Titre :Secret of Mana
Titre original :Seiken Densetsu II
Genre : RPG temps réel
date de sortie :
1994
1993
1992
developpeur : Squaresoft
éditeur : Squaresoft
voix et sous-titres : francais (langues)
Avant propos
Par oùcommencer pour ne rien gâcher ? Titré Seiken Densetsu au pays du soleil levant, le premier épisode sort chez nous sous la dénomination Mystic
Quest (sur Game boy). Aussi, lorsque ce
deuxième opus voit le jour, les traducteurs américains
le nomme Secret of Mana
en rapport avec l’arbre. C’est ce qui donnera les bases de toute
la série que l’on désigne désormais : Série
Mana. Secret of mana
fut l’un des tous premiers RPG à voir le jour en Europe et
contribua au succès que connaît aujourd’hui ce genre
de jeu. Véritable phénomène à l’époque,
le jeu était vendu avec un livret officiel qui servait de
petit guide.
Le mana, source de toute vie.
Alors quela Force Mana décline, l’obscurité tombe sur le pays
tourmenté…Le peuple attend le héros qui brandira
l’épée légendaire de Mana. Et ce héros c’est vous bien sûr. Vous incarnez Randi (mais vous pouvez lui donner le nom que vous souhaitez), un jeune homme qui vit à Potos avec ses…amis. Un jour qu’il jouait près d’une
cascade, celui-ci fait une chute. A son réveil, il lui faut trouver un moyen de rentrer au village. En chemin, une voix l’appelle. Cherchant à savoir d’où elle provient, il découvre une épée plantée dans un
tronc d’arbre. Randi l’enlève en pensant l’utiliser pour
couper les hautes herbes qui l’empêchent de retourner chez
lui. Cependant une étrange lumière l’aveugle l’espace
d’une seconde. Quand il rentre chez lui il découvre un
monstre et, une fois battu, fait la connaissance de Jean, un
chevalier. Il apprend qu’il tient en main l’épée Mana, mais qu’elle est faible et que depuis qu’il l’a retiré de son socle les monstres sont apparus. Pour lui redonner sa puissance ancestrale et défaire la mal, il doit trouver les
huit graines mana disséminées de par le monde. Accusé
d’être responsable de la venue des monstres, Randi est banni de son village natal et, seul, il doit faire face à son destin.
Un gameplay aux petits oignons.
Seul ? Evidemment que non. Durant l’aventure vous ferez la rencontre d’une jeune fille et d’un jeune elfe. Banale pourrais-t-on dire
aujourd’hui, mais la force de ce titre c’est sans doute la
possibilité de jouer à trois en même temps : chaque joueur contrôlant un personnage. Dans le cas contraire, c’est l’ordinateur qui gèrera vos coéquipier auquel vous pourrez donner des ordres pour la magie, ou bien simplement définir s’ils sont plus ou moins agressifs ou défensifs.
Ce système n’a rien à envier au « révolutionnaire » système Gambit de FFXII qui n’est autre que celui-ci avec des modifications. Vous aurez également la possibilité de passer d’un personnage à un autre sur une simple pression du bouton select.
Les développeurs ont choisit le parti du temps réel (ce qui
n’est pas pour me déplaire), c’est à dire que les combats sont directement gérés par le joueur et non par un système de commande. De même, il n’y a pas de différence entre l’exploration et les combats, ces derniers
se déroulant là où se trouve le héros. Parlons en des combats. A mesure que vous avancerez dans le jeu, vous découvrirez 8 types d’armes et de magies différentes. Que ce soit les armes ou les magies, elles peuvent être
augmentées jusqu’au niveau 8. Pour les armes, vous avez besoin de sphère mana ; pour les magies, plus vous les utilisez plus elles deviennent puissantes. Vos personnages possèdent également une sorte de jauge ATB qui se rempli en pourcentage. Vous pouvez attaquer vos ennemis quand vous voulez, mais gardez à l’esprit que plus la jauge est rempli, plus vous frappez fort. Ensuite, si vous laissez appuyez, vous chargez votre barre qui se rempli selon le niveau de votre arme, cela permet d’avoir une attaque spéciale par niveau que vous pouvez déclencher
à loisir.
Un univers enchanteur
Voilà en ce que concerne la manière de jouer. Passons dès à
présent à l’univers qui vous entoure. La première chose qui nous vient à l’esprit est : c’est beau, c’est coloré. Squaresoft nous offre un univers complet et cohérent avec sa faune et sa flore que l’on
retrouvera au fil des épisodes. L’ambiance qui se dégage est vraiment excellente et reste pour ma part l’une des meilleurs. Les endroits que l’on visite sont des plus classiques : forêt, montagnes, désert, pays des glaces, mais le tout est vraiment jolie et s’y promener est un réel plaisir. On est sur SNES, mais les graphismes sont très soignés et n’ont pas perdu une ride pour peu que vous ne soyez pas obnubilé par la 3D cinématique et le photo réalisme ? Les effets des magies par ailleurs ne jurent en rien et sont même très jolies.
Une musique qui transporte.
Magique. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit quand il s’agit
de la définir. Malgré le peu de puissance de la SNES côté son, la musique de Seiken Densetsu II vous transporte dans l’univers. Les différents thèmes sont une pure jouissance auditive. Dire que les musiques sont belle est
trop peu, cependant chacun a ses préférences musicale aussi on se contentera de dire qu’elles collent parfaitement à l’aspect graphique du soft. Personnellement, je trouve que c’est l’une des meilleurs bande son jamais composés, un véritable chef d’œuvre à faire pâlir les production actuelle et ce, malgré la qualité midi.
Un jeu long et passionnant.
En ce qui concerne la durée de vie, le jeu ne comporte aucun
indicateur de temps. Cependant je peux vous assurez que pour trouver
toutes les sphères mana et même explorer entièrement le jeu il vous faudra au moins 30 heures. Le jeu n’est pas très difficile mais, s’agissant d’un RPG, vous devrez passer pas mal de temps à augmenter votre niveau. On aime ou on n’aime pas, mais il faut avouer que c’est un point inévitable dans la
plus part des jeux de ce genre. Une petit astuce : lorsque
vous demandez à l’elfe d’utiliser une magie, l’écran s’assombrit et à ce moment vous pouvez ordonner à la fille de faire elle aussi de la magie. Le temps que l’elfe aie fini, celle de la fille s’enchaînera toute seule.
Verdict :
Le verdict est sans appel. Ce jeu est l’un des plus beau RPG auquel j’ai joué, et je le considère encore comme le meilleur RPG temps réel, toute plate-forme et époque confondu. Les couleurs chatoyantes couplées à une bande son incroyable, Squaresoft nous gratifie ici d’un univers
extraordinaire. Il s’agit sans doute de l’une de ses plus grandes
productions. A moins d’être allergique au genre ou simplement au temps réel, Passez outre serait de la pure folie. Ce jeu mérite amplement de figurer dans votre collection parmi d’autres titres d’exceptions, comme sa suite qui n’a malheureusement pas vu le jour chez nous malgré le carton de celui-ci.
Histoire : 15/20
Gameplay : 18/20
Graphisme : 16/20
Musique : 19/20
Durée de vie : 17/20
Général : 18/20
Note : J’ai volontairement omis ici le terme de action-RPG utilisé
quotidiennement par tous les acteurs du secteur vidéo ludique.
En effet, on a tendance à classer les RPG en trois catégories (A-RPG, RPG temps réel, RPG tour par tour. Je tiens personnellement à une simple distinction entre RPG temps réel et RPG système par commande (ou tour par tour), il s’agit là, à mon sens, des deux seules différences à noter au sein du genre. Libre à vous d’en penser ce que vous voulez.
