On dirait que les grands artistes qui ont connu la gloire dans les années 80 reviennent sur le devant de la scène, comme si nous avions un phénomène de Vintage.
Pourtant, ces groupes et autres artistes sont toujours vivants, ils ont pris leur temps pour vivre de merveilleux moments avec leurs proches.
« Pour nous, chaque nouvel album est le meilleur », se plaît à répéter Dave Gahan depuis plus de trois décennies. Et la révélation cette semaine de « Delta machine », le 13e album de Depeche Mode ne déroge pas à la règle.
Ce treizième album démontre que le groupe britannique, orfèvre de « Just can get enough » ou « Personal Jesus » peut poursuivre, voire réinventer, le mythe aux 100 millions d’albums vendus dans le monde.
À l’instar de David Bowie ou de My Bloody Valentine récemment sortis de leur réserve pour faire de 2013 l’année des grands retours inattendus, le trio new wave montre qu’il en a encore sous la plume et sous les touches de son synthé. Mais le Depeche Mode, prêtre de « Enjoy the Silence », affiche désormais clairement la couleur, s’éloignant un peu de l’étiquette synthpop, courant musicale qu’il a lui même initié.
Le titre de l’album « Delta Machine » et la pochette du disque constituent des références non voilées au delta blues, genre musical électro-blues originaire du Mississippi. Ainsi le trio se revendique désormais clairement d’un courant qui s’éloigne (un peu) des tubes de sa discographie. Et c’est tant mieux.
Le timbre baryton et sans faille de Dave Gahan, toujours aussi profond, prend toute son ampleur dans l’interprétation blues de « Heaven » ou « Shoohe my soul ». Et s’amuse sur « Angel » dans une rythmique percutante qui n’est pas sans rappeler celle de « Wrong » titre magistral sorti sur le dernier opus du groupe (le décrié) « Sounds of the Universe ». Car toute la force de Depeche mode est de réaffirmer constamment une patte musicale qui les rend reconnaissable entre mille accords. Un secret que détient Martin Gore, historiquement chargé de l’écriture et de la composition (sauf quelques rares exceptions). Pour la musique, il prône cette fois-ci le brut, le minimaliste comme sur « Secret to the End » « Broken » ou « Slow ». Pour le texte, l’influence de la foi, de la religion et d’une quête de liberté qui passe par la spiritualité s’impose. Pour un album tout en déclinaisons.
Depeche mode entamera une tournée mondiale à partir du mois de mai qui cette fois-ci ne fera pas escale dans l’Est, laissant aux chanceux qui ont vécu le concert de 2009 à Nancy, le souvenir d’un moment exceptionnel
(Différentes informations du site L'Est Républicain/Lisa Lagrange)
Pourtant, ces groupes et autres artistes sont toujours vivants, ils ont pris leur temps pour vivre de merveilleux moments avec leurs proches.
« Pour nous, chaque nouvel album est le meilleur », se plaît à répéter Dave Gahan depuis plus de trois décennies. Et la révélation cette semaine de « Delta machine », le 13e album de Depeche Mode ne déroge pas à la règle.
Ce treizième album démontre que le groupe britannique, orfèvre de « Just can get enough » ou « Personal Jesus » peut poursuivre, voire réinventer, le mythe aux 100 millions d’albums vendus dans le monde.
À l’instar de David Bowie ou de My Bloody Valentine récemment sortis de leur réserve pour faire de 2013 l’année des grands retours inattendus, le trio new wave montre qu’il en a encore sous la plume et sous les touches de son synthé. Mais le Depeche Mode, prêtre de « Enjoy the Silence », affiche désormais clairement la couleur, s’éloignant un peu de l’étiquette synthpop, courant musicale qu’il a lui même initié.
Le titre de l’album « Delta Machine » et la pochette du disque constituent des références non voilées au delta blues, genre musical électro-blues originaire du Mississippi. Ainsi le trio se revendique désormais clairement d’un courant qui s’éloigne (un peu) des tubes de sa discographie. Et c’est tant mieux.
Le timbre baryton et sans faille de Dave Gahan, toujours aussi profond, prend toute son ampleur dans l’interprétation blues de « Heaven » ou « Shoohe my soul ». Et s’amuse sur « Angel » dans une rythmique percutante qui n’est pas sans rappeler celle de « Wrong » titre magistral sorti sur le dernier opus du groupe (le décrié) « Sounds of the Universe ». Car toute la force de Depeche mode est de réaffirmer constamment une patte musicale qui les rend reconnaissable entre mille accords. Un secret que détient Martin Gore, historiquement chargé de l’écriture et de la composition (sauf quelques rares exceptions). Pour la musique, il prône cette fois-ci le brut, le minimaliste comme sur « Secret to the End » « Broken » ou « Slow ». Pour le texte, l’influence de la foi, de la religion et d’une quête de liberté qui passe par la spiritualité s’impose. Pour un album tout en déclinaisons.
Depeche mode entamera une tournée mondiale à partir du mois de mai qui cette fois-ci ne fera pas escale dans l’Est, laissant aux chanceux qui ont vécu le concert de 2009 à Nancy, le souvenir d’un moment exceptionnel
(Différentes informations du site L'Est Républicain/Lisa Lagrange)