Tom Clancy’s
Rainbow Six Siege
Editeur / Développeur : Ubisoft
Genre : FPS tactique Nombre de joueur (s) : 1 à 10 joueur (s)
Jeu testé sur Xbox One Tarif : 49 à 89 euros
Avant-propos
N’oublions vendredi 13 novembre 2015, les attentas à Paris ! Et on remarque que l’univers du jeu vidéo ne semble pas changer les recettes pour cette fin d’année, malgré les derniers événements mondiaux. (Petite parenthèse d’un très vieux joueur). Nous avons droit aux classiques suites comme la série des Call of Duty qui ne connaît pas la crise. Pourtant, la violence dans les jeux vidéo garde toujours son attrait pour les jeunes joueurs et on remarque deux catégories de personnes jouant aux FPS. La première se distingue par une manière très bourrin allant même jusqu’aux insultes en ligne. L’autre partie joue de façon plus constructive avec des amitiés fortes à l’image des jeux comme Battlefield.
Certes, il s’agit d’un vaste débat entre les joueurs sur console. A présent, l’univers dit FPS est partagé par ces deux titres : EA face Activision. Pourtant, cette année, nous avons vu des softs sortant de « l’ordinaire » et on découvrait une nouvelle façon de jouer en coopération, il suffit d’essayer Zombies Army Trilogy.
Le studio Ubi Soft tente de restaurer son passé glorieux en lançant sa franchise Rainbow six.
Jouer en équipe
Dans l’univers PC, nous connaissons les titres comme Counter Strike et ses suites ainsi que d’autres références. Mais qu’est-ce qu’un jeu tactique ?
Un jeu de tir tactique (de l'anglais tactical shooter) est un type de jeu vidéo où des conditions réelles sont implantées par le moteur de jeu au maximum du possible, et où les joueurs utilisent des tactiques militaires pour accomplir les buts du jeu.
L'environnement interactif, les comportements des ennemis, et la difficulté relativement élevée confèrent à ce type de jeu un réalisme souvent saisissant. Le jeu devient plus réfléchi que dans un simple jeu de tir, car à la moindre erreur la sanction est immédiate.
Avec un titre comme Evolve, les joueurs console ont découvert une autre façon de jouer ; il fallait collaborer pour arriver à nos fins. Pourtant, le titre a souffert de nombreuses lacunes : manque de cartes, pas assez de modes, … De plus, on espérait clairement à une suite de Left for Dead. Alors ce dernier Rainbow six Siège sera le shooter tactique ultime sur console ?
Historique
Le dernier titre Rainbow Six : Vegas 2 sorti en 2008, nous avons vu une ébauche nommée Patriots dont la sortie était prévue en 2011 malheureusement, le titre fût purement annulé. On pensait que Rainbow Six était condamné au brouillard éternel. Et puis finalement non, le revoilà, sauvé des eaux par Ubisoft, qui lui laisse une dernière chance, à condition de faire sa mue. Une mue qui, visiblement, passe par un certain reniement de son héritage, à savoir la « plume » militaro/parano/complotiste du briscard Tom Clancy. Limité à quelques bribes cinématiques, le scénario de Rainbow Six Siege passe ici au rang de pur prétexte, pour mieux focaliser la série sur un nouvel horizon conceptuel, porteur d’avenir. Soit déporter son éternelle guerre flics/terroristes dans le landernau multi-joueurs. Choix que l’on pourrait d’ailleurs, alors que cartonnent CS : GO, Team Fortress 2 et futurs Overwatch, taxé d’opportunisme.
Heureusement, Rainbow Six Siege a aussi des ambitions de fraîcheur.
Même s’il impose une forme d’exigence hardcore (peu ou pas d’énergie allouée, aucun respawn autorisé), Siege vise moins la simulation militaire que la pure performance sportive, avec règles encadrées et fair-play de rigueur, quitte à prendre ses aises avec le réalisme (et c’est tant mieux, encore une fois). Autour d’objectifs communs (la libération d’un otage, le désamorçage d’une bombe ou la capture de zone), le jeu organise des joutes en PvE et PvP entre Attaquants et Défenseurs, chaque camp devant s’organiser en collectif soudé pour surpasser l’adversaire. En guise d’apéritif, les deux équipes disposent même d’un round d’échauffement, soit pour aller étudier le terrain avec des mini-drones, soit pour fortifier sa défense, en calfeutrant toute issue dangereuse et/ou en semant pièges obstacles à divers endroits clés. En plus d’une rapidité d’action imposée (des matchs minutés à 3m30 en PvP), Rainbow Six : Siege peut se targuer d’une approche alternative du genre, grâce au rapport privilégié, quasi-organique, qui se tisse entre les équipes et leur espace.
Cadeaux
Avant d’aborder la version Siège, Ubisoft a eu l’excellente idée d’incorporer des codes permettant de télécharger les deux derniers volets Rainbow. Ces titres étaient sortis sur la Xbox 360 et on constate un vif intérêt pour les deux jeux, malgré leur ancienneté. Il est bon à noter qu’il existe un mode scénario solide ainsi la possibilité de joueur sur votre Xbox One. Avec cette pratique, on peut désormais mieux connaître la série Rainbow qui se destinait clairement à une élite de joueurs, qui se désintéressait des autres concurrents. Ces cadeaux vous feront mieux passer « la pilule » de Siège ?
Toc, toc, c’est le GIGN
Avec ses niveaux architecturés comme des gruyères friables, le jeu permet, et encourage même d’user de cette destructibilité des parois pour s’improviser raccourcis, judas et meurtrières, dans le seul but de surprendre l’ennemi. Qui maîtrise l’espace a une chance de dominer l’adversaire. Le décor devient autant un abri protecteur qu’un monstre imprévisible, d’où une tension de jeu assez inédite. Appuyée par une bande-son très présente voire palpable, l’action fait même penser au jeu d’horreur, devant ce sentiment qu’une menace peut surgir de nulle part, même à travers les murs. Conscient de cet atout environnemental, Ubisoft a eu l’idée finaude de lui accoler un système de héros uniques, visiblement inspiré de celui d’un MOBA. Ces agents se définissent par une jouabilité unique, ce qui les rend aussi indispensables que dépendants à leurs coéquipiers. Si, fatalement, certains sont mieux balancés que d’autres, ce système a le mérite de déployer un vaste spectre tactique, qui exploite autant l’agressif que le défensif, qu’une approche alternative du décor (une masse pour détruire à volonté les cloisons, des pièges de toute sorte, etc.).
Le seul souci avec ce système, c’est que le jeu, même s’il n’est pas free-to-play, impose une logique de progression idoine. Celle de devoir débloquer un personnage pour y jouer, au moyen de monnaie virtuelle (la Renommée, acquise au mérite) ou en s’aidant de boosters, vendus en boutique. Si la première solution est tout à fait faisable, débloquer le roster entier demande une durée considérable. En plus, chaque partie interdit deux rôles identiques, ce qui implique de se familiariser avec une bonne partie du roster, et donc de l’avoir débloqué. Du coup, la tentation de passer une deuxième fois par la caisse pour aller plus vite peut être forte, méthode quelque peu contestable qui dévoile un modèle économique incohérent avec son principe de base : l’accessibilité immédiate.
Ubi abuse et persiste
Disposant d’un casque gaming (Turtle Beach, déjà testé sur la vallée), le joueur ne trouve pas ses repères et nous sommes aboutis par le vacarme des tirs, sans même savoir où l’ennemi se situe, un comble pour un tel titre. De plus, chaque membre de son équipe doit parfaitement collaborer pour boucler un stage.
Rainbow Six Siege veut également se placer comme un titre se destinant pour les compétitions en ligne d’après les derniers échos de la société. Pourtant, on remarque que ce soft attire de plus en plus de joueurs issus des call of et cie, et l’ambiance s’est dégradée depuis plusieurs semaines, allant même jusqu’aux insultes et aux tirs fourbes, nuisant hélas l’esprit d’équipe.
Beaucoup plus problématique s’avère le netcode du jeu, loin (très loin) d’être viable. De nombreux glitchs ou les bugs de scripts viennent souvent parasiter les missions PvE. Quant au compétitif, ce sont des latences permanentes et un matchmaking à la rue qui plombent les matchs d’un amateurisme assez lamentable. Pour un jeu qui espère se faire une place en e-sport, c’est sûrement le pire CV qui soit. Si Ubisoft s’est engagé à alimenter le jeu en nouveau contenu gratuit tout au long de l’année, il a surtout intérêt à purger son réseau de toutes ses approximations, qui pourraient bien lui être fatales sur le long terme.
Rainbow Six Siege est un jeu à potentiel énorme qui, s’il fait les efforts nécessaires, peut prétendre au titre de nouvel outsider sur la scène compétitive. Porté par un concept malin et sophistiqué, une prise en main immédiate qui dévoile peu à peu une profondeur tactique à multiples variables, et une tension de jeu rarement ressentie dans le genre, Rainbow Six Siege a de quoi devenir grand. Mais il aussi toutes ses chances de rejoindre le cimetière des belles propositions qui retombent comme un soufflé, confortablement installé entre Titanfall et Evolve.
Sources : Amazon, Journal du Gamer (Firoste), Gameblog
- Collaboration entre amis
- Compétition entre les joueurs
- Environnement graphique évolutif
- Esprit combattif attaque/défense
- Licence Rainbow de retour
- Communauté pourrie depuis quelques semaines
- Manque de cartes
- Mode campagne absente
- Non adapté en compétition
- Réalisation technique moyenne
- Réseau trop souvent en rade
Verdict (s) Jeu Moyen (puristes de la série) – Bon jeu (pour les autres)
A lire également :
Bad Compagny 2 - Battlefield
Casque Turtle Beach Haut de Gamme
Zombies Army Trilogie
Rainbow Six Siege
Editeur / Développeur : Ubisoft
Genre : FPS tactique Nombre de joueur (s) : 1 à 10 joueur (s)
Jeu testé sur Xbox One Tarif : 49 à 89 euros
Avant-propos
N’oublions vendredi 13 novembre 2015, les attentas à Paris ! Et on remarque que l’univers du jeu vidéo ne semble pas changer les recettes pour cette fin d’année, malgré les derniers événements mondiaux. (Petite parenthèse d’un très vieux joueur). Nous avons droit aux classiques suites comme la série des Call of Duty qui ne connaît pas la crise. Pourtant, la violence dans les jeux vidéo garde toujours son attrait pour les jeunes joueurs et on remarque deux catégories de personnes jouant aux FPS. La première se distingue par une manière très bourrin allant même jusqu’aux insultes en ligne. L’autre partie joue de façon plus constructive avec des amitiés fortes à l’image des jeux comme Battlefield.
Certes, il s’agit d’un vaste débat entre les joueurs sur console. A présent, l’univers dit FPS est partagé par ces deux titres : EA face Activision. Pourtant, cette année, nous avons vu des softs sortant de « l’ordinaire » et on découvrait une nouvelle façon de jouer en coopération, il suffit d’essayer Zombies Army Trilogy.
Le studio Ubi Soft tente de restaurer son passé glorieux en lançant sa franchise Rainbow six.
Jouer en équipe
Dans l’univers PC, nous connaissons les titres comme Counter Strike et ses suites ainsi que d’autres références. Mais qu’est-ce qu’un jeu tactique ?
Un jeu de tir tactique (de l'anglais tactical shooter) est un type de jeu vidéo où des conditions réelles sont implantées par le moteur de jeu au maximum du possible, et où les joueurs utilisent des tactiques militaires pour accomplir les buts du jeu.