Titre original :Seiken Densetsu II
Genre : RPG temps réel
date de sortie :
1994
1993
1992
developpeur : Squaresoft
éditeur : Squaresoft
voix et sous-titres : francais (langues)
Avant propos
Par oùcommencer pour ne rien gâcher ? Titré Seiken Densetsu au pays du soleil levant, le premier épisode sort chez nous sous la dénomination Mystic
Quest (sur Game boy). Aussi, lorsque ce
deuxième opus voit le jour, les traducteurs américains
le nomme Secret of Mana
en rapport avec l’arbre. C’est ce qui donnera les bases de toute
la série que l’on désigne désormais : Série
Mana. Secret of mana
fut l’un des tous premiers RPG à voir le jour en Europe et
contribua au succès que connaît aujourd’hui ce genre
de jeu. Véritable phénomène à l’époque,
le jeu était vendu avec un livret officiel qui servait de
petit guide.
Le mana, source de toute vie.
Alors quela Force Mana décline, l’obscurité tombe sur le pays
tourmenté…Le peuple attend le héros qui brandira
l’épée légendaire de Mana. Et ce héros c’est vous bien sûr. Vous incarnez Randi (mais vous pouvez lui donner le nom que vous souhaitez), un jeune homme qui vit à Potos avec ses…amis. Un jour qu’il jouait près d’une
cascade, celui-ci fait une chute. A son réveil, il lui faut trouver un moyen de rentrer au village. En chemin, une voix l’appelle. Cherchant à savoir d’où elle provient, il découvre une épée plantée dans un
tronc d’arbre. Randi l’enlève en pensant l’utiliser pour
couper les hautes herbes qui l’empêchent de retourner chez
lui. Cependant une étrange lumière l’aveugle l’espace
d’une seconde. Quand il rentre chez lui il découvre un
monstre et, une fois battu, fait la connaissance de Jean, un
chevalier. Il apprend qu’il tient en main l’épée Mana, mais qu’elle est faible et que depuis qu’il l’a retiré de son socle les monstres sont apparus. Pour lui redonner sa puissance ancestrale et défaire la mal, il doit trouver les
huit graines mana disséminées de par le monde. Accusé
d’être responsable de la venue des monstres, Randi est banni de son village natal et, seul, il doit faire face à son destin.
Un gameplay aux petits oignons.
Seul ? Evidemment que non. Durant l’aventure vous ferez la rencontre d’une jeune fille et d’un jeune elfe. Banale pourrais-t-on dire
aujourd’hui, mais la force de ce titre c’est sans doute la
possibilité de jouer à trois en même temps : chaque joueur contrôlant un personnage. Dans le cas contraire, c’est l’ordinateur qui gèrera vos coéquipier auquel vous pourrez donner des ordres pour la magie, ou bien simplement définir s’ils sont plus ou moins agressifs ou défensifs.
Ce système n’a rien à envier au « révolutionnaire » système Gambit de FFXII qui n’est autre que celui-ci avec des modifications. Vous aurez également la possibilité de passer d’un personnage à un autre sur une simple pression du bouton select.
Les développeurs ont choisit le parti du temps réel (ce qui
n’est pas pour me déplaire), c’est à dire que les combats sont directement gérés par le joueur et non par un système de commande. De même, il n’y a pas de différence entre l’exploration et les combats, ces derniers
se déroulant là où se trouve le héros. Parlons en des combats. A mesure que vous avancerez dans le jeu, vous découvrirez 8 types d’armes et de magies différentes. Que ce soit les armes ou les magies, elles peuvent être
augmentées jusqu’au niveau 8. Pour les armes, vous avez besoin de sphère mana ; pour les magies, plus vous les utilisez plus elles deviennent puissantes. Vos personnages possèdent également une sorte de jauge ATB qui se rempli en pourcentage. Vous pouvez attaquer vos ennemis quand vous voulez, mais gardez à l’esprit que plus la jauge est rempli, plus vous frappez fort. Ensuite, si vous laissez appuyez, vous chargez votre barre qui se rempli selon le niveau de votre arme, cela permet d’avoir une attaque spéciale par niveau que vous pouvez déclencher
à loisir.
