Désolé du retard, normalement c'est samedi mais ca risque d'être dure donc voila.
Bon j'ai beaucoup de mal pour choisir les albums à présenter mais celui-ci à fait son trou mais c'est naturellement que je vous présente ce très bon groupe franco-américain. J'aurai pu vous expliquer avec mon médiocre phrasé comme quoi ce groupe de country nous accroche facilement, imprégnant ce son fait d'harmonica, de banjo, de contrebasse. Mais j'ai trouvé bien plus simple avec cette arcticle des inrocks très bien fait:
Artiste : Moriarty
Album : Gee Whiz but This Is Lonesome Town
# : 1er
Année de sortie : 2007
Style : Country
Moriarty - Jimmy
Lien deezer pour écouter l'album en entier
Enjoy
:$siffle:
Bon j'ai beaucoup de mal pour choisir les albums à présenter mais celui-ci à fait son trou mais c'est naturellement que je vous présente ce très bon groupe franco-américain. J'aurai pu vous expliquer avec mon médiocre phrasé comme quoi ce groupe de country nous accroche facilement, imprégnant ce son fait d'harmonica, de banjo, de contrebasse. Mais j'ai trouvé bien plus simple avec cette arcticle des inrocks très bien fait:
Artiste : Moriarty
Album : Gee Whiz but This Is Lonesome Town
# : 1er
Année de sortie : 2007
Style : Country
Les Inrocks a écrit:
Au coin du feu et de la bougie, les chansons hors du temps des
Franco-Américains de Moriarty, protégés de Jérôme Deschamps.
Pour bien
faire, il faudrait que Wim Wenders recommence à faire du cinéma. Un road-movie
américain fantasmé par un Européen. Dans la scène de la ville fantôme, un
groupe de cinq musiciens fait danser les revenants. Ils s’appellent Moriarty,
ils sont Franco-Américains, mais leur musique est plus américaine que
française. Disons qu’elle semble venir de l’époque où les parents des
Américains se souvenaient de l’Europe. Moriarty fait claquer les cordes (de
guitares, de contrebasse) comme jadis, avant l’invention des accords. Ils
chantent – ou plutôt elle – comme si la voix était un instrument (au croisement
d’un violon et d’un harmonica), avant l’invention des instruments.
On ne
leur a pas encore installé l’électricité, alors ils se serrent autour du feu,
feu de cheminée plutôt que feu de camp. Inspirée par la country, le folk, le
blues, le vaudeville et le cabaret (un opéra de quat’pences ?), plein de choses
sauf le rock, leur musique est une projection. Moriarty fixe la litière du
hamster et voit apparaître une plaine à bisons. Ils se lancent dans un grand
voyage au grenier, pour faire tourner les tables et écouter craquer les
charpentes. La ville perdue dont il est question dans le titre, ils ne la
visitent pas en touristes, ils la construisent eux-mêmes.
Ce qui distingue Moriarty du troupeau des groupes
français inspirés par les racines de la musique US, c’est : 1) ce qu’ils font
de leurs instruments – la batterie est une vieille valise, ils ont aussi une
guimbarde, un kazoo et parfois quand ils jouent un morceau, on dirait qu’ils
sont en train de réparer les instruments ; 2) ils dépassent l’exercice de style,
avant de jouer de la musique de genre, ils jouent de la musique tout court ; 3)
Moriarty ne sonne pas comme une chanteuse accompagnée de musiciens, mais plutôt
comme un groupe d’instrumentistes, dont l’une est chanteuse ; 4) leur musique
évoque des paysages, mais plus encore des climats – à partir de la dynamique
lancinante des musiques blanches américaines, Moriarty tend à l’abstraction, au
rêve, à l’absence. De la country en lévitation, de la countryogi.
Moriarty - Jimmy
Lien deezer pour écouter l'album en entier
Enjoy
:$siffle: