Chrono Trigger
Genre : RPG
Format : Super Famicom, DS (testé)
Développeur : Square Soft
Editeur : Nintendo
Sortie : Février 1995
Avant-propos
Square Enix semble avoir perdu de sa prestance en réunissant les deux rivaux du RPG japonais, et les premiers fans de la série des Final Fantasy et Dragon Quest ne trouvent plus leurs marques. Aujourd’hui, je tiens à revenir sur une période glorieuse de l’un de ces studios, enjoy ! Ma première expérience de ce fabuleux RPG se déroula sur une Snes japonaise. A savoir que l’épisode sur DS, le jeu fût enfin traduit en français.
Chrono trigger demeure encore aujourd’hui une pierre angulaire, attention il s’agit d’un Oldies test brouillon, et plusieurs essais) où est utilisé le présent de l’indicatif afin de le coller dans une actualité toute récente.
Un pas dans le passé
Square soft est un concepteur japonais, célèbre dans le monde entier pour ses jeux d’aventure de grande qualité tels que Final Fantasy II, III, V, VI et Secret of Mana (vous savez le hit auquel on peut jouer à trois en même temps). Après une courte période d’accalmie, il revient en force sur Super Famicom et nous propose un jeu bien plus séduisant : Chrono Trigger. Trois seigneurs japonais ont collaboré dans le plus grand secret pour réaliser ce chef-d’œuvre : M. Sakaguchi le programmeur de FF VI ; M. Horiyuchi créateur de l’excellente série des Dragon Quest et M. Toriyama auteur de la célèbre saga télé Dragon Ball.
Ils se sont respectivement chargés du scénario, de la réalisation et des graphismes. L’union fait la force.
Une course contre le temps
Pourquoi Square Soft a-t-elle baptisée leur titre Chrono Trigger (Chrono de la gâchette en français) son nouveau jeu d’aventure ? Parce que son héros, Chrono se déplace rapidement, frappe ses ennemis à une vitesse hallucinante, résout n’importe quel problème en quelques secondes… Une véritable gâchette en somme.
Chrono Trigger ressemble énormément aux deux plus grands succès de Square Soft à cette époque : Secret of Mana et Final Fantasy VI (encore aujourd’hui comme une référence dans le genre). Le titre allie habilement les graphismes du premier et la jouabilité de la seconde, qui utilise des séquences pour les phases de combat.
Les musiques semblent proches de FF VI. Elles sont douces, mélancoliques, harmonieuses, orchestrées de façon bienséante…A les entendre, on se croirait sur une machine dotée d’un lecteur CD audio, c’est peu dire ! Il est vrai que la Snes avait des atouts de chocs dans ce domaine.
En ce qui concerne le scénario, pas ou peu de surprises : une princesse du nom de Maridia a été kidnappée. Quelques témoins l’ont vu discuter avec une jeune homme, Chrono, le jour de son enlèvement. Ils prétendent que ce dernier l’a livrée à des démons maléfiques.
Pour prouver son innocence, Chrono part la libérer…
Comme dans Secret of Mana et FF VI, votre mission consiste à explorer les villages d’un monde vu de dessus en fausse 3D. Vous récoltez quelques informations auprès des habitants, susceptibles de vous faire progresser dans votre quête. Gros problème : tous les textes affichés à l’écran sont en japonais ! Seuls les plus balèzes d’entre vous en viendront à bout. La version américaine, heureusement ne devait pas tarder. Square Soft l’annonce pour le mois de mai ou juin (la firme japonaise nous apprend également que Secret of Mana 2 sort avant la fin de l’année).
Il est possible d’utiliser des sorts magiques pour lutter contre les ennemis. Leur gestion se révèle beaucoup plus simple que dans Final Fantasy VI ou Secret of Mana. En effet, lors des combats seulement trois icônes vous sont présentées : une pour le combat à main nue, une seconde pour la magie et une dernière pour l’utilisation de sorts quelconques (potions requinquant votre héros ou le rendant plus puissant).
Amusez-vous à faire des petites pauses (une ou deux par seconde), lorsque Chrono galope dans tous les sens. Vous remarquerez qu’au moins vingt ou trente animations différentes sont utilisées pour sa simple démarche.
Impressionnant, bluffant, étonnant…aucun de ces termes ne suffit pour qualifier quelque chose d’aussi magnifique. Une chose classique que l’on retrouve dans Chrono Trigger et qu’il convient de signaler : en progressant, vous vous alliez à d’autres gens. Ils aiment eux aussi se battre contre les forces du mal.
La plupart d’entre eux ressemblent fortement aux héros que l’on retrouve dans les précédents jeux d’aventure de Square Soft. La petite fille aux cheveux roses, par exemple me rappelle l’héroïne de Secret of Mana.
Une Légende est née
Square Soft, c’est bien connu, ne fait jamais les choses à moitié. Lorsque la société veut créer un jeu doté d’une réalisation excellente, elle s’en donne les moyens. Secret of Mana et F.F VI, par exemple tenaient respectivement sur des cartouches de 16 et 24 mégas.
Combien de mégas pensez-vous qu’elle a alloué à Chrono Trigger ? La réponse est de 32 pour le support Super Nintendo ! Remplissez sagement votre portefeuille, il risque d’avoisiner les 600 ou 700 francs (Pas loin de 120 euros !)
« Nous sommes restés bouche bée devant de nombreuses scènes de Chrono Trigger. Même s’il est extrêment beau, Chrono Trigger apporte également un intérêt digne de Final Fantasy 3 et ce n’est pas peu dire.
En un mot comme en cent, Chrono Trigger est le jeu de l’année, de la décennie, et même du siècle ! »
Lionel Vilner & David Taborda - Cd consoles
Dédicace à Marc-Antoine P. (disparu depuis samedi dernier)