Un univers enchanteur
Voilà en ce que concerne la manière de jouer. Passons dès à
présent à l’univers qui vous entoure. La première chose qui nous vient à l’esprit est : c’est beau, c’est coloré. Squaresoft nous offre un univers complet et cohérent avec sa faune et sa flore que l’on
retrouvera au fil des épisodes. L’ambiance qui se dégage est vraiment excellente et reste pour ma part l’une des meilleurs. Les endroits que l’on visite sont des plus classiques : forêt, montagnes, désert, pays des glaces, mais le tout est vraiment jolie et s’y promener est un réel plaisir. On est sur SNES, mais les graphismes sont très soignés et n’ont pas perdu une ride pour peu que vous ne soyez pas obnubilé par la 3D cinématique et le photo réalisme ? Les effets des magies par ailleurs ne jurent en rien et sont même très jolies.
Une musique qui transporte.
Magique. C’est le seul mot qui me vient à l’esprit quand il s’agit
de la définir. Malgré le peu de puissance de la SNES côté son, la musique de Seiken Densetsu II vous transporte dans l’univers. Les différents thèmes sont une pure jouissance auditive. Dire que les musiques sont belle est
trop peu, cependant chacun a ses préférences musicale aussi on se contentera de dire qu’elles collent parfaitement à l’aspect graphique du soft. Personnellement, je trouve que c’est l’une des meilleurs bande son jamais composés, un véritable chef d’œuvre à faire pâlir les production actuelle et ce, malgré la qualité midi.
Un jeu long et passionnant.
En ce qui concerne la durée de vie, le jeu ne comporte aucun
indicateur de temps. Cependant je peux vous assurez que pour trouver
toutes les sphères mana et même explorer entièrement le jeu il vous faudra au moins 30 heures. Le jeu n’est pas très difficile mais, s’agissant d’un RPG, vous devrez passer pas mal de temps à augmenter votre niveau. On aime ou on n’aime pas, mais il faut avouer que c’est un point inévitable dans la
plus part des jeux de ce genre. Une petit astuce : lorsque
vous demandez à l’elfe d’utiliser une magie, l’écran s’assombrit et à ce moment vous pouvez ordonner à la fille de faire elle aussi de la magie. Le temps que l’elfe aie fini, celle de la fille s’enchaînera toute seule.
Verdict :
Le verdict est sans appel. Ce jeu est l’un des plus beau RPG auquel j’ai joué, et je le considère encore comme le meilleur RPG temps réel, toute plate-forme et époque confondu. Les couleurs chatoyantes couplées à une bande son incroyable, Squaresoft nous gratifie ici d’un univers
extraordinaire. Il s’agit sans doute de l’une de ses plus grandes
productions. A moins d’être allergique au genre ou simplement au temps réel, Passez outre serait de la pure folie. Ce jeu mérite amplement de figurer dans votre collection parmi d’autres titres d’exceptions, comme sa suite qui n’a malheureusement pas vu le jour chez nous malgré le carton de celui-ci.
Histoire : 15/20
Gameplay : 18/20
Graphisme : 16/20
Musique : 19/20
Durée de vie : 17/20
Général : 18/20
Note : J’ai volontairement omis ici le terme de action-RPG utilisé
quotidiennement par tous les acteurs du secteur vidéo ludique.
En effet, on a tendance à classer les RPG en trois catégories (A-RPG, RPG temps réel, RPG tour par tour. Je tiens personnellement à une simple distinction entre RPG temps réel et RPG système par commande (ou tour par tour), il s’agit là, à mon sens, des deux seules différences à noter au sein du genre. Libre à vous d’en penser ce que vous voulez.
Dernière édition par Mr Fesse le Mer 20 Aoû 2008 - 15:08, édité 1 fois