[Test Xbox360] Deathsmiles

Deathsmiles



Editeur : Rising Star Games
Développeur : Cave
Genre : Shoot Them up 1-2 Joueur (s) simultanément
Format : Arcade (2007), 360 & Ps3 (aucune information à ce sujet)
Sortie en France : 18 février 20011 (360) – Installation : Non consulté

Il existe des genres qui ont littéralement disparu du catalogue sur les consoles actuelles, le shoot them up en a fait partie, du moins pendant une longue période. Cependant, en dépit des normes habituelles, Rising star déjà « importateur » de Muramasa sur Wii, nous propose enfin des shoots issus du catalogue Cave.

Cet éditeur a eu son apparition sur le secteur Xbox live arcade avec Guwange, déjà testé dans la rubrique arcade & Oldies. Deathsmiles débarque sur le territoire français avec une « Deluxe édition » ; cette dernière contient 3 disques, le premier le jeu en lui-même avec les différents challenges, le second contient la bande originale, et le dernier se place sur votre Pc pour des goodies.



Encore du maniac-shooter

A défaut de ne pas bénéficier des classiques comme un certain Radiant Silvergun, le fan de shoot them up sur 360 doit se contenter de peu de jeux, mais notez toujours la présence de shoot1Up toujours vendu pour 80 Microsoft points, ou le merveilleux Ikaruga. Konami aurait du se glisser dans la faille en proposant des titres comme Parodius, ou Axelay. Bref, le genre semblait être noyé par la vague des FPS, mais heureusement Cave revient sur le devant de la scène, prouvant que l’arcade a toujours sa place.



Quelle gourmandise ce Deathsmiles. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Des shoots-them-ups horizontaux en 2D, il n’y en a plus des parquets, mais Cave visiblement bien motivé par la console de Bill Gates continue ses adaptations de shoot Arcade par paquets de quinze, mais bien souvent en importation.
Ce maniac shooter horizontal ne rencontre pas les mêmes problèmes que Do Don Pachi Daioujou Black Label Extra (jouable seulement sur les consoles 360 japonaises) car si les loadings sont cette fois-ci très supportables, ce sont les ralentissements assez nombreux qui viennent ternir la réalisation. C’est le seul vrai point noir du jeu et honnêtement, c’est vraiment insuffisant pour me décourager ou pour couper ma joie.



Ici, vous ne dirigez pas des vaisseaux, mais des belles lolitas issus de l’imagination débordante de nos amis nippons, à noter la présence d’une infirmière française du nom de Follett, accompagnée d’un familier en forme de dragon. Le scénario se résume en quelques lignes, vous évoluez dans un univers style héroïc-fantasy où vous devrez anéantir les forces des ténèbres, bref du classique en somme.



Pas la manette 360, mais je prendrais bien un stick

Comme vous le savez, rien ne vaut du matériel adéquat afin de bien profiter de ces jeux, même si on joue comme un âne. En référence à Ikaruga, j’ai opté pour jouer à Deathsmiles avec le vaillant stick arcade, alors pourquoi ?

Le gameplay reste assez conventionnel si ce n’est qu’il est possible de choisir de tirer vers la gauche grâce au bouton A ou vers la droite grâce au bouton B. Maintenez ces boutons enfoncés et vous concentrerez votre tir, par contre votre vitesse de déplacement sera réduite tant que vous ne relâchez pas le bouton. On sent bien que les créateurs de Don Pachi sont aux fourneaux ! Il faut donc appuyer à répétition sur le bouton A ou B pour tirer à grande fréquence sans ralentir votre personnage. Plus confortable, les boutons L et R joueront le rôle de tir à répétition même si vous les maintenez enfoncés. De plus, ces boutons sont plus intuitifs que les boutons A et B. Le bouton Y larguera une grosse bombe très efficace et visuellement impressionnante mais aussi responsable de ralentissements assez lourds comme la plupart des impacts de simples missiles sur les boss d’ailleurs. Enfin, le bouton X est une sorte de lock qui vous permet de tirer sur les ennemis des environs.



Quelques modes de jeux ont été intégrés par rapport à la version d’origine, ainsi que leur pendant Xbox Live vous sont proposés. Le mode Arcade vous propose le jeu à l’état brut, tel quel, dans un tout petit écran perdu sur votre télé HD, résolution d’origine oblige, pour les puristes ou tout simplement pour ceux qui ont encore une vieille télé (qui a crié salauds de pauvres ?). Si vous êtes riche et équipé d’une télé HD, vous nierez cette version et vous dirigerez vers la version Xbox 360 bien plus jolie mais tout de même pas top top car s’il n’y a effectivement pas photo avec l’affichage du jeu dans sa version d’origine, on est loin de la finesse de ce qu’un jeu peut être sur Xbox 360 et c’est vraiment dommage. Notons la présence d’une version 1.1 qui propose en réalité de diriger le petit personnage satellite qui reste à proximité de votre loligoth.



Simple, non ?

L’avantage de ce shoot them up ? La première chose que le novice remarque est la prise en main simple et efficace et ce malgré le choix des tirs. Secundo, nous voyageons à travers un univers bien sympathique, sans sombrer dans l’horreur, avec des boss gigantesques. La version Deluxe permet d’écouter les différents thèmes sur votre Pc, mais les musiques ne fonctionnent pas sur I-Tunes, dommage.



Deathsmiles n’est certes pas parfait mais il est tellement réjouissant que tout fan de shoot-them-up qui se respecte un minimum doit en faire l’acquisition. D’autant que si d’un point de vue technique, Deathsmiles n’éblouit pas, il charme vraiment bien son public cible et propose bien des surprises comme par exemple la possibilité de choisir l’ordre dans lequel on parcourt les différents stages tout en ayant le droit de choisir un level de difficulté. Veuillez tout de même noter que les levels les plus faciles sont sélectionnables un nombre de fois limité, laissant tout de même la possibilité au joueur de passer des stages qu’il juge trop difficile. Les hardcore-gamers, eux, pousseront le vice à choisir à chaque fois le mode de difficulté le plus périlleux. Bah oui, ce mode peut être sélectionné sans limite, bien évidemment.



Alors que les joueurs sont noyés sous le monde du FPS, ce Deathsmiles premier du nom respire de la bonne humeur, et apporte une nouvelle fraîcheur dans le monde du doom-like à l’aide de ces belles héroïnes, eh oui l’Homme est faible ! Que dire de plus, le jeu est vendu pour un tarif attractif (moins de 45 euros) et propose suffisamment de challenge, allez y les amis !




Graphismes : 16.00/20
Des ennemis burlesques comme une tête d’homme placée à l’horizontale qui se transforme ou encore une vache complètement folle : j’en redemande même si le mélange des genres est pour le moins douteux. Dommage par contre que la résolution ne soit pas plus fine ! L’utilisation intelligente de parallaxes donne de belles sensations de profondeur et suggèrent des déplacements non-linéaires.

Animation : 15.00/20
De nombreux ralentissements sont à souligner. Vu la résolution et la puissance de la console, le nombre de boulettes à l’écran n’explique tout de même pas tout.

Jouabilité : 17.00/20
Une gameplay excellent doté d’un bon nombre de combinaison d’actions, malgré une manette 360 pas au meilleure de sa forme.

Bande Sonore : 16.5/20
Une belle ambiance, surtout si vous aimez les jeux Cave.

Note Globale : 16.00/20
Enfin, nous avons droit à un jeu Cave, même si nous attendons toujours des titres comme Donpachi en Europe, ou les autres références. Deathsmiles aura sa place à côté d’Ikaruga et Guwange, un bon achat en cette période.