trois petits chats

Enseignement Norissien

Or il s'y intéressa tant qu'il prit son gourdin par le mauvais bout et ne l'assaillit que trop tard. Con sans trique, il fut bon pour prendre les devants sans veiller sur ses arrières.

Arrière qu'il est indispensable de protéger et pour cela le mieux est d'avoirun amis qui sera votre bouclier

Lié à lui d'amitié par un sceau inébranlable, le fuyard n'aura pourtant nul mal à lui emboîter le pas

Parce que l'amitié peut n'être qu'illusion et ainsi les hommes finissent par ne plus croire ses pairs

Perdue d'avance est la lutte intestine agitant les Hommes tétant le sein de Némésis, mais c'est forts du lait qu'ils tirent au pis qu'ils rendront justice de leurs perfides amis.

Amis qui n'auront pas fait leur preuve mais qui se nommeront comme tel afin de mieux pouvoir poignarder dans le dos celui qu'ils prétendaient soutenir quoiqu'il arrive

Rivé sur l'ombre fugace frôlant les bouleaux en fuyant le lieu, la victimae de ce sinistre credo n'enrage que plus profondément envers l'ecclésiaste, dont le nom lui échappe en un ultime râle provocateur, tandis que des griffes entament sa chair ébouillantée par la haine courant de son échine à ses membres.

Ambre brillant sous la lumière du soleil lui donnant l'aspet d'un perle de feu qui viendra se pendre autour du cou d'un femme qui ne l'utilisera que pour parraitre ignorant la véritable valeur de ce joyaux de flamme

Âme noire et corrodée, l'être sans nom toise l'arceau aux reflets de flammes tombant sur la poitrine de l'ingénue, son souffle n'apparaissant pas plus haut qu'un murmure lancé de tronc en tronc à jamais dans le sein des bois, et se repait des seuls cris perçant le mystère de la futaie nimbée d'ombres, échappant d'un réceptacle sans lèvres hurlant son désarroi depuis cette gorge si frêle et blanche qu'elle seule luit sous l'éclat de l'anneau de braise l'étranglant dans ce mouroir sylvain

Sylvain s'approcha de la dame au collier de feu dans l'epoir de pouvoir toucher cette vive lumière qui éclairais la gorge de la jeune femme une envie naissante dans son esprit; celle de lui prendre se bijoux qui semble si précieux masi au moment où il s'apprète à le saisir ses doigts se mettre à bruler, puni par le ciel d'avoir voulu comettre un tel sacrilège

Légèrement, la belle ingénue leva son bras droit, et l'apposant sur la main de l'impudent geignant apaisa ses maux, du moins virtuellement, accueillant le rictus de l'homme à l'agonie d'un doux sourire, qui s'il rappelait la compassion ne tarda à déformer les traits magnifiés de l'égérie, dont les lèvres bleuirent de même que sa carnation s'assombrissait, et semblait nécroser le membre enflammé du désormais captif , prostré, contraint à la génuflexion devant l'avatar d'ombre qui lui faisait front et apaisait les braises qui gagnaient sur son bras en noyant dans de cauchemardesques songes le voleur patenté.

Têtu comme une mule

Hululant aux cieux cachés par les cimes couvrant telle une voûte céleste ces catacombes aux étais de bois massif, l'homme sombrait dans un délire conscient, rêvait les yeux ouverts apposés sur l'entité informe qui s'était scellé à son corps par la chair et les flammes, sans toutefois la percevoir, qui se repaissait de son agonie en affichant une jouissance malsaine telle qu'éclairée par la seule lueur de l'arceau enflammé la scène offrait un tableau obscène de la situation.

Blême de nouveau, la succube rendit la liberté à sa proie, qui pourtant convulsait toujours sur les feuillages maculant le corridor sombre, les yeux fixes attestant d'une terreur folle hantant des songes dont il ne pourrait à jamais s'évader, alors que colporté par les pilonnes imposants de son mouroir le cri strident de la scie entamant l'un des étais sylvains trahit la présence de plus d'âmes encore dont elle pourrait se faire le fourreau avide. Le pied gracile, l'entité auréolée des lueurs spectrales de son collier embrasé s'engagea donc dans l'allée, sans bruissement, survolant l'humus avec légèreté et langueur, à la rencontre de l'origine de ce tumulte dont gageait sur l'origine la succube en faisant claquer sa langue contre ses dents, spectacle effrayant s'il en est tant la confrontation de cette image virginale avec la pesanteur de l'air entourant la bête aurait pu choquer la moindre âme saine d'esprit.

