Rad Racer
Développeur: Square
Editeur: Square
Année: 1987 (Japon et Etats-Unis); 1988 (Europe)
Genre: Course
Joueurs: 1 joueur
Support: NES
Prémices:
Septembre 2020. La terre fut ravagée par plusieurs guerres atomiques. Elles furent toutes causées par un seul sinistre individu du nom de Docteur Méga, grand scientifique parmi les grands scientifiques qui vira de bord après la découverte de l’histoire d’amour de sa femme auprès d’un autre grand scientifique parmi les grands scientifiques! Il va dès lors mettre toute son énergie à répandre la mort pour enfin imposer son monde à lui. Monde fait de courses de voitures rapides sur les routes de la planète.
Il suffit! À bord de votre bolide surpuissant, rouler sur ces fameux lieux de débauches automobiles et vaincre au temps ces adversaires prêts à aller s’encastrer dans votre bolide pour vous faire échouer dans votre destinée.
Le sort du monde est entre vos mains!
Un scénario de fous furieux aux dénouements incessants qui aurait pu être celui de ce soft. Hé oui, « aurait pu »! Je vois déjà votre mine défaite devant cette utilisation du conditionnel passé pour le verbe "pouvoir"! Tout simplement parce qu’il n’en dispose d’aucun! De la course pure et dure aux accents arcadiens pour un jeux console qui propose toutefois son petit challenge.
Alors, en faut-il peu pour être heureux vidéoludiquement? Réponse dans quelques instants.
Tomber en Rad:
Tout d’abord, cela n’a pas dû échapper à l’œil aguerris des joueurs avertis mais un jeux de course réalisé par Square pour la NES, on ne peut dire que cela s’est souvent vu! Passé le cap de la surprise, un autre nom nous revient en tête dès les premiers instants, celui de Outrun de Sega! Une similitude sans en être une car si le genre et l’apparence sont proches, chacun des titres reste dans son style mais on peut considérer ce soft comme la réponse de Nintendo au titre de Sega.
Au début, vous devrez porter votre choix entre deux voitures dont le seul le design est leur unique différence: une Ferrari 328 (appelé ici 328 Twin Turbo) ou un bolide de Formule 1. Et c’est partit! Hé oui, pas de réglages mécaniques, de choix de courses ou d’autres modes, c’est directement les joies de l’excursion qui vous tends les bras!
Une simplicité qui va se confirmer dans les commandes du soft! Un bouton pour accélérer, un autre pour freiner/ralentir, puis la croix directionnelle pour aller soit à droite ou à gauche de la route. Quelques subtilités subsistent comme la flèche du haut de la croix permettant d’avoir un turbo.
Le but? Celui de rallier l’arrivée d’une course alliant un point A à un point B en évitant les autres voitures et en arrivant avant la fin du temps.
Sur la rooooooute:
Le soft dénombre 8 circuits aux thématiques diverses dans leur environnement, à savoir des paysages variés pour éviter une lassitude pouvant s’installer au vu de la grande simplicité du jeux dans son gameplay et son but.
En voici la liste:
- Sunset Coastline
- San Francisco Highway
- Grand Canyon
- Ruins of Athens
- Los Angeles Night Way
- Snow White Line
- Seaway in Typhoon
- Last Seaside Running
Des décors donc éclectiques qu’on prend plaisir à découvrir à chaque nouveau départ car, si limités ils sont, les graphismes tendent à offrir un beau panel de couleurs et une impression de vitesse très bien gérées! Un scrolling tant en premier plan avec la voiture qu’avec le décor du fond, un joli effet très efficace sur la conduite!
Highway Star:
Mais ne croyez pas à une ballade sans réelle difficulté; passer les chekpoints dans le temps impartit demande une quasi-perfection dans vos talents de pilotage pour éviter véhicules et embardées. Surtout que les égarés du volant n’hésiteront pas à vous pousser hors du bitume si vous entreprenez de les doubler; donc gare à ne pas perdre de temps en les tamponnant ou en se retrouvant dans le paysage. Car dépasser le chrono, c’est recommencer toute votre course!
Des adversaires qui auront tendance à devenir plus agressifs et nombreux au fil des courses, tout en variant au fur et à mesure de votre progression.
A noter, un mode permettait de jouer en 3D au soft grâce à des lunettes adéquates fournies; et il est possible de changer la musique qui vous accompagne pendant vos rodéos sauvages en appuyant sur la touche bas de la croix! Des effets sonores et des musiques peu efficaces, voire gonflantes pour finir.
Conclusion:
Un jeux parmi les classiques de la console, avec ses limites techniques mais son accessibilité et son challenge addictif au final. Une relative répétitivité peut s’avérer c’est évident mais pour ceux et celles ne souhaitant pas se prendre la tête, c’est le soft parfait!
Notes:
Graphismes: 16/20
Pas mal de couleurs et d’impression de vitesse pour un jeux NES, du bon boulot!
Gameplay: 17/20
Simple et efficace, pas de prise de tête pour un titre qui se veut accessible et arcade.
Musique: 11/20
Le point faible mais rébarbatif des softs NES, celui d’un son répétitif et fatiguant, tant les musiques d’ambiance que le bruit des moteurs.
Durée de vie: 17/20
Difficulté croissante sans être inhumain, 8 courses, aucun autre mode si ce n’est l’enchaînement des courses. Certes, cela apparaît comme léger, mais pour les aficionados de la console et les curieux qui ne souhaitent pas se lancer dans un jeux de course complexe, c’est du tout cuit!
Note finale: 16,5/20
Un soft a essayer pour son fun et sa prise en main facile, s’y replonger même après l’avoir fini reste une belle flânerie.
Vidéos du jeux:
-Rad Racer Course 1: https://www.youtube.com/watch?v=DlsVgwjFoeQ
-Rad Racer NES Gameplay: https://www.youtube.com/watch?v=acVEuue5wkw
-Nintendo Metroid & Rad Racer Commercial: https://www.youtube.com/watch?v=gBDYKkHCCVA
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