Sans foi ni loi, abordant fièrement nos différences, cherchant toujours un moyen d'arriver à nos fins, n'écoutant nul autre voix que la nôtre, ne jurant honneur et loyauté qu'envers notre Code, nous sommes Pirates...
Ainsi chaque Pirate doit se comporter, ainsi je doit me comporter moi, le capitaine Jack Irrow, pirate depuis 25 ans. 25 ans de navigation, 25 longues années de combats, de trésors, de femmes, de cicatrices. Je regarde l'horizon incertain de l'avenir, le vent joue dans mes cheveux longs, mon regard se promène sur la ligne d'horizon en quête d'un signe. Mon drapeau résiste fièrement aux vents marins, mon équipage nettoie le bateau, joue aux cartes, chante, vit mais moi je connaît l'histoire, chaque nuit, chaque nuit depuis 5 ans, je repense à ce jour, ce jour où je devint le maudit des flots...ce jour où je devint Seigneur des Pirates.
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C'est par une journée ensoleillé semblable à celle-là que je me balance paresseusement sur mon hamac, rhum à la main et jambes croiser, chapeau sur le côté, sabre à portée de main. La porte de ma cabine s'ouvre à la volée, je renverse la moitié de mon rhum par terre et regarde la personne responsable de ce malheur, c'est un des mousse, son regard m'informe qu'il à une excellente nouvelle, il m'annonce que l'île de Persé est en vue. Je me précipite dehors pour vérifié et mon regard est immédiatement attiré vers une immensité terrestres, joyaux de la vie, l'île de Persé est légendaire, on dit qu'elle renferme un pouvoir puissant, terrible mais majestueux, un pouvoir qui permet d'exaucer chacun de nos rêves. J'ordonne de faire cap sur ses plages et retourne dans ma cabine me préparer, je prend mon sabre, mon pistolet, mon chapeau et ma bouteille de rhum à moitié vide puis-je retourne sur le pont, là, j'attend fébrilement que le bateau s'approche. Une fois suffisamment prêt, je monte dans une chaloupe avec 5 de mes hommes et nous ramons vers le sable. Posant pied à terre, j'ai l'étrange sensation que lorsque je repartirai de l'île, rien ne sera plus comme avant. J'étais loin de me douter de la véracité de ma sensation.
On explore une partie de l'île pendant 4 heures et nous en déduisons qu'elle n'a pas d'humains susceptible de nous aider ou de nous tuer. J'ordonne à mes hommes d'aller chercher le reste de l'équipage, moi, je reste sur la plage, admirant les palmiers, le sable blanc, l'eau d'un bleu azur, c'est alors que je voit une étrange forme apparaître à la lisière de la forêt. Pensant d'abord à un excès de rhum, je détourne la tête mais la forme est toujours là. Je décide donc di aller, m'aventurant au cœur de la forêt, marchant droit devant moi, la plage disparut vite pour laisser place à une végétation dense. Je fait un pas de trop qui me fait chuter dans un trou, l'atterrissage est douloureux mais pas dangereux, je me relève, m'écorche la main sur le tesson de ma bouteille de rhum qui venait de ce briser, un juron plus tard, je reprend ma route, la forme est toujours présente, elle est vaguement humaine, sans plus. Je poursuit mon chemin, l'obscurité me force à me fier à la faible lueur de la forme. Au bout de 10 minutes, j'arrive dans une immense caverne remplie de pièces d'or, des colonnes semblent maintenir la caverne en place, au milieu, une immense table avec un livre posé dessus. Je m'approche, je ne sentait aucun danger, la forme avait disparut à l'instant même ou je découvrit ce lieu.
J'ouvre lentement le livre devant moi, je ne comprend pas la langue dans laquelle il est écrit. Je referme le livre, c'est alors que la forme réapparut, mais bien plus humaine, on aurait dit une femme jeune, magnifique, brune. Elle me parle, sa voix semble chanter chaque mot qu'elle me dit, elle m'explique que je suis son destin comme elle est le mien, je ne la comprend pas, elle me dit que je comprendrai assez vite. Elle s'approche de moi, m'embrasse tendrement et disparaît, je sens une chose étrange naître au fond de moi.
