F-Zero
Développeur/Editeur : Nintendo
Genre : Course futuriste/ 1joueur
Support : Snes, puis autres versions sur GBA, etc.
Année : 1991
Né en même temps que la Super Famicom (nom japonais de la console, Super Nintendo), ce soft est à lui seul une révolution qui a émergé du mythique papa de Mario Shigeru Miyamoto avec l'un de ses collaborateurs (son nom m'échappe).
En plus d’être un excellent jeu de course, ce titre a lancé une nouvelle façon de jouer, car une manette spécialement conçu, la manette Snes dont les qualités sont bel et bien prouvées par la suite, l’innovation au service du joueur.
Une prise en main nouvelle
Afin de comprendre un tel engouement pour ce titre, vous devez analyser la qualité et l’ergonomie de la manette.
Six boutons dont deux gâchettes, une croix directionnelle de grande précision, les boutons select et start placés au centre de la manette, un petit descriptif de ce joypad est assez vague pour vous.
Il faut savoir que lorsqu’on jouait des heures et heures avec la commande d’une nes, nous avions mal aux mains. C’est la raison pour laquelle, la manette Snes est au départ de forme rectangulaire, mais profondément arrondie afin de ne pas agresser la paume avec des angles et offrant une meilleure prise en main.
Nintendo a toujours crée du matériel offrant au joueur de meilleures sensations, et en optimisant la qualité de ces produits en lançant une ergonomie simple mais terriblement efficace. Pour preuve, plus tard Sony reprit en partie l’ergonomie du joypad pour le transposer sur sa machine.
F-Zero a été programmé de façon judicieuse en utilisant à perfection les possibilités du paddle. Une fois, la partie entamée, les mains se plaçaient instinctivement sur les bons boutons.
Les gâchettes permettaient un contrôle latéral pour aborder les courbes et autres virages à épingle, appuyées par un contrôle nickel de la croix répondant immédiatement.
Une des vitrines de la console
Lorsque nous regardons une première fois, les joueurs pensaient à voir juste une démo technique de la Super Nintendo. Personne ne pensait que le soft était parfaitement jouable.En premier point, le moteur graphique « mettait » plein la vue avec ses multiples couleurs à l’écran, ainsi que les contrastes de pistes et hors piste.
Fort de son processeur, le mode 7, pour la rotation offrait une sensation de 3D très rapide, voire trop rapide pour certains, rappelez-vous de la publicité (ça va trop vite,…boum, vous avez perdu). Cette technique fut le cheval de bataille de la console et ce système se développa sur d’autres titres tout aussi connus : Contra 3, Castelvania IV, etc.
Un Wipeout avant l’heure
Certes, ce jeu n’avait de relief, genre looping ou bien armes à sélectionner. F-Zero se jouait uniquement sur un pilotage très fin à l’époque.
Votre engin dispose d’un bouclier, ce dernier peut encaisser les chocs avec les concurrents et vous pouvez les pousser contre les abords de la piste. La bordure, si vous la touchez, vous fera ralentir, en plus vous perdez de l’énergie.
Sur la piste, des crevasses, des mines gêneront votre progression, cependant d’autres éléments seront nécessaire à utiliser pour gagner la course : tremplins, raccourci, … .
A chaque tour, un turbo vous sera remis, libre à vous de l’utiliser. De plus, vous avez la possibilité de recharger votre bouclier en passant sur une ligne qui redonne de l’énergie, en contrepartie, vous perdez de la vitesse.
Ceux qui maîtrisent la série Wipeout, vous affirmeront que F-Zero a été le précurseur et que la conduite semble plus technique sur le soft de Nintendo.
On n’oubliera les thèmes de légendes, toujours dans nos mémoires, ainsi que des circuits, où j’ai bien eu de mal à terminer la course.
Nintendo connaissant bien ses fans avait incorporé une pile de sauvegarde, de manière à conserver sa progression au sein des championnats, mais aussi pour les scores. Attention, également à l’intelligence artificielle, les adversaires ne vous laisseront pas gagnés aussi facilement.
Ce principe permettait de consulter ses chronos face à un ami.
F-Zero, titre culte
Malgré le poids des années, je classe à mon humble avis F-Zero comme l’une des références de la Snes.
Aujourd’hui, encore, Nintendo a sorti des produits dérivés de ce titre en les transportant sur ses consoles portables, la Game boy Advance où le plaisir et la qualité sont encore une fois au rendez-vous. Si vous êtes allergiques aux portables, vous jouerez sans doute encore à F-Zero, le plaisir demeure intacte comme au premier jour (à condition d’avoir le jeu et la console). J’espère que ce titre sera disponible sur le catalogue prochain des jeux téléchargeables de la Wii.
Nintendo a prouvé à travers ce titre que cet éditeur a de l’imagination pour engendrer d’autres genres de jeux que de la plate-forme, en tout cas bravo pour ce F-Zero.
Plusieurs F-Zero sont sorti sur les autres machines de Nintendo, je retiendrai le dernier pour la Gamecube, développé en collaboration avec Sega. Une borne d’arcade a été lancée, ainsi qu’un système de « carte du pilote », système unique au Japon, bref que du bonheur.
+ Vitrine de la Super Nintendo,
+ Jeu de course, made in Nintendo,
+ Prise en main hors pair,
+ Bande sonore, et effets superbes,
+ Longue progression,
+ Sauvegardes des données et des temps.
- Un seul joueur,
- Difficulté ardue dès le second championnat,
- Savoir garder son calme.
