[Critique] Nura, le seigneur des Yokaï

Titre : Nura le seigneur des yokai
Titre original : Nurarihyon no Mago
Auteur : Hirsoshi Shiibashi
Editeur français : Kana
Collection : shonen
Première parution France : 2011
Nombre de tomes français : 6
Nombre de tomes japonais : 19 (série en cours)
Adaptation : série animée 2x26 épisodes


Résumé.


Rikuo Nura est un garçonnet de 8 ans et comme tous les enfants de son âge, il aime s’amuser avec ses amis et mener une vie de jeux et d’amusements.




Mais les choses ne se présentent pas aussi facilement pour lui… Son grand-père, Nurarihyon est un yokaï aussi l’enfant a-t-il hérité d’une part de sa nature de démon et pire encore : la demeure familiale dans laquelle vit Rukio avec sa mère humaine et son papy excentrique et démon, est un repère infesté par les yokaï qui ont donné leur allégeance à Nurarihyon et sa descendance. Rukio refuse de prendre la suite de son grand-père et de nier sa nature humaine pour dominer le monde des yokaï. Le destin ne va pourtant pas lui laisser le choix longtemps. Car certains yokaï souhaitent combattre la puissance des Nurarihyon, soit pour eux-mêmes, soit pour d’autres familles liées au monde souterrain. Et lorsque Rukio réalise que ceux qu’il aime sont leurs cibles, il accepte ce qu’il est et laisse sa part démoniaque prendre le dessus.




Ainsi donc, lorsqu’il le faut, Rukio, se transforme en un démon qui garde une apparence très humaine mais dévoile une grand puissance. Ce n’est que grâce à ça et au soutien des yokaï fidèles à sa famille que Rukio pourra devenir le successeur de son clan sans perdre ce qui lui est cher. Mais les ennemis sont légion !







Avis.


« Nura le seigneur des yokaï » est un bon shonen en ce sens qu’il recèle tous les ingrédients indispensables du genre. On a un jeune garçon comme héros, l’idée qu’une quête initiatique semée d’embûches et d’ennemis farouches, une ambiance entre action et comédie, un dessin défini de chaque protagoniste sur des décors soignés.




Mais à cela s’ajoute une touche intéressante qui démarque un peu le titre de ses pairs : les démons ! Pour ma part, le plus séduisant reste le travail de détail d’Hiroshi Shiibashi concernant le traitement graphique des yokaï. Ce sont tout de même les éléments les plus importants de l’histoire après le héros et on peut dire que le lecteur est servi ! Le folklore japonais avec sa définition et l’apparence arrêtée des démons par des écrits anciens est ici respecté à la lettre et c’est un vrai plaisir de voir le contraste entre ces monstres et le monde des humains.




L’action est menée tambours battant dès les deux premiers tomes (sortis en même temps d’ailleurs) et on salive en attendant les suivants. Le monde des yokaï est surpeuplé et on ne sait jamais lequel va venir chercher des noises au jeune Rikuo !




L’ensemble reste prometteur et réjouissant, on s’amuse beaucoup en lisant cette série et puis on apprend pas mal de petites choses sur le folklore nippon, ce qui ne gâche rien. En bref, on apprécie de voir grandir Rikuo entre ces défis quotidiens et l’insupportable compagnie de son grand-père et des yokaï qui ne le laissent pas souvent tranquille mais qu’il est seul à voir (imaginez à l’école…). Du rire, du suspense, de l’action, une chouette mise en page et un rythme qui ne s’essouffle pas…à suivre de près !







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