Auteur: Whitley Strieber
Traducteur: Michel Deutsch
Edition: J’ai Lu
Parution: 1983
Titre Original: The Hunger, Edition Originale : 1981
Adaptation cinématographique: en 1983 par Tony Scott, avec Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon
Les prédateurs est le premier volet d'une trilogie sur laquelle je ne m'attarderai pas, ces derniers étant paraît-il d'un grotesque affligeant et leur écriture tardive (près de 20 ans après la sortie du premier tome) sans doute expliquée par l'autobiographie de l'auteur dans laquelle ce dernier prétend avoir été enlevé par des extra-terrestres. Bref, ce premier tome ne m'a pas emballée et pourtant il avait de quoi séduire.
New York, non pas la Nouvelle Orléans. Des vampires, certes, mais d'un autre genre. Exit les crocs, crainte du soleil, et autres clichés dont nous n'avons que trop soupé. Ici seul le soucis d'immortalité importe. Myriam, notre vampire millénaire poursuit sa quête d'un compagnon qui l'aiderait à traverser les âges. Mais ses créatures finissent de façon irréductible par subir le poids du temps tandis qu'elle seule en réchappe. Elle en crée d'autres, et s'ensuit un même désastre qu'elle renouvelle invariablement afin de se soustraire à la solitude. Et pourtant cette fois-ci les travaux du docteur Sarah roberts (seul élément expliquant le 'science fiction') sur le vieillissement pourraient sauver le dernier partenaire en date de Myriam, John. A moins qu'elle n'ait d'autres projets...
Myriam est intéressante. Il s'agit d'une femme vampire comme il y en a trop peu, forte dominatrice, mais aussi calculatrice et sans scrupule: afin de combattre la solitude ne crée t-elle pas des êtres voués à une fin atroce? Qu'elle les aime, oui possible, néanmoins la fin réservée à ses partenaires est trop cruelle pour ne pas comprendre le ressentiment qu'éprouve John à son égard, le seul personnage qui m'ait convaincu dans son besoin de lui faire mal. L'amour de l'une, les vacillements de l'autre, non, aucunement. Sa colère à lui, oui. Le charabia scientifique? non plus. Du charlatanisme tout du long. Quel gâchis vu le potentiel.
Le film aurait pu relever le tout, hélas on a l'impression de parcourir un livre d'images, joli certes mais c'est loin d'être suffisant et ça malgré un casting d'enfer. 'fin bon, à voir tout de même pour son côté hors norme ^-^!
En images:
Traducteur: Michel Deutsch
Edition: J’ai Lu
Parution: 1983
Titre Original: The Hunger, Edition Originale : 1981
Adaptation cinématographique: en 1983 par Tony Scott, avec Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon
Les Prédateurs de Whitley Strieber
Demain à New-York, deux nouvelles disparitions...
... mais qu'importe à John et à Myriam Blaylock qui regagnent ce soir, apaisés, leur maison de Manhattan.
Chaque semaine, il leur faut accomplir cet implacable rituel: il y va de leur vie.
Cependant Myriam, au fil des jours, voit la fatigue de John, sa pâleur croissante. Pourra t-il, comme elle, triompher du Temps?
Elle va consulter le Dr Sarah Roberts, célèbre sur ses travaux sur le vieillissement: il faut sauver John!
Et si le Dr Sarah Roberts allait, en fait, découvrir l'incroyable, la monstrueuse vérité de Myriam elle-même?
Les prédateurs est le premier volet d'une trilogie sur laquelle je ne m'attarderai pas, ces derniers étant paraît-il d'un grotesque affligeant et leur écriture tardive (près de 20 ans après la sortie du premier tome) sans doute expliquée par l'autobiographie de l'auteur dans laquelle ce dernier prétend avoir été enlevé par des extra-terrestres. Bref, ce premier tome ne m'a pas emballée et pourtant il avait de quoi séduire.
New York, non pas la Nouvelle Orléans. Des vampires, certes, mais d'un autre genre. Exit les crocs, crainte du soleil, et autres clichés dont nous n'avons que trop soupé. Ici seul le soucis d'immortalité importe. Myriam, notre vampire millénaire poursuit sa quête d'un compagnon qui l'aiderait à traverser les âges. Mais ses créatures finissent de façon irréductible par subir le poids du temps tandis qu'elle seule en réchappe. Elle en crée d'autres, et s'ensuit un même désastre qu'elle renouvelle invariablement afin de se soustraire à la solitude. Et pourtant cette fois-ci les travaux du docteur Sarah roberts (seul élément expliquant le 'science fiction') sur le vieillissement pourraient sauver le dernier partenaire en date de Myriam, John. A moins qu'elle n'ait d'autres projets...
Myriam est intéressante. Il s'agit d'une femme vampire comme il y en a trop peu, forte dominatrice, mais aussi calculatrice et sans scrupule: afin de combattre la solitude ne crée t-elle pas des êtres voués à une fin atroce? Qu'elle les aime, oui possible, néanmoins la fin réservée à ses partenaires est trop cruelle pour ne pas comprendre le ressentiment qu'éprouve John à son égard, le seul personnage qui m'ait convaincu dans son besoin de lui faire mal. L'amour de l'une, les vacillements de l'autre, non, aucunement. Sa colère à lui, oui. Le charabia scientifique? non plus. Du charlatanisme tout du long. Quel gâchis vu le potentiel.
Le film aurait pu relever le tout, hélas on a l'impression de parcourir un livre d'images, joli certes mais c'est loin d'être suffisant et ça malgré un casting d'enfer. 'fin bon, à voir tout de même pour son côté hors norme ^-^!
En images: