Le chineur de l'espace suivi de la Famille

Quatrième de couverture a écrit:Le Chineur de l'espace: Glen est un chineur de l’espace, un traqueur d’épaves. Métier difficile, mais lucratif quand la chance vous sourit. Et voilà qu’après cinq ans de prospection, il a enfin localisé, avec l’aide de son ami Pali, la carcasse du vaisseau d’exploration 3M, échoué depuis trois siècles sur une planète à la végétation luxuriante. Une véritable aubaine ! Sauf si le chasseur d’épaves devient lui-même le naufragé…

La Famille: Pourquoi en veut-on à la vie de Romaric ? Après une nouvelle tentative d’assassinat, le paisible artiste décide de retourner là où tout a commencé : sa planète natale. Sur place, il découvre qu’un tueur méticuleux a décimé la majorité de sa famille et ne compte pas s’arrêter là. Ralliant les rares survivants, Romaric découvrira bien malgré lui que si on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas toujours ses ennemis non plus…

Deux space operas pleins de bruit et de fureur, d’amitié et de tolérance, deux escales aux confins sauvages de la galaxie, par l’auteur de Gurvan et de Cal de Ter.

Les éditions Critic continuent leur entreprise de redécouverte des auteurs de SF en nous proposant sous forme de roman double deux courtes histoires de PJ Hérault, à savoir "le Chineur de l'espace" et "la famille". Des histoires courtes, riches en rebondissement et proposant toujours une fin ouverte, véritable "marque" de l'auteur.

Le Chineur de l'espace reprend le thème classique de l'aventurier perdu sur une île déserte (ici une planète) devant affronter des dangers et s'en sortir par lui même. Si la forme et les grandes lignes restent très classique, un certain élément que je tairais ancre définitivement l'histoire du côté des oeuvres surprenantes et très originales. Pour le reste, on retrouve les classiques de la littératures PJ-héraultaise à savoir le mythe de l'homme libre, de l'homme simple mais sage face à l'abrutissement d'une société esclave de ses lois. Sans être le roman du siècle, c'est agréable et ça se lit vite!

La Famille est une histoire plus classique de vendetta sur fond de western SF, un sous-genre assez rare pour mériter le détour. On retrouve également une fin ouverte et les grands archétypes qu'affectionne l'auteur pour ses personnages. C'est relativement sans surprise mais c'est bien écrit et très bien rythmé ce qui fait qu'on ne s’ennui pas une seconde!

Pour résumer plus globalement ce roman double, les fans de PJ-Hérault seront ravi les autres n'aimerons j'imagine toujours pas. Pour découvrir l'auteur je conseillerais de commencer par Gurvan (de la SF militaire) qui me parait plus à mène de séduire le grand public. En revanche, si vous connaissez déjà l'auteur et que vous l'appréciez, comme dit un peu plus haut, vous pouvez foncer les yeux fermés!