Splatterhouse
Développeur/ Editeur : Namco
Genre : Beat Them all, 1 Joueur
Format : Console Nec & Arcade (jeu testé sur Wii)
Année : 1990
Bien avant, la série Tekken, Namco avait crée une série particulière Splatterhouse. Ce jeu méconnu peut se considérer comme un titre différent de la catégorie Beat Them all.
Ce soft se tournait vers un public adulte du par sa violence, bien avant des titres comme GTA ou Résident Evil.
Vous avez dit bizarre
L’histoire d’Alone in the Dark, ancêtre de Resident Evil, le scénario de Splatterhouse se déroule dans une maison hantée.
En raison du contexte et de la violence engendrée, il fut d’ailleurs le tout premier jeu vidéo à recevoir la mention « Parental advisory » (accord parental obligatoire) aux USA. Malgré cela, la borne d’arcade fut bannie de bon nombre de salles américaines (information donnée sur un site d’arcade).
La version Nec ne possédant pas de cinématiques, la notice explique que votre fiancée Jennifer a été enlevée par une horde de monstres pendant une terrible tempête.
Rick, le héros dont vous dirigez, porte un masque d’origine indienne, similaire à un masque de hockey. Nous pouvons émettre un avis sur la démarche et le comportement de ce personnage qui ressemble à Jason, acteur du film de la série Vendredi 13 ; le ton est directement donné, hommage involontaire ?
Le jeu se déroule à la manière d’un Beat Them all classique, dont le déroulement s’effectue de gauche à droite sur un chemin bien défini.
Contrairement à un Street of Rage, vous disposez seulement que deux direction, ainsi que deux actions : l’attaque et le saut.
Du sang et des boyaux
Dès le premier niveau, vous évoluez dans un univers torturé, des monstres crachant une manière dégoulinante, des pics sortant du sol.
Les ennemis sont constitués d’un bestiaire particulier : créatures du lac noir, espèces de chauve-souris, hommes enflammées,…. .Tous ces adversaires ont une vague similitude avec les films d’horreur des années 50-60 pour les cinéphiles.
Rick, héros macabre est doté d’une force surhumaine, trapu ; ce dernier dispose de ses poings et de ses pieds, plus une glissade pour « latter » ces bêtes.
Lorsque vous utilisez un bâton, vous explosez un zombie, ce dernier s’étale sur le mur de manière morbide.
Certes, vous avez peu de mouvements, des armes compléteront le faible arsenal, mais doté d’une redoutable efficacité.