Editeur : Electronic Arts
Développeur : Sipcy Horse
Genre : Plate-forme – 1 joueur
Format : Ps3 & 360
Date de sortie : 16 Juin 2011 Installation Disque Dur : Non consulté
Alors que les joueurs sont fixés sur la sortie du remake The Legend of Zelda l’ocarina du temps sur 3DS, j’ai été également attiré par un titre peu connu des joueurs consoles, mais qui avait crée la surprise en 201 en établissant le genre « jeux de plate-forme » en première ligne dans le domaine du Pc, il s’agissait de : American Mc Gee’s Alice.
Ce jeu mettait en scène le personnage de Lewis Carroll dans un monde loin du long métrage féérique de Walt Disney, la pauvre enfant évoluait dans un univers sombre à la limite du gothique, bref un titre à ne pas mettre dans toutes les mains. Dix années se sont écoulées et voici qu’une suite débarque sur les consoles actuelles, mais le titre aura sa place dans votre cœur, comme la Reine du même nom ?
Un test, non
Contrairement à mes collègues des sites spécialisés, j’ai opté d’une manière différente pour cette critique, par ailleurs j’ai été déçu de certains sites qui ont « descendu » le titre ; mais chacun est libre de son opinion. Nous sommes tous fous ici. Quelque chose s’est détraqué au Pays des Merveilles, je pourrais résumer le scénario sur ces quelques mots.
Nous sommes en présence d’un jeu de plate-forme qui a des attraits similaires à un Mario-like, vous trouverez des passages secrets, quelques mécanismes à enclencher, bref toutes les bonnes vielles recettes du genre. J’ai reçu le titre seulement lundi, cependant je viens seulement de finir le premier chapitre qui recèle dix niveaux, à présent il est possible de remarquer les objectifs manquants. Plus de cinq heures pour boucler la première partie, pourtant j’ai mis du cœur à l’ouvrage, sans jeu de mots. De plus, le jeu American Mc Gee’s Alice est bien présent dans la boîte, vous devez inscrire un passe en ligne qui donne le droit de télécharger le premier opus gratuitement. Ne connaissant que de réputation ce titre, j’ai attaqué également ce jeu. On découvre une Alice qui a un caractère glacial, loin de l’innocence de sa suite où elle essaye vainement d’oublier son passé.
Je ne dévoilerais pas plus l’histoire de peur de perdre le lecteur dans l’oubli.
Déballage classique
Est-ce un principe écologique que l’éditeur propose qu’une pâle notice de deux pages, ainsi qu’un feuillet pour télécharger le jeu ?
Nous sommes complètement abasourdis par cette démarche, certes nous devons être des citoyens responsables, mais quand même !
Le prix du jeu s’élève à plus de 65 euros, alors pourquoi payer aussi si cher. De plus, nous avons droit déjà à du téléchargement. Des costumes et des armes supplémentaires et pour ceux qui achèteraient le titre en ocas, vous passerez par la case 800 point pour acquérir le premier jeu, vraiment bien sympathique leur démarche.
Les premiers pas dans la folie
On notera que l’éditeur a eu l’intelligence d’incorporer des doubleurs de qualité. Par ailleurs, on se souvient de Dante’s Inferno qui avait bénéficié également de ce traitement. A défaut d’avoir une notice, le premier niveau se déroule dans une maison de correction, avec la présence de plusieurs personnages identiques, signe d’un mauvais départ ? Non, le titre s’apparente presque au démarrage de Darkness, encore un jeu boudé par les critiques.
Vous dirigez Alice dans une Angleterre victorienne, pareille aux événements d’un meurtrier bien connu, il s’agit de Jack l’éventreur. Le rapport vous semble bizarre et pourtant, notre héroïne se battra avec une dextérité hors du commun. Elle lutte non seulement dans sa vie réelle dans cette maison remplie de rancune, mais l’action se déroule exclusivement dans son imaginaire. La réalité est un moyen de transition entre le premier opus et cette suite ; ainsi vous découvrirez votre « bienfaitrice » et le docteur et d’autres personnages. Chacun a une personnalité bien trempée et ceci jouera un rôle dans l’aventure.
Des icones de maison, des plumes, des bouteilles, des fioles représentent les souvenirs d’Alice. Ces éléments découvrent la vérité sur la perte de sa famille et des pensées des différents protagonistes.
L’aventure commence vraiment lorsqu’elle revient dans le pays des merveilles, l’endroit semble calme et paisible, particulièrement bucolique. Et pourtant le Chat du Cheshire vous sollicite de l’aide, vous négligez ses avertissements et quelques instants plus tard, la statue verse des larmes de sang qui se transformeront en ennemis. Le bestaire est à se méprendre à du Splatterhouse, mais cessons cette cruelle comparaison. Des vis en adversaire, des poupées maudites, … nous sommes bien loin des univers enfantins.
Le PC tente de s’incruster sur la console
Le studio Spicy Horse a eu le mérite de découvrir Alice sous un nouveau jour. Par contre, la prise en main reste classique. Et comme tout jeu de plate-forme, le titre garde des points faibles, venant d’un monde PC, Alice n’arrive pas à rivaliser face à la référence Mario 64, pire des problèmes de caméra entachent l’univers. Combien de fois, on chute dans le vide, de belle manière sous forme de papillons, certes mais cela me fait bien enrager.
