Découvrons Kayane...
Kayane, de son vrai nom Marie-Laure Norindr, est l’une des toutes premières joueuses professionnelles de jeux vidéo en France. Une activité dont le Sénat vient tout juste de voter la règlementation. Elle a débuté sa carrière à neuf ans et excelle sur Street Fighter V et Soulcalibur, des jeux de combat.
A tout juste 24 ans, elle revient sur son parcours dans son livre : Kayane parcourt d’une E-combattante. "Je n'avais qu'une envie, c'était de jouer. Jouer, et gagner".
Depuis sa première convention jusqu'à sa carrière actuelle de joueuse professionnelle, Kayane nous raconte son parcours semé d'embûches.
Vous avez remporté votre premier titre à neuf ans.
. Comment faisiez-vous pour vous entrainer autant ?
« Mes parents n’étaient pas là ! Ils travaillaient beaucoup et ne rentraient qu’à 21h. Cela nous laissait du temps après l’école pour jouer avec frères. »
. Pourquoi vous êtes-vous tournée vers les jeux de combat ?
« J’ai commencé avec Tétris sur Game Boy. Mes frères étaient attirés par ça, ils étaient très forts au niveau européen sur Tekken par exemple. Je voulais faire comme eux et j’ai fini par être plus accro qu’eux encore ! C’est vrai que les scénarios de ces jeux sont souvent sommaires, un peu comme ceux des films d’arts martiaux. C’est ce que dégagent les personnages qui est le plus important. Les combattantes sont mignonnes et super fortes, ce ne sont pas des princesses à sauver. Elles savent se défendre seules. J’avais besoin de modèles et les miens, ce n’étaient pas les Spice Girls. Je voulais être comme ces personnages qui sont fortes et belles en même temps atteindre leur force de caractère. »
. Etre une fille dans le monde du jeu vidéo, c’est difficile ?
« Il y a eu des moments difficiles à digérer, comme des montages photos insultants. Surtout venant de gens avec qui j’ai grandi. Mais cela m’a donné la force de continuer et de rester indépendante. Comme je suis là depuis longtemps, j’ai la possibilité de refuser certaines offres qui ne me conviennent pas. Je n’ai pas peur de perdre une opportunité et je garde la tête sur les épaules. »
. A quoi ressemble la vie d’un joueur professionnel de jeux vidéo ?
«C’est beaucoup de temps passé à jouer, à s’entrainer à la maison ou dans une gaming house. Cela laisse peu de temps pour le reste. En particulier dans les jeux en équipe, quand les partenaires ne sont disponibles que le soir. Donc pas vraiment de vie sociale…
Les tournois, ce n’est pas, ce qui rapporte le plus d’argent. Cela fait, surtout gagner en crédibilité. Il faut conserver un level au-dessus de la norme. »
Ouvrage vendu sur le site Amazon.fr
Kayane, de son vrai nom Marie-Laure Norindr, est l’une des toutes premières joueuses professionnelles de jeux vidéo en France. Une activité dont le Sénat vient tout juste de voter la règlementation. Elle a débuté sa carrière à neuf ans et excelle sur Street Fighter V et Soulcalibur, des jeux de combat.
A tout juste 24 ans, elle revient sur son parcours dans son livre : Kayane parcourt d’une E-combattante. "Je n'avais qu'une envie, c'était de jouer. Jouer, et gagner".
Depuis sa première convention jusqu'à sa carrière actuelle de joueuse professionnelle, Kayane nous raconte son parcours semé d'embûches.
Vous avez remporté votre premier titre à neuf ans.
. Comment faisiez-vous pour vous entrainer autant ?
« Mes parents n’étaient pas là ! Ils travaillaient beaucoup et ne rentraient qu’à 21h. Cela nous laissait du temps après l’école pour jouer avec frères. »
. Pourquoi vous êtes-vous tournée vers les jeux de combat ?
« J’ai commencé avec Tétris sur Game Boy. Mes frères étaient attirés par ça, ils étaient très forts au niveau européen sur Tekken par exemple. Je voulais faire comme eux et j’ai fini par être plus accro qu’eux encore ! C’est vrai que les scénarios de ces jeux sont souvent sommaires, un peu comme ceux des films d’arts martiaux. C’est ce que dégagent les personnages qui est le plus important. Les combattantes sont mignonnes et super fortes, ce ne sont pas des princesses à sauver. Elles savent se défendre seules. J’avais besoin de modèles et les miens, ce n’étaient pas les Spice Girls. Je voulais être comme ces personnages qui sont fortes et belles en même temps atteindre leur force de caractère. »
. Etre une fille dans le monde du jeu vidéo, c’est difficile ?
« Il y a eu des moments difficiles à digérer, comme des montages photos insultants. Surtout venant de gens avec qui j’ai grandi. Mais cela m’a donné la force de continuer et de rester indépendante. Comme je suis là depuis longtemps, j’ai la possibilité de refuser certaines offres qui ne me conviennent pas. Je n’ai pas peur de perdre une opportunité et je garde la tête sur les épaules. »
. A quoi ressemble la vie d’un joueur professionnel de jeux vidéo ?
«C’est beaucoup de temps passé à jouer, à s’entrainer à la maison ou dans une gaming house. Cela laisse peu de temps pour le reste. En particulier dans les jeux en équipe, quand les partenaires ne sont disponibles que le soir. Donc pas vraiment de vie sociale…
Les tournois, ce n’est pas, ce qui rapporte le plus d’argent. Cela fait, surtout gagner en crédibilité. Il faut conserver un level au-dessus de la norme. »
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