquant, elle entreprit de faire le tour de l’animal à la recherche de Kyo. L’atmosphère commençait à perdre de sa consistance rendant au soir naissant sa douce couleur orangée. Mais toujours nul trace de Kyo. La chute, toute proche, était devenue rouge sombre puis elle avait recouvré son blanc d’écume et sa transparence habituelle quand l’atmosphère retrouva sa clarté et que les chants des oiseaux résonnèrent de nouveau.
    Kyo gisait, épuisé, le corps séparant les restes du dragon. Aérys émit un couinement de joie et s’approchait, lorsque Kyo se mit sur son séant. Il était couvert de sang, de chair et d’os. A peine Aérys parvenait-elle à voir encore à quelques endroits la couleur véritable de sa peau. Celui-ci regardait les environs, troublé par la rapidité d’enchaînement de ses derniers instants.
    Comment avait-il réussi cela ?
    Des morceaux plus ou moins gros jonchaient le sol. Quel animal stupide se disait-il ! Mais il savait que s’il avait été sous-estimé par cette arrogante bête, la prochaine fois, il n’aurait peut être pas cette chance.
    Sortant lentement de sa torpeur, aidé en cela par les câlins d’Aérys, il finit par se lever. Les esprits des animaux environnant lui parvenaient, il entendait leur réjouissance. Bientôt toute la forêt regorgerait de son action et bientôt les dragons crieraient vengeance et partiraient à sa recherche.
    Leur vengeance serait rapide, sans avertissement.
    Il devait disparaître.

    Mais il disposait encore d’un peu de temps. Il le mettrait à profit pour créer une protection magique et centraliser la puissance qu’il avait découverte en lui et dont il ne connaissait toujours pas les origines ni comment il arrivait à s’en servir. Pour cela, s’armant d’un morceau d’os et de sa patience, il se mit à la confection d’une armure, d’un heaume et d’un bouclier tout d’abord. Cela ne lui prit pas beaucoup de temps. Les animaux des environs restaient à l’écart, observateur. Kyo, l’esprit fermé pour cacher sa présence, les sens en alerte, se mit à la fabrication d’une arme qui devait lui servir à parer les attaques mais surtout à toucher rapidement les points vitaux des dragons qui tenteraient un assaut. Il disposa au sol, un long morceau d’os puis mis en travers deux dents. Avec quelques morceaux de chair, il fit la garde. Tout était prêt. Il commença alors à dessiner des runes sur tout le pourtour de l’arme et des éléments d’armure. Les symboles brillèrent jusqu'à ce que tous soient inscrits. Alors une onde naquit en une sphère lumineuse et se propagea avec force, sur tout le plateau. Les arbres se courbèrent. Aérys fut projetée quelques pas plus loin. Kyo ne bougea pas. Lorsque la sphère s’éteignit l’épée ainsi que les éléments d’armures avaient pris une nouvelle apparence. Un dernier rayon du soleil frappa la lame qui resplendit d’une onde bleutée.
    Le corps toujours poisseux dégoulinant d’hémoglobine coagulant, Kyo pensa qu’il serait grand temps de se laver. Il aurait du mal à passer inaperçu dans cet état. Regroupant tout son matériel, il entreprit de rejoindre le bas de la chute et d’y faire sa toilette. Aérys sur ses talons était, on ne peut plus, d’accord.
    Rentrant dans l’eau avec la totalité du matériel sous le regard curieux des oiseaux bruyants, il s’immergea complément. L’eau se troubla un instant diluant le sang. Aérys nageait tout autour heureuse jouant avec les poissons qui nettoyaient Kyo. Sortant juste les yeux de la surface, Kyo observait l’autre rive. La traversé de la rivière serait aisée pensa-t-il quand un chahut lui parvint. Aérys rejoignit immédiatement la rive opposée et se cachat parmi les hautes herbes. Un groupe d’étranges créatures faisait tout semble-t-il pour se faire remarquer. Il devait être à plus de dix lieux, ce qui lui laissait largement le temps de trouver un emplacement d’observation adéquate. Le bord de la rive derrière les hautes herbes en partie immergée serait parfait pour masquer sa présence. Faisant signe à Aérys de ne pas bouger, il se plaça, impatient de voir ce qui pouvait être assez téméraire ou puissant pour agir de la sorte. Il ne fut pas déçu. Un groupe d’aventuriers, riant de fort bruyante manière, rejoignit la rivière afin d’y établir leur camp pour la nuit.
    Enfin des êtres qui pourraient répondre à ses questions. Ils seraient étudiés avec soin, longuement et méticuleusement.
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    Message par Nazgul Dim 26 Oct 2008 - 10:42