Le gameplay peut plaire sur le Pc, mais sur les consoles, il existe une sérieuse concurrence et en particulier sur les consoles de Nintendo. Par ailleurs, il est regrettable que ce titre ne soit pas également converti pour la Wii, cela aurait donné un cachet plus adulte dans la ludothèque de la machine, mais bon.
Un bon départ, non ?
Après avoir joué depuis deux jours comme un fou, voici ma première analyse avant un test final quand j’aurais vraiment bien profité du jeu à fond, mais aussi que je termine les deux titres. Bien entendu, il existe plusieurs niveaux de difficulté et les succès qui suivent à vos exploits.
Etant seulement au chapitre 2, je n’ai pas attendu les critiques des autres sites. Malgré un moteur bien vieillissant, Alice Retour au pays de la folie a le don de plonger le joueur dans une « doux » univers et c’est bien là sa véritable force, l’ambiance.
La bande sonore montre la splendeur cauchemardesque, j’utilise un casque spécifique, en effet des groins (de cochons) sont des items bien particuliers, de plus ils sont bien planqués, utilisez bien la caméra et prêtez bien l’oreille.
La caméra n'est un problème que si l'on ne la place pas correctement avant l'action (baston ou plateforme).En gros on peut « bouriner » mais avec un minimum de préparation. Les textures s’affichent pas assez rapidement en dépit de l’installation du jeu sur le disque dur. Les traces de sang me rappellent la scène de Stanley Kubrick The Shinning, de plus l’ensemble graphique ne rivalise pas face aux dernières productions, mais est-ce une démarche voulue par les concepteurs pour qu’on puissent s’immerger plus facilement ? Il s’agit vraiment d’une habitude bizarre mais comme nous sommes dans la folie d’Alice, alors plongeons avec Délice.
Alice premier du nom
Ce jeu sorti en 2001 a été retravaillé pour nos écrans, le format s’apparente à du 16/9 ième. Vous déplacez Alice dans le pays des merveilles à la sauce gothique. Pas de notice, ni de didacticiel, vous êtes immergés directement dans l’action, sans scène cinématique de synthèse, juste avec le moteur du jeu. Les premières images me font penser à un jeu N64, cependant le titre montre de belles qualités graphiques. On dirait que ce titre utilisait au maximum la carte graphique des Pc.
L’aventure se déroule à la manière d’un jeu de plate-forme mais plus agrémenté d’énigmes corsées comme l’utilisation dans l’ordre des leviers dans un château dans le ciel. Vous risquez d’avoir les méninges sérieusement perturbés, tout en gardant une ambiance sombre doté d’un gameplay simple et efficace.
Alice utilise plusieurs type d’armes dont le fameux poignard, ainsi que des lancers de cartes qui utilisent une jauge bleue, de la magie en quelque sorte. L’autre jauge concerne la santé physique de notre héros.
Par ailleurs, un mode triche sur des anciennes vidéos montrait que le joueur pouvait obtenir la vie infinie, ainsi qu’une puissance accrue. Pour l’instant, je n’ai pas vu ce système sur la conversion.
Il est conseillé d’attaquer ce premier opus, mais attention ce titre s’adresse aux esprits torturés, vous ne ferez pas forcément des cauchemars, mais l’ambiance joue un rôle important avec une réalisation tout à fait correcte.
Pour l’instant ; j’ai réalisé seulement trois niveaux, et je suis également conquis par ce titre.
La folie se termine par un happy end ? Syndrome EA
N’ayant pas encore terminé les deux jeux, je donne malgré tout un avis favorable. Certes, on notera que les actions demeurent souvent similaires, mais les titres se dévoilent déjà par l’ambiance et non de jeter de la poudre aux yeux.
Tout comme Dante’s Inferno, nous avons une histoire bien solide avec des personnages attachants. On veut suivre à tout prix le prochain épisode, en effet Alice se déroule à la façon de recueils.
Malgré les nombreux points noirs sur la réalisation technique sur la suite, le jeu EA semble être victime d’une malédiction. Pourquoi nous avons un attrait immédiat avec tout un ensemble intéressant mais qui souffre de trop de comparaison et de limite technique. Est-ce que le concepteur a eu le couperet sur la gorge afin que le titre sorte dans les temps ?
A l’heure actuelle, je suis assez pris par le travail, ainsi que les différentes tâches dans mon domicile. De plus, vous aurez droit à deux prochains tests sur des titres DS. J’espère peut-être qu’une petite vidéo pourrait s’incorporer au sein de ce texte.
L’atmosphère du jeu demeure l’attrait principal et il est vrai que le titre sort des sentiers battus en proposant une aventure complètement déjantée et revisitée d’Alice au pays des merveilles. Certes les premiers tests démontent le jeu, mais les journalistes ont-ils gardé leur cœur d’enfant ?
A suivre....
Dernière édition par Mortback le Mer 22 Juin 2011 - 18:35, édité 2 fois