Titre : Saint Seiya – Les chevaliers du zodiaque
Titre original : Saint Seiya
Studio : Toei animation
Réalisateurs : Kôzô Morishita, Kazuhito Kikuchi
Chara-designer : Araki Shingo
Episodes : 114
Première diffusion France : 1988
Résumé.
La mythologie grecque raconte que la déesse de la guerre, Athéna, était aidée dans sa tâche de gardienne de la paix sur Terre par des jeunes hommes qu’elle faisait chevaliers pour leur bravoure exceptionnelle, leur offrant la puissance du cosmos pour l’assister. Au cours des siècles des temps anciens, Athéna dû guerroyer contre ses frères divins afin de sauvegarder l’humanité de leurs ambitions démesurées. C’est pour cela qu’elle se réincarnera à chaque fois que le danger menacera les hommes.
Le japonais Mitsumasa Kido croit en cette légende et a créé la fondation Graad destinée à protéger l’armure d’or du chevalier du sagittaire dont il a hérité une nuit funeste. Alors qu’il était en Grèce, il tomba sur le corps agonisant d’un jeune homme portant un bébé dans ses bras et une énorme boite dorée sur les épaules. Sûr de son trépas, l’inconnu confia l’enfant et la boîte à Mitsumasa, lui révélant que la petite vie était la réincarnation d’Athéna, qu’elle était menacée et qu’il devrait tout faire pour la protéger grâce à l’armure d’or contenue dans la boîte. Les années passent et Mitsumasa met en place un ambitieux projet. Il recueille des orphelins au caractère affirmé et les envoie aux quatre coins du monde subir l’entraînement qui fera peut-être d’eux des chevaliers d’Athéna. Mais il meurt avant de voir son œuvre accomplie et laisse la petite fille adoptée dans l’ignorance de son destin.
Ecoutant son instinct, la jeune Saori fera de son mieux pour suivre les dernières volontés de celui qu’elle croyait son grand-père.
Devenue adulte, la jeune femme retrouve les orphelins. Ils sont des hommes et ont obtenu leur titre de chevaliers au prix de nombreux sacrifices. Elle les enjoint de se battre entre eux pour un grand prix : l’armure d’or du sagittaire. Seul le vainqueur sera son protecteur.
Saori une Athéna du 20ème siècle !
Seiya la tête brûlée... Chevalier de Pégase
Hyuga, chevalier du signe et de la glace.
Shiryu, chevalier du Dragon
Shun, chevalier d'Andromède, fragile et malingre mais qui sait se battre quand il faut !
Ikki, chevalier du Phénix, traître à ses heures, le genre sans pitié...et grand frère de Shun.
Mais aucun de ces personnages ne sait encore quel est le prodigieux destin qui l’attend. Oubliant leurs rancunes passées, ils devront faire front commun autour de cette nouvelle Athéna dont la réincarnation annonce une nouvelle ère de combats entre les dieux.
Avis.
Après une fiche sur le manga, voici une fiche sur l’animation prodigieuse qui a révélé le monde fabuleux de Saint Seiya aux petits français des années 80.
Dès le départ, l’auteur du manga parlait de 88 chevaliers et bien que se centrant sur un petit groupe, celui des chevaliers de bronze, l’animé développe peu à peu au cours de cette série fleuve un répertoire complet de chaque type de chevalier (bronze, argent, or, acier, fantômes, Asgard, Poséidon…).
Saluons le travail du chara-designer Araki qui mit en valeur un trait peu séduisant au départ dans le manga pour en faire quelque chose de terriblement fluide, attrayant propre à l’animation tout en restant le plus proche possible de la création originelle.
Avec des armures ré-étudiées pour l'arc d'Asgard.
Asgard, les bons et les méchants sur la même toile
La série se découpe en quatre arcs :
_ Bataille du Sanctuaire (complot contre Athéna par un grand Pope devenu fou et cruel, mais comment et pourquoi?? )
_ Asgard (la prêtresse de Odin a perdu la raison et laisse fondre les glaces pour anéantir l'humanité)
_ Poséidon (Athéna a été enlevée par son frère divin, il faut aller au fond des océans pour la récupérer)
_ Hadès (lutte ultime entre le bien et le mal)
Les héros restent les mêmes et affrontent régulièrement des adversaires plus forts qu’eux aux idéaux pointus. Le schéma est typique du shonen codifié de l’époque, qui perdure encore de nos jours et qui se caractérise comme point faible d’un sentiment inévitable de répétition. Aspect attrayant, en plus du respect de l’œuvre originale, la série développe le passé et la personnalité de chaque héros : Seiya (Pégase), Shun (Andromède), Ikki (Phénix), Shiryû (Dragon) et Hyuga (Cygne) se livrent non seulement à des combats féroces mais gagnent en confiance, en force et sont les figures emblématiques de la série. Sans oublier Saori, l’incarnation de la déesse qui passe de gamine capricieuse à reine toute puissante et en devient plus charismatique et de plus en plus jolie !
Les maladresses techniques des premiers épisodes sont vite corrigées. Il faut oublier la désastreuse version française qui, non contente d’avoir un doublage affreux, avec des voix qui changeaient d’un épisode à un autre pour un même personnage, fut aussi censurée au même titre que d’autres grandes séries contemporaines (Dragon Ball, Ranma ½, Juliette je t’aime, Cobra). Depuis 1990, on trouve heureusement des DVD en version originale et intacte !
Parce que l'original est toujours le meilleur :
Je ne reviendrai pas sur la richesse de cette série car j’en ai suffisamment parlé dans la fiche sur le manga, c’est un monument à voir tout simplement ! Pas d’excuse !