Irrémediblement la bête sui a travers les ages avait vieilli et gagner en puissance mais aussi en sagesse. de nombreuse ame avide de richesse avait péris sous sa main gracile que t'en homme recherchait mais que peux avait contempler. et ceux qui avait eu ce privikège ne pure jamais le raconter
@Ixidor j'aime beaucoup notre histoire

Terrible était sa légende... mais toujours plus d'âmes faibles affluaient dans son gué. Alors que jamais le temps n'apposa sa marque sur les traits de l'enfant dénudée à l'arceau de feu hantant de ses pas la forteresse sylvestre, elle se délecta du coeur tant de pères que de fils, de séniles que d'enfants, et perpétua son mythe alors qu'aux alentours le monde grandissait et brûlait sans que son existence d'ascète terrible n'en soit jamais perturbée. Jusqu'à ce qu'un jour, à l'orée de son temple végétal, une ombre, tristement banale mais pourtant résolue, se présenta, animée d'un feu intérieur aussi luisant que les perles saillant la gorge nue de l'égérie, qui percevant cette aura particulière depuis les tréfonds de son repaire exulta au point que son royaume branla un instant, fugace, mais assez intensément pour qu'à la lisière déjà les gueux, braquant leurs regards, n'esquissent un frisson en toisant le territoire perdu de la succube légendaire.

(j'ai considéré que tu as dit 'Irrémédiablement la bête...' )

Légendaire certe mais aussi redouté de part les nombreuses légende qui étaient raconté à tout les enfant dans le but de leur apprendre à obéir à leur ainées s'ils ne souhaitaient pas se voir offert à la bête qui rodait dans les bois En ce jour tous découvrir qu'il ne s'agissait pas de simple légende
@Ixidor sama mais c'est ce que j'ai écrit

Démettant son barda, l'homme à la silhouette aventureuse abandonna les artifices qui l'avaient appesanti tout du long de son périple jusqu'en cette orée, laissant niché au creux d'un tronc son épée et le ballot qui l'avait accompagné, ne gardant de son encombrant équipement qu'une rondache passée mais à l'oeil toujours rutilant, une cape détrempée par la pluie et un bâton dont il se ferait un appui parfait et de ce fait compagnon idéal dans ce royaume aux sols peu consistants. Quoiqu'il ressentit les fluctuations de ce royaume s'agitant sous les soubresauts de leur reine noire, l'homme ne perdit un instant, et s'engagea au coeur de la forêt, le pas lent mais prudent, scrutant des racines aux cimes les magnifiques étais baignés dans des ténèbres s'accentuant à mesure qu'il se perdait dans un dédale exsudant la mousse fraîche et une puanteur viscérale mêlées.

les feuille sur le sol craquaient à chacun de ses pas etl'on entendaient plus que ce bruit si léger procurant une atmosphère étrange à la scène dont le décor n'était que composé de grand et majestueux arbres étendant leur long bras aux doigts cruchu vers le ciel. L'homme en levant les yeux vers les cieux regarda le vol de deux faucon qui étaient en chasse.

Assourdi par la fatigue, l'homme observa un instant les deux créatures en vènerie fondre sous les cimes, se rendant à peine visible du fait de l'ombre jetée dans l'orée qui empêchait de les discerner correctement par leur allure hâtée. Mais il ne fallut plus de temps, pour que tendant le jonc envers les cimes, il ne sente les regards des prédateurs se figer en même temps que leur vol, pour s'arrêter perçant sur ce qui apparaissait comme une nouvelle proie acquise, dans leurs yeux fauves perçants scintillant d'une lueur flamboyante alors qu'ils considéraient la pièce de chair qui leur était offerte, de même qu'à leur suzeraine aux rites macabres dont ils faisaient parti lié comme en témoignaient leurs serres sales des dépouilles opimes qu'ils avaient déjà dû par le passé dépecer.

Certitude, lassitude, altitude...

Déportant son bras armé vers l'arrière, l'homme conservait son flegme, et une posture idéale, pour pallier aux assauts des chasseurs, dont les battements d'aile bruyants, en plus d'alerter les résidents environnants, risquaient sans le moindre doute d'attirer plus particulièrement l'attention de cette bête qu'il entendait traquer jusqu'au coeur de son manoir aux corridors glacés et occupants malveillants. Il n'en fallut pas plus pour que l'un des faucons chargea, semblant faire fi des lois de la physique connues, et en trombe bec en avant viser l'homme à l'oeil... qui heureusement avait celui-ci alerte, et asséna une frappe étonnement véloce, qui faucha le chef de la créature sur le coup, marquant désormais l'un des massifs étais de cette voûte en feuillage d'un épais rai de sang paraissant noir dans la pénombre.

Ombre de la mort