Titre: Elysium
Réalisateur: Neill Blomkamp
Avec: Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga...
Genre: science-fiction
Date de sortie: 14 août 2013
Durée: 1h49
En 2154 la vie est devenue très dure pour les hommes et les femmes qui parcourent la planète bleue. Seule un havre de paix et de technologie existe, Elysium, une immense station spatiale offrant aux plus nantis des humains un confort et une vie au-delà du rêve. Max, une petite frappe des bas quartiers de Los Angeles est victime d'un accident de travail le condamnant à la mort d'ici 5 jours. Acculé, il décide alors de tenter le tout pour le tout et d'attendre Elysium, peu importe le prix.
Neil Blomkampt est un réalisateur sud-africain plus que prometteur. On lui doit par exemple District 9 et des sortes de "clips" sur l'univers d'Halo. Talentueux, Neil Blomkampt est donc revenu sur nos écrans en 2013 avec Elysium, un film de SF impressionnant et disposant d'un budget conséquent. L'occasion également de retrouver des thèmes chers au réalisateur comme l'Apartheid qui sera ici plus économique que raciale (et encore, on peut voir entre Elysium et un Los Angeles très latinos une sorte d'allégorie que de la situation entre les USA et le Mexique).
Sur le plan de l'histoire, on se retrouve avec un postulat simple, celui de l'homme qui n'a rien à perdre pour sauver sa vie. Par dessus ce scénario, il faut donc rajouter une lutte des classes/races sur le thème de la richesse et de l'accès à la technologie, notamment médicale. Cette surcouche permet d'ancrer le film au monde actuel en dépit d'une ambiance SF particulièrement réussie. Si le scénario n'est pas exempt d'incohérence et de raccourcis scénaristiques, il tient la route et nous offre un très bon divertissement pendant 1H49 exclusivement consacré à l'action ou presque. L'universalité du postulat de départ permet d'éviter les longues séquences nécessaires à la compréhension de l'histoire que l'on retrouve dans bien des films. Matt Damon incarne un héros taciturne et maudit tandis que Jodie Foster incarne une femme politique froide et retorse.
L'histoire et le casting peuvent s'appuyer sur des effets spéciaux et des idées de réalisations bien exploitées pour porter son message et immerger les spectateurs dans l'histoire. La musique, en retrait, fait le job mais s'oublie rapidement après la séance sans que l'on arrive à retenir un thème fort.
Vous l'aurez compris, si Elysium n'est pas exempt de défauts, ces derniers restent mineurs et ne viennent pas plomber le film. Sur le thème finalement assez classiques de l'homme sans avenir, Neil Blomkampt nous parle de lutte des classes voir d'immigration. Un bon film de SF et surtout un bon film politique de SF. 17/20
Sur le plan de l'histoire, on se retrouve avec un postulat simple, celui de l'homme qui n'a rien à perdre pour sauver sa vie. Par dessus ce scénario, il faut donc rajouter une lutte des classes/races sur le thème de la richesse et de l'accès à la technologie, notamment médicale. Cette surcouche permet d'ancrer le film au monde actuel en dépit d'une ambiance SF particulièrement réussie. Si le scénario n'est pas exempt d'incohérence et de raccourcis scénaristiques, il tient la route et nous offre un très bon divertissement pendant 1H49 exclusivement consacré à l'action ou presque. L'universalité du postulat de départ permet d'éviter les longues séquences nécessaires à la compréhension de l'histoire que l'on retrouve dans bien des films. Matt Damon incarne un héros taciturne et maudit tandis que Jodie Foster incarne une femme politique froide et retorse.
L'histoire et le casting peuvent s'appuyer sur des effets spéciaux et des idées de réalisations bien exploitées pour porter son message et immerger les spectateurs dans l'histoire. La musique, en retrait, fait le job mais s'oublie rapidement après la séance sans que l'on arrive à retenir un thème fort.
Vous l'aurez compris, si Elysium n'est pas exempt de défauts, ces derniers restent mineurs et ne viennent pas plomber le film. Sur le thème finalement assez classiques de l'homme sans avenir, Neil Blomkampt nous parle de lutte des classes voir d'immigration. Un bon film de SF et surtout un bon film politique de SF. 17/20
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