Dinos Crisis
Développeur : CAPCOM
Editeur : Virgin
Genre : Survivre dans l'horreur, 1 Joueur
Format : Dreamcast, Psone, Pc
Année : Octobre 1999
Avec Dino Crisis, la société japonaise Capcom renoue avec sa tradition de suites déclinées jusqu'à l'excès (la série Marvel versus capcom, Baston en 2D). La surprise vient ici d'un changement sur la forme, à défaut d'une réforme sur le fond.
Ce jeu ne semble pas une simple séquelle de Resident Evil. Si le principe est conservé, le jeu apporte son lot d'innovations.
Cinéma façon Spielberg
Une splendide introduction en images de synthèse place d'emblée le débat à mille lieux d'un film d'horreur de série B. en route pour Hollywood, en voyage pour Jurassic Park !
Le scénario est un subtil mélange entre le film à succès de Steven Spielberg et la trame de Resident Evil. Un scientifique, basé sur une île reculée du Pacifique a coupé les communications avec le monde civilisé.
Vous êtes Régina, membre des forces spéciales êtes contactée par Email afin de vous rendre sur place avec une équipe de trois personnes.
En véritable commando, votre quatuor est composé de spécialistes en tout genre. Au cours de votre atterrissage, vous perdrez définitivement contact avec le responsable radio. Seuls Rick, expert en informatique et Gail, la tête brûlée du groupe se retrouvent pour cette mission.
Dès lors, il faut organiser les recherches des scientifiques, résoudre les problèmes techniques des installations locales, et surtout lutter contre la vermine qui ravage ce domaine, de véritables dinosaures ! La première impression d'un des reptiles est impressionnante et la surprise totale.
Immersion au coeur de l'action
Contrairement à Resident Evil, Dino Crisis propose des décors et un environnement entièrement en trois dimensions, qui permet l'utilisation d'effets de caméra.
Comme sur grand écran, une poursuite est filmée en travelling, laissant le joueur s'angoisser davantage à chaque centimètre concédé au poursuivant.
L'exploration de lieux inconnus procure également une angoisse indicible et nouvelle contrastant avec l'aspect statique et sans surprise des autres jeux du genre.
L'interface du jeu a subi de légères modifications par rapport aux autres productions de l'éditeur. Les habitués retrouveront donc aisément leurs marques, et les débutants goûteront avec plaisir aux joies du maniement d'armes.
Le bestiaire
La possibilité de se déplacer, en pointant son fusil sur d'éventuels ennemis, représente la seule innovation notable dans ce domaine.
Le changement de bêtes est quant à lui plus qu'appréciable. Une poursuite entre un zombie et un être normalement constitué ne donne pas lieu à la moindre angoisse. Alors qu'avec ces bestioles belliqueuses, c'est plutôt terrifiant, d'autant plus que leur animation semble remarquable de réalité.
Chaque type de dinosaure a fait l'objet d'une grande recherche, mouvements identiques à ceux des films à succès de Dreamworks.
On retrouve avec plaisir les petits monstres voraces du Monde perdu qui attaquent toujours leurs victimes en groupe, des ptérodactyles aussi malins que redoutables et bien sûr sa majesté T-Rex dans le rôle principal.
Les vélociraptors rodent dans les couloirs de la base insulaire. Ils se démarquent par ses mouvements sidérants et son intelligence artificielle. Impossible de berner un raptor en se contentant de fermer une porte, cette bête peut se « répandre partout » dans les conduits d'aération, les cages d'ascenseur, etc.
L'homme doit donc se défaire d'ennemis préhistoriques en utilisant non seulement sa tête, mais également tout un lot de pièges technologiques (barrières de faisceaux laser,...) et d'armes plus puissantes.
Quand les dinosaures jouent à Resident Evil : c'est vous la proie.
Armé pour survivre
Votre arsenal s'étoffe au fil des pièces traversées. Du simple pistolet au bazooka, en passant par le fusil amélioré par vos soins, les mercenaires seront satisfaits.
