Titre : Lost Brain
Titre original : idem
Auteurs : Otani Akira, Yabuno Tsuzuku
Genre : shonen, fantastique, thriller
Editeur français : Kurokawa
Collection : shonen
Nombre de volumes français : 3
Nombre de volumes japonais : 3 (série terminée)
Première édition France : 2009
Adaptation animée : non
Résumé.
Ren Hiyama est un lycéen brillant, récompensé et reconnu par son école. Mais son caractère studieux fait des envieux et cache un dégoût profond qu’il nourrit pour la société en général.
Même lorsque la jolie Yuka lui déclare l’aimer, il la rejette, prétextant que ce n’est pas parce qu’ils passent du temps ensemble qu’ils sont proches. Cette réaction fait bouillir les garçons qui apprécient Yuka et détestent le talent de Ren. Un groupe s’arrange pour monter un mensonge afin que Ren soit accusé d’être un racketteur. Blasé au possible, Ren réagit avec son mépris habituel et retourne la situation à son avantage. Mais cet épisode accentue son dégoût. De retour chez lui, Ren imagine qu’il pourrait remodeler la société entière suivant sa propre perception de ce qui a de la valeur. Il cherche encore comment lorsque Yuka, étrangement entêtée auprès de lui, propose d’assister à une séance d’hypnotisme, vantant les qualités d’un certain maître de l’hypnose, Itsuki Kuonji. Ren accepte et se dit que si cela marche véritablement, les esprits faibles ne sauraient résister longtemps à ses désirs lorsqu’il aura appris la technique !
Avis.
La base doit vous rappeler quelque chose non ? Un lycéen doué, blasé qui souhaite changer le monde selon ses critères bien à lui… Bah oui « Death Note » a sans nul doute inspiré les auteurs de « Lost Brain ». Mais le résultat qui pourrait séduire ceux qui sont nostalgiques du fameux manga est loin du compte. Un scénario maladroit, trop vite mené avec des explications techniques vite expédiées et peu vraisemblables…. Le caractère et même le physique du héros sont trop proches de celui de son alter égo pour que la symétrie ne saute pas aux yeux. Ajoutons à cela qu’il s’emporte tellement que c’en est risible, que les situations sont peu crédibles et mal amenées, que le dessin est loin, très loin d’approcher l’art d’Obata, même s’il est honnête pour un manga shonen.
Je ne dirai qu’une chose : heureusement qu’il n’y a que trois tomes….