L'environnement interactif, les comportements des ennemis, et la difficulté relativement élevée confèrent à ce type de jeu un réalisme souvent saisissant. Le jeu devient plus réfléchi que dans un simple jeu de tir, car à la moindre erreur la sanction est immédiate.
Avec un titre comme Evolve, les joueurs console ont découvert une autre façon de jouer ; il fallait collaborer pour arriver à nos fins. Pourtant, le titre a souffert de nombreuses lacunes : manque de cartes, pas assez de modes, … De plus, on espérait clairement à une suite de Left for Dead. Alors ce dernier Rainbow six Siège sera le shooter tactique ultime sur console ?
Historique
Le dernier titre Rainbow Six : Vegas 2 sorti en 2008, nous avons vu une ébauche nommée Patriots dont la sortie était prévue en 2011 malheureusement, le titre fût purement annulé. On pensait que Rainbow Six était condamné au brouillard éternel. Et puis finalement non, le revoilà, sauvé des eaux par Ubisoft, qui lui laisse une dernière chance, à condition de faire sa mue. Une mue qui, visiblement, passe par un certain reniement de son héritage, à savoir la « plume » militaro/parano/complotiste du briscard Tom Clancy. Limité à quelques bribes cinématiques, le scénario de Rainbow Six Siege passe ici au rang de pur prétexte, pour mieux focaliser la série sur un nouvel horizon conceptuel, porteur d’avenir. Soit déporter son éternelle guerre flics/terroristes dans le landernau multi-joueurs. Choix que l’on pourrait d’ailleurs, alors que cartonnent CS : GO, Team Fortress 2 et futurs Overwatch, taxé d’opportunisme.
Heureusement, Rainbow Six Siege a aussi des ambitions de fraîcheur.
Même s’il impose une forme d’exigence hardcore (peu ou pas d’énergie allouée, aucun respawn autorisé), Siege vise moins la simulation militaire que la pure performance sportive, avec règles encadrées et fair-play de rigueur, quitte à prendre ses aises avec le réalisme (et c’est tant mieux, encore une fois). Autour d’objectifs communs (la libération d’un otage, le désamorçage d’une bombe ou la capture de zone), le jeu organise des joutes en PvE et PvP entre Attaquants et Défenseurs, chaque camp devant s’organiser en collectif soudé pour surpasser l’adversaire. En guise d’apéritif, les deux équipes disposent même d’un round d’échauffement, soit pour aller étudier le terrain avec des mini-drones, soit pour fortifier sa défense, en calfeutrant toute issue dangereuse et/ou en semant pièges obstacles à divers endroits clés. En plus d’une rapidité d’action imposée (des matchs minutés à 3m30 en PvP), Rainbow Six : Siege peut se targuer d’une approche alternative du genre, grâce au rapport privilégié, quasi-organique, qui se tisse entre les équipes et leur espace.
Cadeaux
Avant d’aborder la version Siège, Ubisoft a eu l’excellente idée d’incorporer des codes permettant de télécharger les deux derniers volets Rainbow. Ces titres étaient sortis sur la Xbox 360 et on constate un vif intérêt pour les deux jeux, malgré leur ancienneté. Il est bon à noter qu’il existe un mode scénario solide ainsi la possibilité de joueur sur votre Xbox One. Avec cette pratique, on peut désormais mieux connaître la série Rainbow qui se destinait clairement à une élite de joueurs, qui se désintéressait des autres concurrents. Ces cadeaux vous feront mieux passer « la pilule » de Siège ?
Toc, toc, c’est le GIGN
Avec ses niveaux architecturés comme des gruyères friables, le jeu permet, et encourage même d’user de cette destructibilité des parois pour s’improviser raccourcis, judas et meurtrières, dans le seul but de surprendre l’ennemi. Qui maîtrise l’espace a une chance de dominer l’adversaire. Le décor devient autant un abri protecteur qu’un monstre imprévisible, d’où une tension de jeu assez inédite. Appuyée par une bande-son très présente voire palpable, l’action fait même penser au jeu d’horreur, devant ce sentiment qu’une menace peut surgir de nulle part, même à travers les murs. Conscient de cet atout environnemental, Ubisoft a eu l’idée finaude de lui accoler un système de héros uniques, visiblement inspiré de celui d’un MOBA. Ces agents se définissent par une jouabilité unique, ce qui les rend aussi indispensables que dépendants à leurs coéquipiers. Si, fatalement, certains sont mieux balancés que d’autres, ce système a le mérite de déployer un vaste spectre tactique, qui exploite autant l’agressif que le défensif, qu’une approche alternative du décor (une masse pour détruire à volonté les cloisons, des pièges de toute sorte, etc.).
