Titre : Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque
Titre original : Saint Seiya
Auteur : Kurumada Masami
Genre : shonen, fantastique, combats, action
Editeur français : Kana
Collection : shonen
Nombre de volumes français : 28
Nombre de volumes japonais : 28 (série terminée), édition deluxe en cours (1)
Adaptation animée : 114 épisodes en tout
Résumé.
Grèce, une nuit, notre époque. Un homme gravement blessé confie un nouveau né à un touriste japonais. Il lui demande d’emmener l’enfant en sécurité aussi loin que possible et lui révèle que le destin de l’humanité est lié à ce bébé avant de mourir.
Des années plus tard, Seiya est un jeune homme qui endure quotidiennement un entraînement féroce dans les ruines du Parthénon près d’Athènes. Orphelin, il subit cette formation rigoureuse sous l’égide de Marine, son maître, une femme à la force hors du commun qui ne lui passe rien. Tout ceci pour devenir un des 88 chevaliers qui existent dans le monde pour défendre les faibles. Mais Seiya a un rêve et sa réalisation passe par le but final de sa formation : affronter en duel un autre apprenti et obtenir l’armure du chevalier de bronze Pégase. Après avoir battu son opposant Cassios, Seiya est officiellement le détenteur de l’armure dont il rêvait. Il peut enfin rentrer au Japon et retrouver sa sœur ainée. Mais ses espoirs se soldent par un échec. Sa sœur est portée disparue et Seiya est invité malgré lui à participer au tournoi galactique de la fondation qui l’a recueilli comme orphelin, la Graad. L’héritière du groupe millionnaire, Saori Kido, a laissé de mauvais souvenirs à Seiya. Mais il ignore encore que ses adversaires ne sont autres que ses anciens camarades de pensionnat et que ce tournoi ne sera qu’une étape supplémentaire vers un destin plus grand que tout ce qu’ils auraient pu imaginer, semé de morts et de pièges.
Avis.
Qui ne connaît pas l’adaptation animée des « Chevaliers du zodiaque » ? Dans les années 1980, cette série a fait le succès de l’émission Club Dorothée et je n’en ai personnellement manqué aucun épisodes. C’est donc naturellement que j’ai été attirée par l’édition du manga, œuvre originale qui lui a donné vie.
La première chose qui choque et le contraste entre le travail du character designer Shingo Araki et le dessin de Kurumada. Sans leur armure, les personnages sont parfois disproportionnés, les visages se ressemblent, les décors sont peu présents, simplement plantés pour situer les actions.
C’est un vrai choc qui peut rebuter nombre de fans de la série animée. Pourtant, force est de reconnaître que le trait s’améliore doucement et surtout pour ce qui est des armures travaillées, détaillées avec une maniaquerie superbe !
Ensuite, l’action est mise en scène avec brio et compense la faiblesse général du graphisme, on ne s’ennuie pas une seconde.
Le scénario est la pierre angulaire de « Saint Seiya ». Certes, les schémas de mises en situations sont répétitifs (Athéna est en danger et les chevaliers volent à son secours, ils se prennent chacun une raclée monumentale avant de se relever et de vaincre, développant un nouveau stade de leur pouvoir etc… ), l’univers mit en place par Kurumada est une vraie nouveauté pour l’époque, une source d’inspiration pour tant de mangas récents qui n’ont fait que copier sans jamais égaler la cosmogonie créée par Kurumada.
Toutes les mythologies sont rassemblées, adaptées, pliées, mêlées dans l’univers de « Saint Seiya » : on part des étoiles, de leur symbolique dans la mythologie grecque, latine puis on retrouve des inclusions tirées de la mythologie nordique, bouddhique, etc. L’ensemble est crédible, fait rêver et donne une impulsion qui fait vibrer l’imagination.
Au même titre que « Dragon Ball », « Saint Seiya » a inventé une nomenclature du shonen fantastique et posé un univers unique. Il est évident à la lecture des premiers tomes que Kurumada ne savait pas encore qu’il partait pour de telles aventures, que son monde était en évolution constante et n’a vraiment été exploité pleinement qu’une fois adapté en animation. Mais je trouve malgré tout que les deux versions sont indissociables et se complètent l’une l’autre. Quel fan de manga digne de ce nom pourrait passer à côté d’un tel monument ?
D'autant que l'on nous propose une réédition deluxe grand format pour environ 10 euro le tome... (il y en aura 22 en tout). Du beau travail : que du papier glacé assez épais ce qui rend l'encrage tout de même très gras beaucoup plus doux, tout le premier chapitre est en couleurs, il y aura une nomenclature des armures avec schémas à la fin de chaque tome, la première étant celle du dragon et c'est aussi en couleurs! Pour le prix, ça vaut la peine de s'y arrêter ! Je tire mon chapeau à Kana qui a fait là un réel effort de qualité avec un rapport prix accessible !
Dernière édition par Anabel185 le Mar 8 Fév 2011 - 12:01, édité 1 fois