Player One
Je m’en souviens de ce mois de septembre 1990 comme si c’était hier. Je me rendais chez mon libraire pour acheter mon habituel numéro de Tilt quand une très belle couverture attira mon attention : un gars en casquette, muni d’un pistolet s’apparentant fotement à un Light Phaser Master System, qui visait un monstre sortant de la télé.
Intrigué, je remettais le Tilt en place et prenais cette revue étrange dans mes mains. « Le premier magazine des consoles de jeux vidéo Player One ». Deuxième surprise. Que voulait-il-dire par le premier ? Après tout j’étais venu acheter Tilt qui lui aussi parlait de jeux vidéo…
En lisant un peu la couverture, je comprenais : contrairement à son ainé, il n’y avait pas de place pour la micro dans Player One. Très bonne surprise pour moi qui avais totalement abandonné ce domaine depuis un moment.
De plus, il présentait un autre argument non négligeable : son prix de vente s’élevait à 15 francs, une belle affaire !
De retour à la maison, la lecture pouvait commencer. Dès l’édito, l’équipe persiste et signe « le premier magazine européen consacré aux consoles de jeux ». Ce n’est pas tout à fait exact puisqu’il y avait déjà par exemple en Angleterre, l’excellent Mean Machines (dont la maquette et parfois le contenu sera reprise par Tilt pour leur hors-série Consoles +). Mais là n’est pas le plus important. « Ce premier numéro…a été réalisé par une équipe de passionnés… », le ton est donné et on espère ne pas être déçu.
Le succès de Player One tenait vraiment au fait qu’il était très agréable à lire : maquette un peu bordélique à mon goût ; pourtant les photos donnent un effet style fanzine de l’époque. Les testeurs s’appuyaient sur leurs clichés pour argumenter leurs critiques afin de donner une touche bien personnelle.
On remarque malgré tout des effets de fanboy vis-à-vis certains constructeurs ; cependant ce sont les risques quand on apprécie une marque bien définie. Le lecteur devait bien peser le pour et contre pour l’achat de ces propres jeux comme toujours.
Pour couronner le tout, il nétait pas inondé de publicités, aspect dont se rend compte aujourd’hui à quel point il est important.
Un très grand mag dont le succès pendant de nombreuses années ne se démentira pas. Malheureusement, tout ce qui a un début, possède une fin. Après un lent déclin qui vit perdre la ligne éditoriale juvénile ; Player One nous quitta en l’an 2000.
Puisses-tu reposer en paix, toi qui nous as fait rêver pendant tant d’années.
Je m’en souviens de ce mois de septembre 1990 comme si c’était hier. Je me rendais chez mon libraire pour acheter mon habituel numéro de Tilt quand une très belle couverture attira mon attention : un gars en casquette, muni d’un pistolet s’apparentant fotement à un Light Phaser Master System, qui visait un monstre sortant de la télé.
Intrigué, je remettais le Tilt en place et prenais cette revue étrange dans mes mains. « Le premier magazine des consoles de jeux vidéo Player One ». Deuxième surprise. Que voulait-il-dire par le premier ? Après tout j’étais venu acheter Tilt qui lui aussi parlait de jeux vidéo…
En lisant un peu la couverture, je comprenais : contrairement à son ainé, il n’y avait pas de place pour la micro dans Player One. Très bonne surprise pour moi qui avais totalement abandonné ce domaine depuis un moment.
De plus, il présentait un autre argument non négligeable : son prix de vente s’élevait à 15 francs, une belle affaire !
De retour à la maison, la lecture pouvait commencer. Dès l’édito, l’équipe persiste et signe « le premier magazine européen consacré aux consoles de jeux ». Ce n’est pas tout à fait exact puisqu’il y avait déjà par exemple en Angleterre, l’excellent Mean Machines (dont la maquette et parfois le contenu sera reprise par Tilt pour leur hors-série Consoles +). Mais là n’est pas le plus important. « Ce premier numéro…a été réalisé par une équipe de passionnés… », le ton est donné et on espère ne pas être déçu.
Le succès de Player One tenait vraiment au fait qu’il était très agréable à lire : maquette un peu bordélique à mon goût ; pourtant les photos donnent un effet style fanzine de l’époque. Les testeurs s’appuyaient sur leurs clichés pour argumenter leurs critiques afin de donner une touche bien personnelle.
On remarque malgré tout des effets de fanboy vis-à-vis certains constructeurs ; cependant ce sont les risques quand on apprécie une marque bien définie. Le lecteur devait bien peser le pour et contre pour l’achat de ces propres jeux comme toujours.
Pour couronner le tout, il nétait pas inondé de publicités, aspect dont se rend compte aujourd’hui à quel point il est important.
Un très grand mag dont le succès pendant de nombreuses années ne se démentira pas. Malheureusement, tout ce qui a un début, possède une fin. Après un lent déclin qui vit perdre la ligne éditoriale juvénile ; Player One nous quitta en l’an 2000.
Puisses-tu reposer en paix, toi qui nous as fait rêver pendant tant d’années.