Le seul souci avec ce système, c’est que le jeu, même s’il n’est pas free-to-play, impose une logique de progression idoine. Celle de devoir débloquer un personnage pour y jouer, au moyen de monnaie virtuelle (la Renommée, acquise au mérite) ou en s’aidant de boosters, vendus en boutique. Si la première solution est tout à fait faisable, débloquer le roster entier demande une durée considérable. En plus, chaque partie interdit deux rôles identiques, ce qui implique de se familiariser avec une bonne partie du roster, et donc de l’avoir débloqué. Du coup, la tentation de passer une deuxième fois par la caisse pour aller plus vite peut être forte, méthode quelque peu contestable qui dévoile un modèle économique incohérent avec son principe de base : l’accessibilité immédiate.
Ubi abuse et persiste
Disposant d’un casque gaming (Turtle Beach, déjà testé sur la vallée), le joueur ne trouve pas ses repères et nous sommes aboutis par le vacarme des tirs, sans même savoir où l’ennemi se situe, un comble pour un tel titre. De plus, chaque membre de son équipe doit parfaitement collaborer pour boucler un stage.
Rainbow Six Siege veut également se placer comme un titre se destinant pour les compétitions en ligne d’après les derniers échos de la société. Pourtant, on remarque que ce soft attire de plus en plus de joueurs issus des call of et cie, et l’ambiance s’est dégradée depuis plusieurs semaines, allant même jusqu’aux insultes et aux tirs fourbes, nuisant hélas l’esprit d’équipe.
Beaucoup plus problématique s’avère le netcode du jeu, loin (très loin) d’être viable. De nombreux glitchs ou les bugs de scripts viennent souvent parasiter les missions PvE. Quant au compétitif, ce sont des latences permanentes et un matchmaking à la rue qui plombent les matchs d’un amateurisme assez lamentable. Pour un jeu qui espère se faire une place en e-sport, c’est sûrement le pire CV qui soit. Si Ubisoft s’est engagé à alimenter le jeu en nouveau contenu gratuit tout au long de l’année, il a surtout intérêt à purger son réseau de toutes ses approximations, qui pourraient bien lui être fatales sur le long terme.
Rainbow Six Siege est un jeu à potentiel énorme qui, s’il fait les efforts nécessaires, peut prétendre au titre de nouvel outsider sur la scène compétitive. Porté par un concept malin et sophistiqué, une prise en main immédiate qui dévoile peu à peu une profondeur tactique à multiples variables, et une tension de jeu rarement ressentie dans le genre, Rainbow Six Siege a de quoi devenir grand. Mais il aussi toutes ses chances de rejoindre le cimetière des belles propositions qui retombent comme un soufflé, confortablement installé entre Titanfall et Evolve.
Sources : Amazon, Journal du Gamer (Firoste), Gameblog
- Collaboration entre amis
- Compétition entre les joueurs
- Environnement graphique évolutif
- Esprit combattif attaque/défense
- Licence Rainbow de retour
- Communauté pourrie depuis quelques semaines
- Manque de cartes
- Mode campagne absente
- Non adapté en compétition
- Réalisation technique moyenne
- Réseau trop souvent en rade
Verdict (s) Jeu Moyen (puristes de la série) – Bon jeu (pour les autres)
A lire également :
Bad Compagny 2 - Battlefield
Casque Turtle Beach Haut de Gamme
Zombies Army Trilogie