Titre : Le Chevalier d'Eon
Scénariste: Tô Ubukata (d'après son roman)
Illustrateur/mangaka : Kiriko Yumeji
Editeur français: Asuka
Nombre de volumes français : 7
Nombre de volumes japonais: 8 (en cours)
Première édition France: 2008
Résumé.
Paris, XVIIIe siècle. Dans les rues de la cité règne un vent de terreur : des jeunes filles vierges sont assassinées, victimes d'un culte qui laisse près des cadavres des poèmes inspirés des psaumes, écrits avec le sang des victimes. Elément peu doué, Eon de Beaumont est affecté à cette enquête avec son groupe de la police royale mais ne trouve pas de piste valable. Du moins officillement... Car, en réalité, il travaille pour la police secrète de Louis XIV et garde les informations pour son souverain. Pourtant, lorsqu'un prêtre est soupçonné, la police arrive trop tard car une mystérieuse jeune fille lui a déjà fait justice. Selon les descriptions, elle est belle et manie l'épée avec une dextérité effrayante. Eon fait mine de déplorer cette justice aveugle, mais il sait bien qui elle est : c'est un peu de sa chair et de son sang, Lia, sa soeur, première victime des tueurs fanatiques dont l'esprit habite son corps et s'éveille pour accomplir sa vengeance...
Affrontement au sommet entre Lia et le chef de la police royale.
Eon garde précieusement son secret, ne répugnant en rien à offrir son corps à Lia pour les basses besognes. Mais lorsqu'il apparaît que les meurtres continuent et que de sérieuses menaces flottent sur la fille même du roi, Eon sent que la conscience de Lia s'agite de plus belle en lui...
Quand Lia se déchaîne ça démménage !
Avis.
Manga atypique, "Le Chevalier d'Eon" aborde l'adaptation d'un roman bien plus sombre sous un angle romanesque, se teinte parfois d'humour et de romantisme pour libérer l'atmosphère étouffante de son intrigue. La crasse des rues, la pauvreté d'esprit, la main mise de la religion sont omniprésentes sous le crayon virtuose de Kiriko Yumeji. Le lien qui existe entre le frère et la soeur reste complexe et secret pendant un long, très long moment et participe au suspense général sans occulter les points essentiels de cette histoire crapuleuse et sanglante.
Du frère ou de la soeur, lequel est-il le plus avide de vengeance ?
Bien que totale invention, on prend plaisir à voir des personnages réels être mêlés à une fiction qui se place en France, jusque dans les murs de Versailles, ce qui rappelle une valeur sûre de la japanime et du manga : "La rose de Versailles".
Le seul inconvénient est sans doute qu'il vaut mieux lire les tomes à la suite pour ne pas se perdre dans les détails de l'intrigue policière..
Des indices donnés par la prochaine victime : la fille du roi !
Paris, XVIIIe siècle. Dans les rues de la cité règne un vent de terreur : des jeunes filles vierges sont assassinées, victimes d'un culte qui laisse près des cadavres des poèmes inspirés des psaumes, écrits avec le sang des victimes. Elément peu doué, Eon de Beaumont est affecté à cette enquête avec son groupe de la police royale mais ne trouve pas de piste valable. Du moins officillement... Car, en réalité, il travaille pour la police secrète de Louis XIV et garde les informations pour son souverain. Pourtant, lorsqu'un prêtre est soupçonné, la police arrive trop tard car une mystérieuse jeune fille lui a déjà fait justice. Selon les descriptions, elle est belle et manie l'épée avec une dextérité effrayante. Eon fait mine de déplorer cette justice aveugle, mais il sait bien qui elle est : c'est un peu de sa chair et de son sang, Lia, sa soeur, première victime des tueurs fanatiques dont l'esprit habite son corps et s'éveille pour accomplir sa vengeance...
Affrontement au sommet entre Lia et le chef de la police royale.
Eon garde précieusement son secret, ne répugnant en rien à offrir son corps à Lia pour les basses besognes. Mais lorsqu'il apparaît que les meurtres continuent et que de sérieuses menaces flottent sur la fille même du roi, Eon sent que la conscience de Lia s'agite de plus belle en lui...
Quand Lia se déchaîne ça démménage !
Avis.
Manga atypique, "Le Chevalier d'Eon" aborde l'adaptation d'un roman bien plus sombre sous un angle romanesque, se teinte parfois d'humour et de romantisme pour libérer l'atmosphère étouffante de son intrigue. La crasse des rues, la pauvreté d'esprit, la main mise de la religion sont omniprésentes sous le crayon virtuose de Kiriko Yumeji. Le lien qui existe entre le frère et la soeur reste complexe et secret pendant un long, très long moment et participe au suspense général sans occulter les points essentiels de cette histoire crapuleuse et sanglante.
Du frère ou de la soeur, lequel est-il le plus avide de vengeance ?
Bien que totale invention, on prend plaisir à voir des personnages réels être mêlés à une fiction qui se place en France, jusque dans les murs de Versailles, ce qui rappelle une valeur sûre de la japanime et du manga : "La rose de Versailles".
Le seul inconvénient est sans doute qu'il vaut mieux lire les tomes à la suite pour ne pas se perdre dans les détails de l'intrigue policière..
Des indices donnés par la prochaine victime : la fille du roi !
