Titre : Brütal Legend
Genre : Beat'em all (et un soupçon de stratégie, si si je vous assure)
Date de sortie :
16 octobre 2009 (France)
13 octobre 2009 (USA)
Développeur : Double Fine Productions
Éditeur : Electronic Arts
Voix et sous-titres : VF ou VO c'est au choix
Site officiel : http://www.brutallegend.com/home.action
Lorsqu'Electronic Arts n'est pas occupé à forcer des éditeurs de prestiges à sortir de la daube (qui à dit DAO II?), il lui arrive de pondre d'excellentes surprises telles que Brütal Legend. Un jeu qui voit la collaboration de Tim Schafer (concepteur de jeux vidéos que l'on ne présente plus) et Jack Black (membre du groupe Tenacious D et humoriste) pour le meilleur et pour le rire. BL nous parle de l'histoire d'Eddie Riggs, un roadie, le type qui est toujours dans l'ombre lors d'un concert, celui que l'on ne voit jamais mais qui est derrière chaque réglage, chaque branchement pendant les concerts, bref, l'homme de l'ombre, l'homme à tout faire. Roadie dans un groupe qu'il déteste, va malgré lui être propulsé dans un autre monde, le Monde du Métal, seulement, les Dieux du Métal ont depuis longtemps délaissé ce monde qui a sombré au main de l'infâme Doviculus, un démon qui pousse les humains à s'affronter entre eux, metalleux contre glam rockers ou gothiques. Dans ce foutoir général, notre roadie va devoir lever une armée pour le moins délurée avec des headbangers pour fantassins, des bassistes pour toubib, bref, y a du monde à recruter et du démon à éclater. Pour ce faire, Eddie dispose de Clémentine, sa fidèle guitare et de Séparator, une hache à double lame.
L'histoire est donc originale et très bien ficelée. L'une des premières force de ce jeu est son ambiance totalement "METAL!" C'est bien simple, le soft regorge d'humour et de clins d'oeils que ce soit sur le Métal ou la musique en général, c'est un vrai régal, le tout servit par une bande-son jouissive (j'en reparlerai). La galerie de personnage est bien fournie entre Lars, le charismatique leader metalleux, Mangus, le technicien complètement à l'ouest, Ophélia la brune ténébreuse, bref, y a du beau monde pour vous aider à combattre le mâââââle, le vrai, celui qui sent mauvais.
Pour ce faire, vous évoluez dans un monde ouvert et ce, dès le début du jeu, avec vos deux armes que vous ne quitterez jamais. La première, Clémentine, vous permet d'invoquer entre autre votre voiture, la Deuce où bien de brûler le visage de vos ennemis après une QTE où vous devez appuyer sur les touches au bon moment où bien de déchaîner des éclairs sur vos victimes. Quand à Séparator, elle vous permettra d'égayer de rouge vif les décors certes, pas graphiquement renversant, mais au design certain entre montagnes d'amplis, rochers en forme de têtes de morts, guitares en pierre géante plantée dans le sol, bref, les designers ont bien rigoler à faire le monde déjantée dans lequel vous vous adonnez aux joies du Métal.
Bien que libre dès le début, vous ne pouvez pas non plus rester sans rien faire dans ce monde et vous allait rapidement devoir faire des quêtes. Ces dernières se font de deux façons. Où vous aller du point A au point B en accomplissant certains objectifs (comme libérer des humains par exemple), où vous devez faire une bataille de scène. La bataille de scène donne un petit côté stratégique au soft.
Vous débutez avec une scène dans une grande arène de combat, là, des geysers de fans ne demandent qu'à vous aider (les fans sont la "monnaie" du jeu pendant les batailles de scènes). Avec un rift endiablé, vous construisez votre structure puis, avec la roue de sélection, vous optez pour l'une ou l'autre des unités que vous aurez débloquer afin d'aller détruire la scène adverse. Pour ce faire, vous pouvez donner des ordres tel que "défendez ici", "suivez-moi","à l'attaque" et même placez une balise lumineuse qui indiquera à vos cibles que détruire. Bien sympathique, c'est cependant difficile, voir prise de tête en difficulté Brütal à cause du manque de précision assez flagrant des différents ordres que vous pouvait donner. Uniquement durant la bataille, Eddie peut disposer d'ailes démoniaque afin de survoler le champ de bataille et porter assistance à des soldats en difficultés. Un petit côté STR donc mais en moins sérieux que d'habitude.
Entre deux batailles, vous pouvez donc explorer le monde à pied où en voiture afin d'en découvrir tout les secrets, que ce soit en exécutant des cascades, libérant des statues de dragons maltraité par des sado-masochistes, aider vos hommes où juste admirer la vue. Toute fois, chaque action vous rapportera des Tributs de Feu qui, une fois que vous aurez découvert un garage du métal une dizaine en tout qui est une structure enfouie sous le sol et accessibles après un solo de guitare), vous pourrez aller dire bonjour au Gardien du Métal qui, en échange de vos tributs, vous permet d'améliorer votre hache, votre guitare, votre voiture où d'apprendre de nouvelles attaques, indispensable pour espérer finir le jeu (surtout en Brütal), vous aller devoir tôt ou tard mettre la main à la pâte dans le but de trouver ces précieux tributs.
Niveau graphisme, c'est joli sans pour autant que l'on tombe à la renverse mais le design des personnages, des décors, compense largement puis pour les âmes sensibles, en début du jeu, il vous est proposer d'activer la censure visuel ET sonore (que vous pourrez modifier en suite dans les options)
Cependant, Brütal Legend dispose d'un défaut, après 2h de jeu, tout son potentiel nous a était donner et l'aventure à tendance à ce répéter, les quêtes annexes sont quasi identiques et la progression presque à chaque fois la même que la mission précédente et ce, jusqu'à l'affrontement final. Mais pourquoi dans ce cas, continuer à jouer malgré ce sentiment que le jeu livre tout trop vite?
Tout simplement parce que ce jeu exerce un pouvoir d'attraction, en grande partie à cause de osn univers déjanté, son humour omniprésent et sa bande-son énorme! Pour vous faire une idée, quelques morceaux de la playlist du jeu :
Kiss - God of Thunder
Lita Ford - Betrayal
Marilyn Manson - Beautiful People
Manowar - Die For Metal
Motorhead - We Are the Road Crew
Nitro - Machine Gun Eddie
Omen - The Axeman
Ostrogoth - Queen of Desire
Overkill - World of Hurt
Ozzy Osbourne - Believer
Riot - Narita
Riot - Swords and Tequila
Rob Zombie - Superbeast
Rotting Christ - Ad Notics
Running Wild - Riding the Storm
Sanctuary - Battle Angels
Il faut aimer le métal cela dit donc amateur de Miley Cirus, vous êtes priez d'aller chercher une corde et un arbre. Bref, malgré une répétition certaine de son scénario et de son gameplay, de par son humour, son univers, ses personnages, Brütal Legend mérite amplement qu'on accorde 8h de sa vie à y jouer (en difficulté Brütal) c'est peu mais c'est comme un concert de métal, on sait que ça va pas durer longtemps alors on savoure au maximum jusqu'au grand final. Bref, un excellent jeu autour d'un thème très rarement abordé dans les jeux vidéo, servi par une bande-son, un humour (en grande partie grâce à Jack Black et son doublage excellent)et son univers qui parodie plein de clichés de la musique en général. 16/20 sans hésitation.
PS: Je n'ai pas parler du mode multi-joueur car je ne l'ai pas essayé
Dernière édition par Qade le Dim 13 Nov 2011 - 14:03, édité 2 fois