Le nouvel angyo onshi

Titre : Le nouvel angyo onshi
Titre original : shin angyo onshi
Auteur : Youn In-Wan, Yang Kyung-il
Editeur français : Pika
Nombre de volumes français : 18
Nombre de volumes japonais : 18 (série terminée)
Première édition France : 2003
Adaptation animée : film 87 min


Résumé.



Une époque reculée, un pays mystérieux. Suite à la mort de son souverain, l’empire Jushin n’est plus et le chaos a pris possession des cœurs, laissant régner la loi du plus fort. Les Angyo Onshi, autrefois agents secrets au service de l’empereur, veillaient au respect des lois et punissaient les contrevenants, essentiellement les gouverneurs abusant de leur autorité sur le peuple, se croyant hors de portée des yeux de leur souverain. Mais ces chevaliers solitaires au service du plus faible ne sont plus que légende. Pourtant, l’un deux exerce toujours. Mun-su poursuit sa mission, accompagné de fidèles compagnons à l’allure aussi étrange que la sienne, qui n'apparaissent qu'à son appel. Car Mun-su n’est pas un enfant de cœur. Dès lors qu’il a trouvé une proie, rien ne l’arrête, faisant usage de puissances obscures qui n'obéissent qu'à lui. C’est en intervenant dans un village isolé qu’il sauvera la belle Chun-Hyang. Jusqu’alors destinée à un fiancé tué sous les yeux de Mun-su, elle risquait la mort pour s’être refusée au gouverneur l'ayant enlevée. D'une force prodigieuse, elle décidera de suivre son sauveur mystérieux et inquiétant, exauçant malgré tout son vœu : devenir Sando (garde du corps). Les aventures de cette étrange équipe promettent bien des surprises.








Avis.



Bien que coréenne, cette œuvre est considérée comme un manga tant la qualité graphique est proche de celle des plus grands mangakas. Le héros est très charismatique, presque effrayant, enragé même. Il rappelle par certains aspects le personnage principal de « Berserk » car il ne laisse rien paraître de ses sentiments ou de son être propre, se bornant à ne montrer qu’une facette bourrue et maladroite, pleine de rage et de ressentiment envers ceux qu’il châtie. L’originalité de voir un tel homme sous la protection d’une frêle jeune fille est bien pensée et menée avec tact et talent dans au niveau scénaristique que graphique.






Le trait est d’ailleurs surprenant pour du manhwa, puissant, dynamique, gras, expressif, fluide aussi, il illustre parfaitement les instants de flottement et de légèreté comme les scènes de combats et de déchaînement de fureur.




Les travers humains sont bien moins poussés à l’extrême que dans « Berserk », cela est certain, mais il y a comme un parfum semblable par certains suggestions, certains récits de victimes… Le héros est un sauveur solitaire qui ne cherche qu’à remplir sa mission coûte que coûte. Toute la question est de découvrir pourquoi il s’y accroche avec tant de ferveur…