Voici le début d'une série que je voulais post apocalyptique mais je sèche après ça. J'avais dans l'idée de faire sous forme de nouvelles un recueil de témoignage sur un gros conflit, avant et après le jour de la destruction.
Voici le début donc:
Justification
La date n’a aucune importance. C’était peu de temps avant noël. Savoir le jour ou l’année avec précision ne changerait rien.
Un lundi je crois. Vous savez, ces jours où même la lumière est grise.
Grise comme le ciel pollué de Kriegs’grad. Grise comme le moral des
gens… Gris comme un lundi en somme.
Je marchais dans les rues de la cité. Mes bottes produisaient le son
rassurant des semelles de cuir sur des pavés. J’ai toujours aimé les
bottes pour ca. Je remontais donc la rue, seul, insignifiant au milieu
de tout ces gens affairés. La tête droite, je marchais d’un pas résolu.
Vers où? Je ne me rappel pas avec précision. Sans doute avais-je
quelques vagues à l’âme à oublier, un lundi classique.
Je marchais, encore et encore, faisant défiler les pavés de la ville
sous mes pieds. Il me fallut un certain temps pour remarquer sa
présence. En faite, c’est assez drôle, mais sans cette affiche de
lingerie, je ne l’aurais pas remarqué.
Au détours d’une avenue, vous savez les grandes et bruyantes et
voyantes avenues centrale, je suis tombé nez à nez avec une affiche
pour une marque de lingerie. Le nom m’échappe, mais je revois encore la
femme sur la photo. Sa pose lascive me fit m’arrêter et c’est à cette
occasion que je la vis.
Petite, menue. Elle semblait presque innocente. Presque… Ses yeux, bon
sang ses yeux, d’un violet électrique m’invitaient à l’approcher. Je ne
fais jamais ça d’habitude. Je les regarde, leur fait un sourire et
passe mon chemin mais là….
La suite? Je ne m’en rappel pas vraiment. Juste un mélange d’image très brèves et de son. Très plaisant.
Pourquoi je vous parle de cette rencontre? C’est vrai, vous lisez mes mémoires et je ne me suis pas encore présenté.
Cela peut paraître futile, après tout vous lisez mes mémoires donc vous
avez une vague idée de qui je suis mais je vais quand même me présenter.
Je suis le capitaine Ankh D Horus. Un vétéran de la grande guerre. Et cette femme, en est la cause….
Selena Fright… Un être humain sans importance comme le monde en compte
tant. Ce que tout le monde a cru… Selena, était une psychique. Elle
avait des capacités mentales hors de portée des gens comme vous et moi.
C’est grâce à cela qu’elle m’a attiré vers elle. C’est à cause de ca
que la guerre éclata… Le gouvernement mondial avait eu vent des
capacités parfois hors normes de certains individu. Il avait donc était
décidé que des « patrouilles » contre les gens étranges seraient
formées dans le but de protéger l’humanité d’une dérive génétique. Il
faut savoir qu’avant la guerre, la normalité n’était pas une norme,
c’était la loi. Et toutes personnes dont le code génétique dévié un peu
de la normale étaient traquées, trouvées et tuées.
Par chance, enfin surement grâce à ses capacités psychique, Selena avait réussi à rester dans l’ombre.
Mais plus pour longtemps…. J’appris bien plus tard, qu’elle faisait
parti d’un réseau de résistance et que je fut approché pour mes talents
d’analyste tactique. A l’époque jeune sergent, je n’avais pas accès à
des documents ultra sensible mais j’étais apparut dans les rêves de
Selena. Et dès que je fit partie de ses plans, elle se mit en tête de
me retrouver… Quelqu’en soit le prix…
Je n’écris pas ces mémoires pour me justifier. Rien de tout cela. La
guerre fut terrible certes mais ce fut une bonne chose. Nous avons pu
renverser une dictature et maintenant notre race marche libre. Libre
vers son évolution et libre de regarder les étoiles.
J’espère que vous, les générations futurs, ne jugeraient pas trop
sévèrement vos parents et ancêtres. Nous avons fait ce qu’il fallait.
Pour le bien de l’humanité, pour votre bien. Je sais que c’est
difficile à croire. En regardant dehors, vous ne verrez surement que
des ruines pendant encore un temps.
Mais n’oubliez pas que nous avons détruit notre présent pour que vous ayez un futur.
Cela n’excuse pas les drames. Ni les nombreuses erreurs. Mais cela donne une raison à nos actes.
Et finalement c’est tout ce qui compte à mes yeux…
Surtout n'hésitez pas soit à critiquer, soit à participer!