Cadeau d'Ana pour le 09 décembre :
La légende de saint Nicolas n'a rien à voir avec celle de Hans Trapp ou Jean de Trapp selon les écrits mais c'est un personnage qui le suit depuis des siècles comme son exact opposé : si saint Nicolas récompense les enfants sages, Hans Trapp punit les garnements !
Pourquoi ?
Vers la fin du 15e siècle vivait, à la cour de l'électeur palatin Philippe, le Thuringien Hans Trapp.
Vain, téméraire et débauché, il n'agissait que par la ruse et la cruauté et passait pour avoir acquis un ascendant complet sur son seigneur et maître, au moyen de philtres et de charmes sataniques. Non content de
l'empire qu'il exerçait, il voulut s'enrichir d'un seul coup. A cet effet, usant de son influence, il spolia l'abbaye de Wissembourg de ses forêts de ses châteaux, de ses villages, de ses droits, franchises et
privilèges. En présence de tous ces méfaits et de nombreux autres que je passe sous silence, la cour de Rome perdit patience. Il fut cité devant le tribunal apostolique et frappé d'excommunication comme sacrilège.
Repoussé de tous côtés comme un maudit, il se retira dans le repaire qu'il s'était fait bâtir au haut du Geisberg et vécut loin de toute société humaine, comme une bête fauve que chacun fuit. La solitude fit naître en
lui des goûts hors nature, contre lesquels il ne chercha pas à réagir : il était obsédé du désir de manger de la chair humaine et n'attendait qu'une occasion propice. Un jour, apercevant dans la campagne un jeune pâtre de dix ans, il tombe sur lui à l'improviste, le transperce de son épée, le traîne dans sa retraite et là, après l'avoir découpé en morceaux, il se met à la faire cuire; mais, tout à coup, il tombe
foudroyé à côté du monstrueux repas qu'il était prêt à dévorer; la justice divine n'avait pas voulu permettre l'achèvement d'un tel forfait.
Depuis ce temps, Hans Trapp est resté légendaire et, même de nos jours, il a conservé l'horrible privilège d'effrayer les enfants pour leur tendre chair desquels il éprouvait tant d'avidité (source : les chartes
originales de la ville de Wissembourg, reprises par Prosper Baur dans Légendes et souvenirs d'Alsace.)
La légende de saint Nicolas n'a rien à voir avec celle de Hans Trapp ou Jean de Trapp selon les écrits mais c'est un personnage qui le suit depuis des siècles comme son exact opposé : si saint Nicolas récompense les enfants sages, Hans Trapp punit les garnements !
Pourquoi ?
Vers la fin du 15e siècle vivait, à la cour de l'électeur palatin Philippe, le Thuringien Hans Trapp.
Vain, téméraire et débauché, il n'agissait que par la ruse et la cruauté et passait pour avoir acquis un ascendant complet sur son seigneur et maître, au moyen de philtres et de charmes sataniques. Non content de
l'empire qu'il exerçait, il voulut s'enrichir d'un seul coup. A cet effet, usant de son influence, il spolia l'abbaye de Wissembourg de ses forêts de ses châteaux, de ses villages, de ses droits, franchises et
privilèges. En présence de tous ces méfaits et de nombreux autres que je passe sous silence, la cour de Rome perdit patience. Il fut cité devant le tribunal apostolique et frappé d'excommunication comme sacrilège.
Repoussé de tous côtés comme un maudit, il se retira dans le repaire qu'il s'était fait bâtir au haut du Geisberg et vécut loin de toute société humaine, comme une bête fauve que chacun fuit. La solitude fit naître en
lui des goûts hors nature, contre lesquels il ne chercha pas à réagir : il était obsédé du désir de manger de la chair humaine et n'attendait qu'une occasion propice. Un jour, apercevant dans la campagne un jeune pâtre de dix ans, il tombe sur lui à l'improviste, le transperce de son épée, le traîne dans sa retraite et là, après l'avoir découpé en morceaux, il se met à la faire cuire; mais, tout à coup, il tombe
foudroyé à côté du monstrueux repas qu'il était prêt à dévorer; la justice divine n'avait pas voulu permettre l'achèvement d'un tel forfait.
Depuis ce temps, Hans Trapp est resté légendaire et, même de nos jours, il a conservé l'horrible privilège d'effrayer les enfants pour leur tendre chair desquels il éprouvait tant d'avidité (source : les chartes
originales de la ville de Wissembourg, reprises par Prosper Baur dans Légendes et souvenirs d'Alsace.)