    et ben moi je ne suis pas terible pour racoter des histoires mais bravo
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    Message par Hero Dim 26 Oct 2008 - 11:53

    toujours aussi bon The Mody's Stories 15724
    ce que j'aime dans tes histoire c'est que sa me fait le meme effet que les jv je suis pris dans le truc et on m'en decroche plus The Mody's Stories 197951
    par contre fait gaffe au mot gueul.e sa fait amuse-face de pet ou ouvrie sa face de pet The Mody's Stories 0772
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    Message par Mody Dim 26 Oct 2008 - 14:29

    The Mody's Stories 137620 Ahhhh mais c'est quoi cette censure ?!

    The Mody's Stories 687461 Révolution.
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    Message par Mody Ven 31 Oct 2008 - 1:55

    Un petit BG rapide qui marqua la naissance d'Hyrlune'T (anagramme Erythnul Dieu des carnages de Neverwinter Nights) qui devint Hyrlune la sanglante.

    « Hum ! … Ma tête … Qu’est ce que … »
    Une forme d’énergie s’estompe rapidement derrière elle.
    « Je me souviens. »
    Sourire noir.
    « Oui ! Enfin ! Voici ce monde dont j’entendais tant parler. Comme il a l’air fade avec toute cette nature et ces couleurs ! Et cette lumière qui me déchire le corps. »
    Se protégeant la vue, elle se cache sous un arbre.
    Regardant autour d’elle : « Pourquoi mon père porte-t-il tant d’intérêt pour ce plan ? Je n’y vois rien de bien intéressant. »
    Se mouvant dans la forêt où elle est apparue, son regard tombe sur une jeune femme blonde et d’une peau de neige. S’approchant, imperceptiblement, elle l’entend chanter de douces paroles. « Beurk quel est ce son mielleux ? Où sont les cris et les larmes qui vont tellement mieux à mes oreilles ? »
    Ni pouvant plus, elle sort de l’ombre qui la maintenait invisible. La jeune femme, ne s’attendant nullement à cette visite, crie, effrayée de voir cet être entièrement nu et dont la peau d’un noir profond laisse entrevoir de larges bandes de sang séché. Hyrlune’T sourit de voir enfin le son qu’elle aime tant se répandre dans l’air du soir. D’un geste vif, sa main droite se pose sur le cou de la jeune femme, la soulève du sol et lui broie la nuque. Le corps sans vie reste en suspens dans la main d’Hyrlune’T semblant aussi légère qu’une âme damnée, puis s’écroule lorsque les doigts relâchent la pression. Le corps de la jeune femme inerte gis au sol immobile. Sous le regard démoniaque, la jupe de coton, laissant voir jusqu’au haut de ses cuisses, ballotte au gré d’une petite brise venant de l’est. L’idée fuse dans son esprit et un large sourire se dessine. En quelques instants, ses doigts agiles dépècent le corps, puis dans un rapide mouvement, elle enfile cette peau comme une combinaison de cuir. Celle-ci, en une fraction de temps, se soude au corps d’Hyrlune’T. C’en est fait, elle a pris l’apparence de cette jeune femme. Son corps est devenu d’un blanc laiteux et ses cheveux sont douce blondeur.
    Son regard est devenu celui d’un ange quand poursuivant son chemin, elle tombe sur sa deuxième proie : une ville. Mais déjà elle prévoit la prise de cette masse informe de vie qui grouille. Dans quelque temps, elle aura retrouvé tout son pouvoir et ce plan si plein de lumière et de vie sera à sa botte et enfin … elle sera l’égale de son père Erythnul.
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    Message par Hero Ven 31 Oct 2008 - 9:48

    The Mody's Stories 15724 dommage que ce soit si cour !
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    Message par Mody Ven 31 Oct 2008 - 15:25

    J'ai en projet un nouvelle version longue, genre une centaine de pages, mais j'ai pas le temps pour le moment ><
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    Message par Mody Ven 7 Nov 2008 - 12:15

    Voici le dernier BG que j'ai écrit à mon arrivé au sein de la communauté de Word of Warcraft où je suis resté quelques temps.

    Tout ce dont je me souviens est une vague impression de catastrophe.

    Il me semble que j'étais une jeune novice se trouvant sans grands talents. Une apprentie réservé et curieuse qui restait à l'écart observant ses paires et ses maîtres. Je n’en suis pas sur. Je crois aussi que c'est de ma faute si ça a mal tourné. Je n’aurais jamais du tenter cette expérience seule, sans soutient, sans informer personne. Si seulement.

    Je suis sûr de pas grands choses, en fait, si ce n'ai qu’un morceau de Démon loge dans ma tête et que tous mes souvenirs se volatilisent régulièrement.

    Je vais bien la plus part du temps si ce n’est une douleur lancinante qui parcourt mes tempes en permanence. Je mis suis presque habitué. Mon Démon garde le silence en général. Lui aussi je mis suis, pour ainsi dire, accoutumé. Je suis presque normal quoi que plus irascible que la plus part des humains. Plus rarement, mes explosions de colère se manifestent en un torrent virulent. Elles sont souvent liées à l’intervention impromptu de mon Démon. Il lui prend parfois des envies de recouvrir sa liberté de quelque manière que ce soit : Il essai souvent de me convaincre qu’un coup de hache m’élargirait les idées et la compréhension du monde. Il incante des sorts qui n’ont aucun résultat. Il fait n'importe quoi. J'en fais de même. Je deviens folle. Je suis chaotique et imprévisible.

    Toutes les informations que j’ai pu drainé de mon passé proviennent d'Arini'arkoh ce morceau de Démon qui se balade dans ma tête. Rien de sur. Rien de certain. Il se vante d'être un Maître des Ténèbres dont le nom fait trembler les âmes et les démons à sa seule évocation. Autour de moi nul ne le connaît. Il me conte que notre rencontre fut soldé par un terrible combat où, petite novice, je combattue "vaillamment" après l'avoir, par mégarde, incanté dans la bibliothèque d’un manoir d'Azeroth. Il précise qu'il joua avec moi comme le vent avec une brindille me projetant sans effort contre les murs et détruisant les meubles avec mon corps désarticulé. Qu’il en pris grand plaisir et qu’il ne s’explique pas comment une boule d'ombre, d'une origine inconnu, lui pénétrant l'abdomen l'avait déchiqueté en de multiples morceaux. L’explosion détruisait du même coup une grande partie du bâtiment et laissait mon corps sanguinolent un morceau fiché dans ma tempe.

    Mon corps fut retrouvé couvert de grava contre les restes d'une meurtrière décapitée. Lorsque je reprenais conscience j'étais loin d'Azeroth dans un pays curieusement coloré et peuplé d’être bien trop grand à mon goût. Je ne me souvenais de rien. Pas même de mon nom. Les gens qui se mouvaient autour de moi s'exprimaient dans un langage inconnu et semblait curieux de mon état. Je leur faussais compagnie dès qu'ils me laissaient un instant seule.

    C’est comme ça que tout commença. Je suis devenue une initiée des pouvoirs obscurs des Forces Sombre afin de me débarrasser de ce squatteur qui ravage me tête. Aucune idée de qui j’étais avant. Mais je compte bien le découvrir. Mon seul indice : une gourmet à mon poigné portant le nom Shahy. Depuis lors, je reconstruis au fur à mesure mon parcours et je recherche les traces de ce que j’étais. Souvent je les perds sans explication. Il me faut reprendre mon journal et découvrir de nouveau tout ce qui m’est arrivé depuis mon accident. Il devient de plus en plus gros. Sur la première page il y a écrit « Shahy Warlock que de l’obscur perse les rayons »

    Aujourd’hui, j’ai tourné une nouvelle page…
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    Message par Hero Ven 7 Nov 2008 - 13:50

    c'est génial de rester sur un jeu quelque temps et de faire une histoire The Mody's Stories 197951

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