Par intuition, j'ouvre de nouveau le livre et chaque mot qui était alors inconnue jusque là, devint clairement lisible. Je commence à lire le livre quand mon sang provenant de ma coupure avec le tesson tombe sur le livre, ce dernier semble absorber totalement le liquide, le livre se referme de lui-même, s'illumine et une puissante lumière blanche m'enveloppe, je ne peux pas bouger, la lumière est à la fois chaude et blanche, je commence à sentir que la lumière rentre en moi, par le nez, la bouche, les yeux, les oreilles, je ne peux pas bouger, soudain, la douleur arrive, je sens la lumière devenir un liquide et couler en moi, prendre possession de moi, je crie, je hurle mais rien ni fait, la douleur persiste jusqu'à ce qu'elle disparaît aussi rapidement qu'elle était venue. Plein de sueur, je me relève, m'essuie le front, la forme revint, me regarde et me dit que je suis devenu comme elle, un être à part, unique, voué à servir le bien ou le mal selon ce que j'aurais choisit, voué à vivre une vie nouvelle. Elle me dit aussi que désormais, je suis liée à l'océan, liée à l'eau. Qu'une fois l'île de Persé quitté, je ne pourrais plus jamais mettre pied à terre sous peine de connaître une horrible douleur, je doit vivre sur l'eau pour toujours mais en contrepartie, je suis le Seigneur des Pirates.
Je lui dit que je ne la croit pas, elle sourit et m'affirme que je réaliserai une fois l'île hors de vue. Elle me dit que maintenant, je peut partir, je doit partir, qu'elle reviendra me voir dans mes rêves afin de me guider sur le chemin que j'ai choisit. Un escalier surgit de nul part et monte vers la surface de l'île, je me dépêche de le prendre et une fois toutes les marches montées, je me retrouve sur la plage, devant le regard ahuri de mes hommes. J'ordonne de remonter dans la bateau, quelque uns proteste, j'étouffe les protestation d'un simple regard. Mes hommes remontent dans le bateau, craignant un danger au vue de ma réaction.
Le bateau met les voiles en direction de l'inconnu, le tout étant de partir loin de l'île. Je m'enferme dans ma cabine, m'efforçant d'espérer me réveiller de ce cauchemar. Finalement, après 1 heure seul, je réalise qu'en effet, je ne suis plus comme avant. Je vais sur le pont, ordonne d'aller vers l'île civilisé la plus proche. Le voyage dure 2 jours, pendant 2 jours je ne cesse d'attendre la forme, mais rien. C'est alors que la ville fut en vue, nous accostons, les citoyens nous accueillent à bras ouvert, étrange, j'ordonne à tout mes hommes de prendre du bon temps, je met bien à terre, c'est alors qu'une douleur horrible s'empare de moi,, me serre les entrailles, je respire avec difficulté et c'est tant bien que mal que je remonte sur le navire. Aucun de mes hommes ne m'a vus, tant mieux. Je réalise enfin la portée des événements, je ne suis plus capable de marcher sur terre sans éprouver une vive douleur, mais suis-je vraiment le Seigneur des Pirates? Il semblerait, en entrant en ville, normalement, nous, les Pirates, nous sommes froidement accueillie mais là, les gens nous acclamaient, je pensais à une erreur de leurs part mais apparemment non, je suis bien le Seigneur des Pirates, mes hommes me vouent un respect totale, je ne me sens bien qu'en haute mer, lorsque le vent gonfle les voiles de mon navire...
3 mois plus tard, mon équipage affronte un autre équipage. Même si nos nous sommes mutuellement endommager, le combat dût ce finir sur leurs navire, après un abordage rapide. En affrontant le capitaine du navire adverse, j'eut la révélation finale, j'étais bien le Seigneur des Pirates. Lorsque le capitaine fut tué de par ma main, tout les membres d'équipages restant me supplièrent de les prendre comme membre d'équipage. Je refusèrent, leurs corps sans vie nourrirent pendant des jours les requins...
Le soleil ce lève sur ce jour nouveau, je me tient sur la proue du bateau, pourquoi je vous ai raconté tout cela? Je ne sais pas...