Les munitions s'accommodent même de divers types d'armes, ce qui permet de ne pas stocker des recharges.
Mais la plus grande nouveauté provient sans doute de l'amélioration des mélanges de produits naturels. Outre les plantes à se soigner, il est possible d'utiliser des seringues hypodermiques et trousses de secours et obtenir un résultat différent.
Selon la couleur du mélange, le sérum endort ou tue la victime de la fléchette fatale. Bien sûr, on peut se limiter à des mélanges de kit de survie. Attention à la santé de Régina, car le système de vie a été modifié, vous devez remarquer les postures et les caractéristiques du personnage. Voici donc un premier point négatif pour ce soft.
Ainsi armée, elle liquidera les sauriens tapis dans l'île. Mais saura-t-elle déjouer les pièges ?
Un peu de matière grise
Les protections informatiques du site sont moins faciles à déjouer. L'avènement Hi Tech nous place en face d'énigmes à base de mots de passe et de CD-rom.
Hélas, la profusion des portes encodées et autres digicodes semble lassante et le manque de choix décevant : impossible d'emprunter deux chemins différents aux moments clés de l'histoire.
Vous trouverez des objets précis et vous devez les utilisez à des endroits bien spécifiques. Prendre les empreintes d'un cadavre à l'entrée du laboratoire et les manipuler à un terminal, représente l'un des exemples des missions à remplir. Vous retrouverez donc bloqué, si l'instinct de survie ne se manifeste pas. Seules les phrases de dialogue radio permettent d'y voir plus clair.
Au cours de conversations, le jeu offre le choix de prendre partie à l'un des protagoniste (sauver le régisseur ou suivre Gail). Cela influence sur le scénario et donne plusieurs fins possibles.
La nouvelle morsure de Capcom
Les saynètes ont aussi le mérite de rappeler les plus grands succès du cinéma américain. Chaque apparition du T-Rex représente l'occasion de scènes dantesques.
Et si les ennemis sont moins variés, ils bénéficient tous d'un traitement de faveur qui les met en valeur.
Le ptérodactyle innove avec le fameux coup du « ventilateur » où vous appuyez comme un forcené (Système danger=parano) pour sortir de ses serres et cet animal chute dans l'appareil de circulation de l'air.
Par contre, l'ambiance sonore n'a pas eu le soin qu'on aurait pu apporté à ce genre de jeu. Cependant, certains bruitages menacent le joueur à chaque instant.
Dino Crisis détient une durée de vie raisonnable et une fois fini, un mode spécial apparaît pour les fins limiers. Les énigmes ne sont pas aussi faciles que celles proposées sur la saga des Resident Evil.
Ce jeu constitue une petite révolution, il assure au joueur des sensations fortes, aventures avec des dinosaures tout en assurant son succès dans une réalisation quasi-parfaite.
Avis des joueurs
Dino Crisis a le mérite de changer l'habitué des Resident Evil de ses sempiternels zombies et autres démons. La réalisation de ce titre est exemplaire, et permet de prendre la mesure de ce que nous réserve le fabuleux Resident Evil 3...
Vincent OMS, Gen4 Consoles novembre 99/ Note : Cinq étoiles sur six
Avec ce titre, l'homme est invité à un festin dont le menu principal est tout simplement vous. Bienvenue au dîner de cons organisé par les monstres de la préhistoire.
Que d'émotions vécues à travers ce Dino Crisis.
Mortback
- Changement de cap en mettant en scènes des Dinosaures
- Bestiaire réalisé avec soin, presque vivant,
- Diriger une héroïne,
- Un univers moins refermé qu'un Resident Evil
- Réalisation globale de très bonne facture.
- Enigmes bien tordues,
- Faible durée de vie.
