[Critique] GOLD

Ça vous dira peut-être quelque chose car les chansons les plus connues de ce groupe ont eu droit à un coup de peigne « mode » grâce à l’amitié artistique entre le chanteur de Gold et ce lui du groupe Images, deux groupes des années 80 donc mais c’est de Gold que je vais vous parler !





Formation retenue :



Emile Wandelmer : chant, guitare rythmique
Lucien Crémadès : guitare, chœurs
Alain Lorca : basse, chœurs
Bernard Mazauric : claviers
Etienne Salvador : batterie

Gold est donc un groupe français qui a vu le jour à Toulouse. Au départ, le moteur c’est Francis Delmas, un accordéoniste qui jouait un peu partout avec ses potes dans la région sous le nom de « Goldfingers », vous reconnaîtrez les fans de James Bond ^ ^. Ils ont pas mal bougé dans les années 60 et 70 faisant souvent des reprises dans des mariages, des bals, des festivals etc…

Et puis Delmas décide de raccourcir le nom en GOLD, une bonne idée !

En 1974, deux nouveaux venus intègrent Gold, Jean-Jacques Dourmel et Vincent Guion et la tendance file sur les textes en anglais ayant un sens, offrant une voix aux évènements du monde. Un 45 tours puis un autre et l’idée de l’album s’impose toute seule ou presque, Vincent Guion y a mis beaucoup du sien…

En 1982, le premier album de Gold sort donc avec un bon single qui est resté comme un bon succès, « Le Train de mes Souvenirs ».

Mais c’est surtout en 1984 que la popularité cogne à la porte de Gold avec le retentissent succès du single « Plus près des Etoiles ».


Pochette version régionale d'abord ^ ^


"Ils ont quitté leur terre
Leurs champs de fleurs et leurs livres sacrés
Traversé les rizières
Jusqu’au grand fleuve salé
Sans un mot sans un cri
Ils fermé leur visage de miel
Les yeux mouillés de pluie
Les mains tendues vers le ciel
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d’argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l’abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu’avant
Au pied des murs de pierre
Ile ont brûlé leurs dragons de papier
Refermé leurs paupières
Sur les chenilles d’acier…[...]
Mais dans leurs yeux mi-clos
Le soleil brille encore… »





Cette chanson est écrite en pensant aux Boat People venus de l’ancienne Indochine, ravagée par la guerre et les dictatures communistes. Le timbre de voix étonnant d’Emile Wandelmer, aigu et doux à la fois est une massue dans la masse du top 50, ce qui place cette chanson bien rythmée, à la mode avec claviers, synthés et paroles signifiantes à la seconde place du hit parade du fameux Top 50 dans lequel elle restera classée 24 semaines ! Les membres de Gold étaient prudents : ils ont d’abord testé ce 45 tours en région puis, le succès aidant ont investit pour une diffusion nationale.





1985 : un nouveau single fait mouche, « Capitaine Abandonné » qui fait aussi des ravages dans le Top 50 de février 1985 à juillet 1986 ! Cette fois-ci la rythmique est très proche et la formule dans son ensemble également mais le texte rend hommage aux grandes stars du sport ayant essuyé des revers cuisants. Alors que le succès de ce titre s’épuise un peu, « Ville de Lumière » arrive. 1986 est l’année d’une tournée qui emmène Gold partout en France mais aussi en Belgique et en Suisse.