Hop là, un poème tiré du 'Journal de la mue' achevé en Juillet, les textes sont restés tels quels, écrits sur le qui-vive, je n'ai comme d'habitude jamais le courage d'y revenir pour le modifier. Désolée pour la forme, sa lecture doit être pénible: les mots s'enchaînent sans se préoccuper du reste.
Garce de mes plaies, ma sœur du soufre, le temps passe, s'engouffre la mémoire dans des cases obscures, durcissent nos souffrances passées, impassibles persistent, des cris, quel cygne d'un dernier râle les fera retentir, retenir la blessure, mon unique compagne, ma lyrique te revêtir d'un nouveau drame, aujourd'hui encore, je m'interroge sur l'échancrure de ton col, sur tes folles courses nocturnes, quand la nuit me balaie et que je ne sais plus ce qui du jour est réel, si la solitude qui m'étreint n'est pas belle et bien plus vraie que nos échanges biaiseux, ma tisserande des peines tu dépeins l'étrange lueur qui m'obsède, et moi qui m'absente dans l’absinthe arborescente de tes yeux , d'ibis rouges, en pygargue roux, balotte ton cou qui du remous ma bergamote m'rend ce feu fou,du vrai du faux, c'est l'flou, qu'importe j'me faufile munie d'ma faux, j'file, enfile l'idée d'mots incestueux, ma sœur, défilent les maux, démone, en écho m'reviennent les pleurs d'nos rivières désormais désertes,dans quel idéal me perdre, dans quelles eaux me noyer, d'idéaux, cette foire du rêve, m'annone sans trêve ses slogans, sans cesse m'lance sa mayonnaise, ça tourne, m'retourne l'estomac, m'transperce, m'tourne la tête son manège gravat, du vide qu'il nous reste, d'ce trop plein d'hier, des miettes, quelle voix sonner l'alerte, d'nos vies en pure perte, comment récupérer l'éclat? Ma soeur, ma saule pleureuse, de l'affre, tes caresses en cascades soutiennent ma carcasse malade. Griffonnent sur ma vie, sur mon corps tes griffures impies, du reste, en lettres écarlates ci-gît l'injure qui nous est faite.
J'pensais la retrouver cet été et en profiter pour qu'elle m'appose sa marque, sauf que cela attendra que je me remette d'aplomb ^-^!
Le site de la miss et de ses travaux: art, tatoo,... Deadmunch Street Evidemment, ce poème, c'est moi qui l'ai écrit, mais la miss en est l'inspi'.
Art de Lucile
Garce de mes plaies, ma sœur du soufre, le temps passe, s'engouffre la mémoire dans des cases obscures, durcissent nos souffrances passées, impassibles persistent, des cris, quel cygne d'un dernier râle les fera retentir, retenir la blessure, mon unique compagne, ma lyrique te revêtir d'un nouveau drame, aujourd'hui encore, je m'interroge sur l'échancrure de ton col, sur tes folles courses nocturnes, quand la nuit me balaie et que je ne sais plus ce qui du jour est réel, si la solitude qui m'étreint n'est pas belle et bien plus vraie que nos échanges biaiseux, ma tisserande des peines tu dépeins l'étrange lueur qui m'obsède, et moi qui m'absente dans l’absinthe arborescente de tes yeux , d'ibis rouges, en pygargue roux, balotte ton cou qui du remous ma bergamote m'rend ce feu fou,du vrai du faux, c'est l'flou, qu'importe j'me faufile munie d'ma faux, j'file, enfile l'idée d'mots incestueux, ma sœur, défilent les maux, démone, en écho m'reviennent les pleurs d'nos rivières désormais désertes,dans quel idéal me perdre, dans quelles eaux me noyer, d'idéaux, cette foire du rêve, m'annone sans trêve ses slogans, sans cesse m'lance sa mayonnaise, ça tourne, m'retourne l'estomac, m'transperce, m'tourne la tête son manège gravat, du vide qu'il nous reste, d'ce trop plein d'hier, des miettes, quelle voix sonner l'alerte, d'nos vies en pure perte, comment récupérer l'éclat? Ma soeur, ma saule pleureuse, de l'affre, tes caresses en cascades soutiennent ma carcasse malade. Griffonnent sur ma vie, sur mon corps tes griffures impies, du reste, en lettres écarlates ci-gît l'injure qui nous est faite.
J'pensais la retrouver cet été et en profiter pour qu'elle m'appose sa marque, sauf que cela attendra que je me remette d'aplomb ^-^!
Le site de la miss et de ses travaux: art, tatoo,... Deadmunch Street Evidemment, ce poème, c'est moi qui l'ai écrit, mais la miss en est l'inspi'.
Art de Lucile