Titre : The sacred Blacksmith
Titre original : idem
Auteur : Yamada Kotaro
Genre : seinen, fantastique, combats
Editeur français : Doki-Doki
Nombre de voumes français : 1
Nombre de volumes japonais : 3 (en cours)
Première édition France : 2010
Adaptation animée : oui.
Résumé.
"L'un forge des sabres sacrés, l'autre a hérité d'une épée brisée. Avec leur rencontre, les rouages du destin se mettent en marche..."
Dans un monde fait de magie et de sorcellerie, appelé le Continent, une guerre ravagea l’existence de nombreuses personnes. Plus immonde que les autres, elle vit les hommes se servir de leurs prochains comme de pion pour combattre, les forçant à contracter contre leur volonté des actes démoniaques. Ces humains devenus des bêtes contre nature peuplient les champs de bataille et très vite, la situation devint incontrôlable : ceux qui avaient été ainsi condamnés à l'horreur attaquèrent non plus le camp adverse mais toutes les cités, détruisant tout et toute vie. Une fois la paix revenue, on préféra oublier cette engeance née de la haine et on interdit ce genre de pacte, oubliant ceux qui en étaient encore prisonniers et étaient livrés à eux-mêmes...
44 ans ont passés.
Dans une de ces cités redevenues prospères, Housman, Cecily Campbell, jeune et jolie jeune fille à l’aspect frêle, refusant de se laisser dominer par son statut de faible femme, s’est engagée dans une compagnie de chevaliers ayant pour mission de protéger l’ordre et la paix dans la ville. Descendante de nobles ayant combattu bravement lors de la guerre, elle souhaite plus que tout rendre hommage à leur mémoire en faisant son devoir. C’est également pour cette raison qu’elle s’entête à ne s’équiper que d’une seule arme : l’épée de ses ancêtres qui pourtant aurait bien besoin d’être remise à neuf ! Mais Cecily néglige le danger de cette épée fatiguée et ce n’est que lorsque celle-ci se brise alors qu’elle fait face à un adversaire de taille qu’elle comprend son erreur. A deux doigts de la mort, elle est sauvée par l’intervention opportune de Luke. Armée de son seul sabre à la lame plus fine qu’une feuille de papier, il abat l’ennemi pourtant visiblement lié à un démon. Cecily apprend que c’est Luke lui-même qui a forgé ce sabre surprenant. Elle lui demande avec empressement de lui réparer son épée. Mais Luke refuse, arguant qu’il ne fabrique plus d’arme. Pourtant, elle insiste tant et tant qu’il lui propse un défi : qu’elle lui prouve être digne de son art et il lui réparera son épée. La tâche n’effraie en rien Cecily et l’aventure commence. Mais Luke découvre vite que la jeune fille est une vraie tête brûlée !
Avis.
« The sacred blacksmith » est un manga séduisant de prime abord, surtout pour ceux qui aiment l’univers fantasy. Tous les bons ingrédients sont là : monstres, héros séduisants etcharismatiques, mystères, secrets inavouables, un zest d'humour... Pourtant, le rythme du graphisme ne colle pas assez aux scènes d’action à mon sens et ne les détaille pas assez pour créer un suspense qui tienne le lecteur en haleine et donne l’impression d’une action fluide. On se heurte à l’aspect haché de ces scènes qui relatent malgré tout un scénario qui commence fort. Les héros sont d’un trait net et précis mais encore peu ébauché dans le sens où ils ressemblent à bien d’autres personnages de manga… Ceux qui n'apprécient pas de voir durer une scène de combat sur des pages et des pages seront probablement plus tolérants que moi !
Enfin, l'histoire laisse entendre que bien des choses sont à venir dans les prochaines tomes car les personnages gardent des secrets aussi lourds que le monde qu'ils cotoient.
En conclusion je dirai que la suite est attendue afin de voir si « the sacred blacksmith » mérite son succès nippon !