Titre: Coelacanth
Auteur: SHIMOTSUKI Kayoko
Catégorie: Shôjo (tendance seinen)
Genre: Suspense, Drame
Editeur VF: Soleil Manga 2012/2013
Prépublication: Betsufure 2007
Nombre de volume: 2, série terminée
Prix: 6.99 €
Présentation d'un manga peu commun:
Comment vous résumer coelacanth sans gâcher la lecture ni calquer sur une énième présentation d'un quelconque manga car ce manga-ci est loin d'être ordinaire et c'est une chance qu'il m'ait ainsi tapé dans l’œil.
Tout d'abord à cause de son titre: Coelacanth, un mot mystérieux, ce qui colle parfaitement à l'histoire. Et ensuite pour sa couverture: mélancolique et éthérée. Vous voilà pris entre les mailles. Une fois que vous l'ouvrez et en tournez les pages vous n'êtes pas déçu et s'en est finit de toute résistance.
Le style est séduisant. Les traits sont fins et nets. Bien qu'il s'agisse d'un shojo (peu de décor et beaucoup de plans sur les visages) le dessin reste réaliste et les expressions sont aussi justes que possible (on pense à Naoki Urasawa). Le trait sert l'expressivité et la trame. Il ne cherche pas à répondre aux critères propre au genre. D'ailleurs il n'y a pas réellement sa place. Il penche un tantinet vers le seinen mais pas suffisamment car malgré l'ambiance sombre, un personnage en particulier donne quelques notes de couleur et de légèreté à ce manga qui oscille entre les genres. D'une certaine façon le style rappelle celui de Sho-U Tajima dans MPD Psycho. Mais rassurez-vous l'histoire n'est pas aussi tordue bien que les éléments disséminés dans le premier tome donnent à penser le contraire.
Et l'histoire?
Hisano est une orpheline assez perturbée depuis la mort de ses parents. Elle voit et parle à un mouton (!) En dehors de cette 'anomalie' ce n'est pas tant la jeune fille qui est bizarre mais le monde qui l'entoure: pourquoi pleurer la mort d'une personne quand celle-ci vous a toujours laissé indifférente, parfois même vous vous moquiez d'elle; par mimétisme? Bref, Hisano n'est pas sans cœur, elle est tout bonnement incapable de faire semblant ni même de suivre le mouvement 'comme un mouton' dirons-nous.
Son seul ami est Kentarô, un peu simplet mais sincère c'est un véritable pot de colle bourré de bonnes intentions. Tous deux vont se retrouver mêlés à une affaire de meurtre qui fera remonter à la surface de vieux souvenirs enfouis. Le titre prend alors enfin sens, les cœlacanthes étant des poissons issus de la préhistoire. Le voici en image:
Je fais impasse volontairement sur les évènements et personnages marquants afin que vous les découvriez vous-même. Cette série ne comportant que deux tomes, je trouve judicieux de n'en rien révéler ^-^!
Le premier tome est très réussi, on se surprend à relever les quelques indices éparpillés de-ci de-là et on s'interroge sur la suite. Quelle tournure l'histoire va t-elle prendre? Et j'avouerai qu'on se retrouve un peu déçu par le second et dernier tome. Ce n'est pas tant l'intrigue policière qui est mis en avant, mais Hisano et les sentiments contradictoires qu'elle éprouve pour celui qui est peut-être un criminel. La solitude et la détresse d'Hisano font d'elle une héroïne pitoyable et pourtant authentique. Alors finalement, on pardonne l'auteur de nous avoir induits en erreur et on finit par apprécier la façon dont s'achève ce manga, sur une note paisible.
Kayamoto est un auteur à suivre. Coelacanth, une œuvre au potentiel certain. D'autres mangas du même auteur existent, mais j'ignore s'ils ont été édité en français. A suivre ^-^! Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. N'oubliez pas que le plus de cette série c'est aussi le peu d'argent et de temps d'attente qu'elle requiert: la série est complète: 2 tomes, de qualité et disponible ^o^!! Un investissement sûr pour les plus récalcitrants!
