Déambuler, victime en puissance au fil des allées d’un hôpital psychiatrique en perdition. Courir, terrifié pour échapper aux hordes de zombies qu’il n’est plus question d’affronter. Se faufiler au détour des couloirs d’une station spatiale…, bref la peur au ventre à l’image du film Alien, l’année 2014 semble bien marqué le retour d’un genre négligé par Capcom, auteur de la saga de Resident Evil.
Petites productions indépendantes ou projets à grand budget de studios bien installés, les survival-horror ont à nouveau le vent en poupe. La recette traditionnelle – un héros confronté à un danger mortel auquel il devra faire face dans un contexte de manque généralisé (d’armes, de nourriture, de médicaments…) semble retrouver la faveur des développeurs, après une domination sans partage des jeux d’action horrifique.
Si le héros de ces aventures peut faire usage d’une arme ; le cœur de l’expérience se situe ailleurs : il se cache dans la tension permanente que le titre veut imposer dans l’ingéniosité dont il faut faire preuve pour se sortir des pièges auxquels le joueur vit les émotions à fleur de peau. Tout cela avec un réalisme que les progrès de la technologie ont affûté. Désormais, le sentiment de Peur se rapproche encore plus de la « réalité » de nos cauchemars.
Qu’ils se nomment Outlast (disponible sur PC et PS4), Daylight, Long Night ou encore Conjuring House ; ils sont quelques-uns à chercher la formule magique du grand frisson qui participe au moins autant du mal rencontré que de l’adhésion du joueur aux personnages qu’il sera amené à rencontrer.
Une formule que pourrait bien trouver l’un des pères fondateurs du genre, le Japonais Shinji Mikami (créateur des premiers Resident Evil) livrera sa propre vision de la terreur dans « The Evil Within », extrêmement prometteur, le 29 août prochain.
Sinon, replongez-vous dans les anciens titres comme Alone in the Dark ou bien rejouez sur Wii avec Projet Zéro2.
L’année du grand frisson ; qui sait ?!