Auteur: Morgane Caussarieu
Titre: Dans les veines
Date de parution: octobre 2012
Éditeur: Mnemos
Collection: Dédales
Genre:Epouvante/ Horreur
La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.
Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne
n’ose encore le prononcer.
Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.
Si Dans les veines ne s’interdit rien, c’est pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Le récit emprunte au cinéma gore son esthétique de la démesure, et se nourrit de la culture underground.
Il redonne ainsi au mythe son sombre éclat et sa sulfureuse réputation, plus proche des univers de Poppy Z. Brite et d’Anne Rice que des romans de Stephenie Meyer…
Dans les Veines de Morgane Caussarieu
C’est sans concession que Morgane Caussarieu massacre les petites vies. Des vieilles gens faisant leurs courses au supermarché, réalisant leur jeunesse perdue au rayon PQ, de la caissière obèse qui tient là l’unique aventure de sa misérable petite vie paisible, au grotesque des vies quotidiennes (de cette absence de vie) se mêlent créatures surnaturelles brisant l’ordre établi,monotone, trop insipide pour ces créatures qui s’y épanouissent à leur manière, flétrissant tout sur leur passage mais ainsi auréolant de couleurs nouvelles, plus vives, plus criardes, plus cruelles et dont lecteurs nous délectons, ces figures ternes. Ces vampires sont humains, trop humains dans l’affranchissement de leurs travers: sans limite, au delà des limites, plus vivants que ces morts au sang chaud dont ils se nourrissent.
Et puis, l’auteur a ses propres imprécations, ces propres délires auxquels je n’entrave que couic. Mais je m’y attarde, désireuse de poursuivre.Et je ne suis pas déçue quand bien même je lui préfère et de loin soyons honnête un Melmoth, un Maldoror ou encore un Demian. Si Dans les Veines ne brille pas par sa profondeur, ni par la densité de ses personnages (une profondeur toute relative: les textes qui m’inspirent ne seraient-ils pas le résultat de mes heurts ainsi transposés dans l’oeuvre d’origine qu’ils déforment à leur guise?) il a au moins le mérite de vous emmener là où vous n’auriez pas forcément consenti à aller, et c’est tant mieux.
Je conseille ce livre aux personnes désireuses de retrouver le vampire dans ce qu'il a d'ignoble et d'indigeste, aux âmes curieuses, aux amoureux du genre, à celles qui aiment les défis et à bien d’autres encore qui y trouveront leur plaisir.
Titre: Dans les veines
Date de parution: octobre 2012
Éditeur: Mnemos
Collection: Dédales
Genre:Epouvante/ Horreur
La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.
Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne
n’ose encore le prononcer.
Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.
Si Dans les veines ne s’interdit rien, c’est pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Le récit emprunte au cinéma gore son esthétique de la démesure, et se nourrit de la culture underground.
Il redonne ainsi au mythe son sombre éclat et sa sulfureuse réputation, plus proche des univers de Poppy Z. Brite et d’Anne Rice que des romans de Stephenie Meyer…
Dans les Veines de Morgane Caussarieu
C’est sans concession que Morgane Caussarieu massacre les petites vies. Des vieilles gens faisant leurs courses au supermarché, réalisant leur jeunesse perdue au rayon PQ, de la caissière obèse qui tient là l’unique aventure de sa misérable petite vie paisible, au grotesque des vies quotidiennes (de cette absence de vie) se mêlent créatures surnaturelles brisant l’ordre établi,monotone, trop insipide pour ces créatures qui s’y épanouissent à leur manière, flétrissant tout sur leur passage mais ainsi auréolant de couleurs nouvelles, plus vives, plus criardes, plus cruelles et dont lecteurs nous délectons, ces figures ternes. Ces vampires sont humains, trop humains dans l’affranchissement de leurs travers: sans limite, au delà des limites, plus vivants que ces morts au sang chaud dont ils se nourrissent.
Et puis, l’auteur a ses propres imprécations, ces propres délires auxquels je n’entrave que couic. Mais je m’y attarde, désireuse de poursuivre.Et je ne suis pas déçue quand bien même je lui préfère et de loin soyons honnête un Melmoth, un Maldoror ou encore un Demian. Si Dans les Veines ne brille pas par sa profondeur, ni par la densité de ses personnages (une profondeur toute relative: les textes qui m’inspirent ne seraient-ils pas le résultat de mes heurts ainsi transposés dans l’oeuvre d’origine qu’ils déforment à leur guise?) il a au moins le mérite de vous emmener là où vous n’auriez pas forcément consenti à aller, et c’est tant mieux.
Je conseille ce livre aux personnes désireuses de retrouver le vampire dans ce qu'il a d'ignoble et d'indigeste, aux âmes curieuses, aux amoureux du genre, à celles qui aiment les défis et à bien d’autres encore qui y trouveront leur plaisir.