Loar
De Loïc Henry
Edité par Gallimard dans la collection Folio SF (édité auparavant par Griffe d'Encre)
Couverture officielle a écrit:Six jours. C'est le temps qu'il reste à Emrodes, le souverain de Loar, pour répondre à l'ultimatum du royaume de Melen, qui cherche à étendre sa domination sur l'ensemble des mondes connus. Pourtant, sur l'échiquier spatial, d'autres forces ourdissent leurs trames. Les prêtres de la planète Sainte manigancent pour gagner en influence ; les mondes périphériques, riches d'une science génique portée à son paroxysme, préparent un contact imminent ; auprès des puissants, mercenaires Latars et conseillers spols distillent leurs précieux services.
Pendant ce temps, dans les profondeurs océanes de Loar, les daofined paraissent sereins, indifférents aux rivalités humaines. Au-delà de l'émotion attendue, leur cantilène annonce-t-elle de nouveaux désordres ? Premier roman de Loïc Henry, Loar est un space opera démesuré et brillant. Il a été comparé par la critique aux plus belles réussites du genre, parmi lesquelles Les guerriers du silence de Pierre Bordage ou Dune de Frank Herbert.
Alors que je déambule dans les rayons de la FNAC, je fus attiré par le titre d'un roman, Loar. Un nom étrange qui signifie Lune en breton. Toujours est-il qu'après la lecture de la quatrième de couverture, je suis reparti avec le premier romain de Loïc Henry sous le bras. Si l'éditeur nous vente un space-opera digne des plus grands, il ne faut quand même pas s'emballer devant le livre.
Reprenons depuis le début.
Loar se passe dans un futur lointain, tellement lointain que la Terre n'est qu'un souvenir. Nous suivons donc les intrigues et les complots de plusieurs monarques alors que les mondes sont au bord de la guerre. D'ailleurs les chapitres commencent par un décompte avec le début théorique des hostilités, permettant d'instiller dans le cœur du lecteur un sentiment d'urgence et une sorte de fatalité devant l'appel aux armes.
Si le livre appartient au sous-genre du space-opera, c'est ici les manœuvres politiques des puissants qui sont mis en lumière et non les nombreux combats et autres escarmouches spatiales. Ce qui permet au livre de garder une certaine simplicité scientifique.
L'un des charmes du livre repose d'ailleurs sur le décalage entre un esprit très médiéval (ultimatum, blason, rois/reines) et de la SF "pure" (trou de verre, super-armes, vaisseaux-spatiaux).
Reprenons depuis le début.
Loar se passe dans un futur lointain, tellement lointain que la Terre n'est qu'un souvenir. Nous suivons donc les intrigues et les complots de plusieurs monarques alors que les mondes sont au bord de la guerre. D'ailleurs les chapitres commencent par un décompte avec le début théorique des hostilités, permettant d'instiller dans le cœur du lecteur un sentiment d'urgence et une sorte de fatalité devant l'appel aux armes.
Si le livre appartient au sous-genre du space-opera, c'est ici les manœuvres politiques des puissants qui sont mis en lumière et non les nombreux combats et autres escarmouches spatiales. Ce qui permet au livre de garder une certaine simplicité scientifique.
L'un des charmes du livre repose d'ailleurs sur le décalage entre un esprit très médiéval (ultimatum, blason, rois/reines) et de la SF "pure" (trou de verre, super-armes, vaisseaux-spatiaux).
Pour revenir sur le scénario, j'aurais un avis en demi-teinte. Le livre se lit très vite et avec plaisir mais on a le sentiment que l'ultimatum se dégonfle un peu trop vite. Heureusement, cela est replacé par des intrigues politiques et géopolitiques passionnantes qui laissent deviner un monde cohérent et potentiellement passionnant, notamment via les Latar (peuple de mercenaire) et les Spol (sorte de guide politique) qui semblent jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Si ce premier roman est encore loin derrière le génie d'Herbert et de Dune, il laisse entrevoir un potentiel très riche et un univers appelant d'autres aventures. Le seul point vraiment gênant en l'état viendrait des dialogues parfois décevant et souvent placé sous le signe de "Captain Obvious". Je pense que l'auteur n'a pas voulu prendre le risque de dérouter le lecteur mais cela alourdi parfois inutilement le récit.
Du coup, je récapitule. Loar est un premier roman encourageant qui laisse entrevoir un univers agréable et riche en potentiel. Il manque surement un peu de maturité à l'auteur, Loïc Henry, mais en l'état je pourrais recommander ce roman au fan de SF et de Fantasy et surtout j'attends une suite avec impatience! 16/20
Du coup, je récapitule. Loar est un premier roman encourageant qui laisse entrevoir un univers agréable et riche en potentiel. Il manque surement un peu de maturité à l'auteur, Loïc Henry, mais en l'état je pourrais recommander ce roman au fan de SF et de Fantasy et surtout j'attends une suite avec impatience! 16/20
