Titre : Hana yori dango
Titre original : idem
Auteur : Kamio Yoko
Genre : shojo, romance, comédie, drame
Editeur français : Glénat
Collection : shojo
Nombre de volumes français : 36 2
Nombre de volumes japonais : 36 2 (série terminée)
Première éditions France : 2009
Adaptation : séries animée 51 épisodes et drama (11 épisodes)
Résumé.
Tsukushi Makino est une bonne élève issue d’un foyer modeste mais que les ambitions familiales envoient dans un lycée huppé et sélectif réservé aux enfants de milieux fortunés. Elle est donc boursière mais entre dans l’établissement pleine de bonne volonté. Malheureusement, elle n’est pas au bout de ses déceptions ! L’ambiance se révèle horrible tant les autres élèves se croient tout permis et en premier lieu de persécuter ceux qui ne sont pas de leur condition sociale. Pour couronner le tout, Tsukushi devient la tête de turc du groupe d’élèves masculins le plus en vue et dont l’autorité prime tout dans le lycée, les F4. Les quatre garçons sont soudés et menés par Domyoji, un gars sûr de lui et détestable à souhait. Seul le ténébreux Rui semble disposé à aider Tsukushi lorsque les foudres de Domyoji rendent sa situation pire que la veille. Car Tsukushi n’est pas une fille qui se laisse faire : forte de son caractère en acier trempé, elle est bien décidée à se faire respecter ! Plus elle s’entête, plus les réactions de Domyoji et de sa cour sont excessives et dures. Mais lorsque Tsukushi refuse de baisser les bras, l’étrange garnement semble tomber son masque de tortionnaire…
Avis.
Bien que titré comme étant parmi les 15 mangas qui ont marqué les Japonais ces dernières années, « Hana Yori Dango » ne m’a pas assez convaincu pour aller jusqu’au bout de ses 36 tomes…
Une belle réputation qui a volé en éclat à la lecture des premières pages… Même si je me suis acharnée jusqu'au tome 8. Bon, c’est vrai que ça commence comme un shojo classique et que l’union improbable d’une fille de milieu modeste à forte personnalité avec un beau gosse tout aussi charismatique mais riche ça semble jouée d’avance. Mais c’est le terme improbable qui colle le mieux à ce manga pour moi…
D’abord le dessin n’est pas terrible dans les dix premiers tomes et on a du mal à trouver du charme à un seul des protagonistes… Ensuite les mésaventures de l’héroïne sont tellement poussées dans le sadisme psychologique et l’excès des "malheurs de Sophie" que l’histoire est à peine crédible. Ou alors le lycée au Japon c’est l’anti-chambre de l’enfer ? Ce genre de parti pris fonctionne pour un titre tel que « Battle Royale » puisque l’on est dès le départ et tout du long dans une réalité tronquée pour les besoins de l’histoire mais, là, alors que l’on est censé être dans la réalité tout court, ça ne marche pas ou si peu.
Le seul fil conducteur reste la personnalité très mouvante et donc intéressante de Domyoji qui est certes odieux à plaisir et enfant gâté mais réserve de belles surprises, ce qui donne forcément corps à l’histoire d’amour des deux opposés qui s’attirent.
Un zest d'humour relève également la série mais cet aspect n'est pleinement exploité que dans la version drama.
Heureusement pour les fans de la série, je concède que le trait de la mangaka a pas mal progressé au court de la publication... Mais ce titre reste une déception pour moi et pourtant j’ai tenté de le lire à une époque où le shojo était mon genre de prédilection…