Auteur: SHIMOTSUKI Kayoko
Catégorie: Shôjo (tendance seinen)
Genre: Suspense, Drame
Editeur VF: Soleil Manga 2012/2013
Prépublication: Betsufure 2007
Nombre de volume: 2, série terminée
Prix: 6.99 €
Présentation d'un manga peu commun:
Comment vous résumer coelacanth sans gâcher la lecture ni calquer sur une énième présentation d'un quelconque manga car ce manga-ci est loin d'être ordinaire et c'est une chance qu'il m'ait ainsi tapé dans l’œil.
Tout d'abord à cause de son titre: Coelacanth, un mot mystérieux, ce qui colle parfaitement à l'histoire. Et ensuite pour sa couverture: mélancolique et éthérée. Vous voilà pris entre les mailles. Une fois que vous l'ouvrez et en tournez les pages vous n'êtes pas déçu et s'en est finit de toute résistance.
Le style est séduisant. Les traits sont fins et nets. Bien qu'il s'agisse d'un shojo (peu de décor et beaucoup de plans sur les visages) le dessin reste réaliste et les expressions sont aussi justes que possible (on pense à Naoki Urasawa). Le trait sert l'expressivité et la trame. Il ne cherche pas à répondre aux critères propre au genre. D'ailleurs il n'y a pas réellement sa place. Il penche un tantinet vers le seinen mais pas suffisamment car malgré l'ambiance sombre, un personnage en particulier donne quelques notes de couleur et de légèreté à ce manga qui oscille entre les genres. D'une certaine façon le style rappelle celui de Sho-U Tajima dans MPD Psycho. Mais rassurez-vous l'histoire n'est pas aussi tordue bien que les éléments disséminés dans le premier tome donnent à penser le contraire.
Et l'histoire?
Hisano est une orpheline assez perturbée depuis la mort de ses parents. Elle voit et parle à un mouton (!) En dehors de cette 'anomalie' ce n'est pas tant la jeune fille qui est bizarre mais le monde qui l'entoure: pourquoi pleurer la mort d'une personne quand celle-ci vous a toujours laissé indifférente, parfois même vous vous moquiez d'elle; par mimétisme? Bref, Hisano n'est pas sans cœur, elle est tout bonnement incapable de faire semblant ni même de suivre le mouvement 'comme un mouton' dirons-nous.
Son seul ami est Kentarô, un peu simplet mais sincère c'est un véritable pot de colle bourré de bonnes intentions. Tous deux vont se retrouver mêlés à une affaire de meurtre qui fera remonter à la surface de vieux souvenirs enfouis. Le titre prend alors enfin sens, les cœlacanthes étant des poissons issus de la préhistoire. Le voici en image:
Je fais impasse volontairement sur les évènements et personnages marquants afin que vous les découvriez vous-même. Cette série ne comportant que deux tomes, je trouve judicieux de n'en rien révéler ^-^!
Le premier tome est très réussi, on se surprend à relever les quelques indices éparpillés de-ci de-là et on s'interroge sur la suite. Quelle tournure l'histoire va t-elle prendre? Et j'avouerai qu'on se retrouve un peu déçu par le second et dernier tome. Ce n'est pas tant l'intrigue policière qui est mis en avant, mais Hisano et les sentiments contradictoires qu'elle éprouve pour celui qui est peut-être un criminel. La solitude et la détresse d'Hisano font d'elle une héroïne pitoyable et pourtant authentique. Alors finalement, on pardonne l'auteur de nous avoir induits en erreur et on finit par apprécier la façon dont s'achève ce manga, sur une note paisible.
Kayamoto est un auteur à suivre. Coelacanth, une œuvre au potentiel certain. D'autres mangas du même auteur existent, mais j'ignore s'ils ont été édité en français. A suivre ^-^! Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture. N'oubliez pas que le plus de cette série c'est aussi le peu d'argent et de temps d'attente qu'elle requiert: la série est complète: 2 tomes, de qualité et disponible ^o^!! Un investissement sûr pour les plus récalcitrants!