Titre: Battle Royale
Titre Original: Batoru rowaiaru
Genre: Action-Seinen
Auteur: Masayuki Taguchi (dessin) Koushun Takami (scénario)
Éditeur français: Soleil
Nombre de volumes français: 15
Nombre de volumes japonais: 15 (terminé)
Première édition française: 2003
Résumé : Dans un pays sous un joug totalitaire appelé "République de l'Est", les adultes redoutent les adolescents, trop enclins à la violence. Pour se protéger, la loi Battle Royale est votée. Le principe de ce « jeu » est très simple : 50 classes de troisième sont choisies au hasard et envoyées dans des lieux isolés (une île en l'occurrence), et les élèves doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul survivant. Les 42 élèves de la classes de 3ème du collège de Shiroiwa se retrouvent engagés dans ce véritable "jeu de la mort" sans même savoir pourquoi.
Avis: Tiré du roman du même nom, Battle Royale est une œuvre violente, sombre, qui ne fait pas de cadeau au lecteur. Non seulement c'est très violent (le sang gicle, les tripes volent, les membres explosent) mais le manga comporte aussi des scènes pornographiques à l'instar du film et du roman. On peut comparer le joug totalitaire à une "sorte" de Japon futuriste où le gouvernement répond à la violence des jeunes par une plus forte violence encore. Mais toute cette violence des jeunes n'est elle pas dût à un gouvernement qui prime beaucoup trop sur le "soyez meilleurs les uns et les autres que vos voisins" et qui ne lâche pas assez la bride de ses étudiants?. A la lecture de ce manga, on s'interroge sur plusieurs points, allant même des fois à oublier la notion numéro 1 du manga, la survie avec la loi du plus fort. En effet, les élèves vont s'entretuer, certains s'aider mais tous ont un but, (sur)vivre. Les dessins sont très beau, les différents visages tous plus expressifs les uns des autres et on hésite parfois à continuer l'aventure pour l'unique raison d'avoir peur que le personnage que l'on a pris en affection ce retrouve avec une balle dans la tête à la page suivante. Un très bon manga que certains considèrent comme culte mais qui est à réservé à un public très avertit.