Graphismes : 17
Maniement : 17
Son : 15
Durée de vie : 15
Note Globale : 17.00/20
Développeur : CAPCOM
Editeur : Virgin
Genre : Survivre dans l'horreur, 1 Joueur
Format : Dreamcast, Psone, Pc
Année : Octobre 1999
Avec Dino Crisis, la société japonaise Capcom renoue avec sa tradition de suites déclinées jusqu'à l'excès (la série Marvel versus capcom, Baston en 2D). La surprise vient ici d'un changement sur la forme, à défaut d'une réforme sur le fond.
Ce jeu ne semble pas une simple séquelle de Resident Evil. Si le principe est conservé, le jeu apporte son lot d'innovations.
Cinéma façon Spielberg
Une splendide introduction en images de synthèse place d'emblée le débat à mille lieux d'un film d'horreur de série B. en route pour Hollywood, en voyage pour Jurassic Park !
Le scénario est un subtil mélange entre le film à succès de Steven Spielberg et la trame de Resident Evil. Un scientifique, basé sur une île reculée du Pacifique a coupé les communications avec le monde civilisé.
Vous êtes Régina, membre des forces spéciales êtes contactée par Email afin de vous rendre sur place avec une équipe de trois personnes.
En véritable commando, votre quatuor est composé de spécialistes en tout genre. Au cours de votre atterrissage, vous perdrez définitivement contact avec le responsable radio. Seuls Rick, expert en informatique et Gail, la tête brûlée du groupe se retrouvent pour cette mission.
Dès lors, il faut organiser les recherches des scientifiques, résoudre les problèmes techniques des installations locales, et surtout lutter contre la vermine qui ravage ce domaine, de véritables dinosaures ! La première impression d'un des reptiles est impressionnante et la surprise totale.
Immersion au coeur de l'action
Contrairement à Resident Evil, Dino Crisis propose des décors et un environnement entièrement en trois dimensions, qui permet l'utilisation d'effets de caméra.
Comme sur grand écran, une poursuite est filmée en travelling, laissant le joueur s'angoisser davantage à chaque centimètre concédé au poursuivant.
L'exploration de lieux inconnus procure également une angoisse indicible et nouvelle contrastant avec l'aspect statique et sans surprise des autres jeux du genre.
L'interface du jeu a subi de légères modifications par rapport aux autres productions de l'éditeur. Les habitués retrouveront donc aisément leurs marques, et les débutants goûteront avec plaisir aux joies du maniement d'armes.
Le bestiaire
La possibilité de se déplacer, en pointant son fusil sur d'éventuels ennemis, représente la seule innovation notable dans ce domaine.
Le changement de bêtes est quant à lui plus qu'appréciable. Une poursuite entre un zombie et un être normalement constitué ne donne pas lieu à la moindre angoisse. Alors qu'avec ces bestioles belliqueuses, c'est plutôt terrifiant, d'autant plus que leur animation semble remarquable de réalité.
Chaque type de dinosaure a fait l'objet d'une grande recherche, mouvements identiques à ceux des films à succès de Dreamworks.
On retrouve avec plaisir les petits monstres voraces du Monde perdu qui attaquent toujours leurs victimes en groupe, des ptérodactyles aussi malins que redoutables et bien sûr sa majesté T-Rex dans le rôle principal.
Les vélociraptors rodent dans les couloirs de la base insulaire. Ils se démarquent par ses mouvements sidérants et son intelligence artificielle. Impossible de berner un raptor en se contentant de fermer une porte, cette bête peut se « répandre partout » dans les conduits d'aération, les cages d'ascenseur, etc.
L'homme doit donc se défaire d'ennemis préhistoriques en utilisant non seulement sa tête, mais également tout un lot de pièges technologiques (barrières de faisceaux laser,...) et d'armes plus puissantes.
Quand les dinosaures jouent à Resident Evil : c'est vous la proie.
Armé pour survivre
Votre arsenal s'étoffe au fil des pièces traversées. Du simple pistolet au bazooka, en passant par le fusil amélioré par vos soins, les mercenaires seront satisfaits.
Les munitions s'accommodent même de divers types d'armes, ce qui permet de ne pas stocker des recharges.
Mais la plus grande nouveauté provient sans doute de l'amélioration des mélanges de produits naturels. Outre les plantes à se soigner, il est possible d'utiliser des seringues hypodermiques et trousses de secours et obtenir un résultat différent.
Selon la couleur du mélange, le sérum endort ou tue la victime de la fléchette fatale. Bien sûr, on peut se limiter à des mélanges de kit de survie. Attention à la santé de Régina, car le système de vie a été modifié, vous devez remarquer les postures et les caractéristiques du personnage. Voici donc un premier point négatif pour ce soft.
Ainsi armée, elle liquidera les sauriens tapis dans l'île. Mais saura-t-elle déjouer les pièges ?
Un peu de matière grise
Les protections informatiques du site sont moins faciles à déjouer. L'avènement Hi Tech nous place en face d'énigmes à base de mots de passe et de CD-rom.
Hélas, la profusion des portes encodées et autres digicodes semble lassante et le manque de choix décevant : impossible d'emprunter deux chemins différents aux moments clés de l'histoire.
Vous trouverez des objets précis et vous devez les utilisez à des endroits bien spécifiques. Prendre les empreintes d'un cadavre à l'entrée du laboratoire et les manipuler à un terminal, représente l'un des exemples des missions à remplir. Vous retrouverez donc bloqué, si l'instinct de survie ne se manifeste pas. Seules les phrases de dialogue radio permettent d'y voir plus clair.
Au cours de conversations, le jeu offre le choix de prendre partie à l'un des protagoniste (sauver le régisseur ou suivre Gail). Cela influence sur le scénario et donne plusieurs fins possibles.
La nouvelle morsure de Capcom
Les saynètes ont aussi le mérite de rappeler les plus grands succès du cinéma américain. Chaque apparition du T-Rex représente l'occasion de scènes dantesques.
Et si les ennemis sont moins variés, ils bénéficient tous d'un traitement de faveur qui les met en valeur.
Le ptérodactyle innove avec le fameux coup du « ventilateur » où vous appuyez comme un forcené (Système danger=parano) pour sortir de ses serres et cet animal chute dans l'appareil de circulation de l'air.
Par contre, l'ambiance sonore n'a pas eu le soin qu'on aurait pu apporté à ce genre de jeu. Cependant, certains bruitages menacent le joueur à chaque instant.
Dino Crisis détient une durée de vie raisonnable et une fois fini, un mode spécial apparaît pour les fins limiers. Les énigmes ne sont pas aussi faciles que celles proposées sur la saga des Resident Evil.
Ce jeu constitue une petite révolution, il assure au joueur des sensations fortes, aventures avec des dinosaures tout en assurant son succès dans une réalisation quasi-parfaite.
Avis des joueurs
Dino Crisis a le mérite de changer l'habitué des Resident Evil de ses sempiternels zombies et autres démons. La réalisation de ce titre est exemplaire, et permet de prendre la mesure de ce que nous réserve le fabuleux Resident Evil 3...
Vincent OMS, Gen4 Consoles novembre 99/ Note : Cinq étoiles sur six
Avec ce titre, l'homme est invité à un festin dont le menu principal est tout simplement vous. Bienvenue au dîner de cons organisé par les monstres de la préhistoire.
Que d'émotions vécues à travers ce Dino Crisis.
Mortback
- Changement de cap en mettant en scènes des Dinosaures
- Bestiaire réalisé avec soin, presque vivant,
- Diriger une héroïne,
- Un univers moins refermé qu'un Resident Evil
- Réalisation globale de très bonne facture.
- Enigmes bien tordues,
- Faible durée de vie.
Graphismes : 17
Maniement : 17
Son : 15
Durée de vie : 15
Note Globale : 17.00/20