Graphismes : 17
Maniabilité : 18
Son : 17
Durée de vie : 18
Scénario : -
Note Globale : 17.00/20
A lire également : La Bible Snes
P.S. : Merci à Jean-Marc et au "Gaulois" (lieu où j'ai acheté ce jeu, et l'aide pour le test)
Dédicace à Henriette, partie samedi dernier vers d'autres cieux
Développeur/Editeur : Nintendo
Genre : Course futuriste/ 1joueur
Support : Snes, puis autres versions sur GBA, etc.
Année : 1991
Né en même temps que la Super Famicom (nom japonais de la console, Super Nintendo), ce soft est à lui seul une révolution qui a émergé du mythique papa de Mario Shigeru Miyamoto avec l'un de ses collaborateurs (son nom m'échappe).
En plus d’être un excellent jeu de course, ce titre a lancé une nouvelle façon de jouer, car une manette spécialement conçu, la manette Snes dont les qualités sont bel et bien prouvées par la suite, l’innovation au service du joueur.
Une prise en main nouvelle
Afin de comprendre un tel engouement pour ce titre, vous devez analyser la qualité et l’ergonomie de la manette.
Six boutons dont deux gâchettes, une croix directionnelle de grande précision, les boutons select et start placés au centre de la manette, un petit descriptif de ce joypad est assez vague pour vous.
Il faut savoir que lorsqu’on jouait des heures et heures avec la commande d’une nes, nous avions mal aux mains. C’est la raison pour laquelle, la manette Snes est au départ de forme rectangulaire, mais profondément arrondie afin de ne pas agresser la paume avec des angles et offrant une meilleure prise en main.
Nintendo a toujours crée du matériel offrant au joueur de meilleures sensations, et en optimisant la qualité de ces produits en lançant une ergonomie simple mais terriblement efficace. Pour preuve, plus tard Sony reprit en partie l’ergonomie du joypad pour le transposer sur sa machine.
F-Zero a été programmé de façon judicieuse en utilisant à perfection les possibilités du paddle. Une fois, la partie entamée, les mains se plaçaient instinctivement sur les bons boutons.
Les gâchettes permettaient un contrôle latéral pour aborder les courbes et autres virages à épingle, appuyées par un contrôle nickel de la croix répondant immédiatement.
Une des vitrines de la console
Lorsque nous regardons une première fois, les joueurs pensaient à voir juste une démo technique de la Super Nintendo. Personne ne pensait que le soft était parfaitement jouable.En premier point, le moteur graphique « mettait » plein la vue avec ses multiples couleurs à l’écran, ainsi que les contrastes de pistes et hors piste.
Fort de son processeur, le mode 7, pour la rotation offrait une sensation de 3D très rapide, voire trop rapide pour certains, rappelez-vous de la publicité (ça va trop vite,…boum, vous avez perdu). Cette technique fut le cheval de bataille de la console et ce système se développa sur d’autres titres tout aussi connus : Contra 3, Castelvania IV, etc.
Un Wipeout avant l’heure
Certes, ce jeu n’avait de relief, genre looping ou bien armes à sélectionner. F-Zero se jouait uniquement sur un pilotage très fin à l’époque.
Votre engin dispose d’un bouclier, ce dernier peut encaisser les chocs avec les concurrents et vous pouvez les pousser contre les abords de la piste. La bordure, si vous la touchez, vous fera ralentir, en plus vous perdez de l’énergie.
Sur la piste, des crevasses, des mines gêneront votre progression, cependant d’autres éléments seront nécessaire à utiliser pour gagner la course : tremplins, raccourci, … .
A chaque tour, un turbo vous sera remis, libre à vous de l’utiliser. De plus, vous avez la possibilité de recharger votre bouclier en passant sur une ligne qui redonne de l’énergie, en contrepartie, vous perdez de la vitesse.
Ceux qui maîtrisent la série Wipeout, vous affirmeront que F-Zero a été le précurseur et que la conduite semble plus technique sur le soft de Nintendo.
On n’oubliera les thèmes de légendes, toujours dans nos mémoires, ainsi que des circuits, où j’ai bien eu de mal à terminer la course.
Nintendo connaissant bien ses fans avait incorporé une pile de sauvegarde, de manière à conserver sa progression au sein des championnats, mais aussi pour les scores. Attention, également à l’intelligence artificielle, les adversaires ne vous laisseront pas gagnés aussi facilement.
Ce principe permettait de consulter ses chronos face à un ami.
F-Zero, titre culte
Malgré le poids des années, je classe à mon humble avis F-Zero comme l’une des références de la Snes.
Aujourd’hui, encore, Nintendo a sorti des produits dérivés de ce titre en les transportant sur ses consoles portables, la Game boy Advance où le plaisir et la qualité sont encore une fois au rendez-vous. Si vous êtes allergiques aux portables, vous jouerez sans doute encore à F-Zero, le plaisir demeure intacte comme au premier jour (à condition d’avoir le jeu et la console). J’espère que ce titre sera disponible sur le catalogue prochain des jeux téléchargeables de la Wii.
Nintendo a prouvé à travers ce titre que cet éditeur a de l’imagination pour engendrer d’autres genres de jeux que de la plate-forme, en tout cas bravo pour ce F-Zero.
Plusieurs F-Zero sont sorti sur les autres machines de Nintendo, je retiendrai le dernier pour la Gamecube, développé en collaboration avec Sega. Une borne d’arcade a été lancée, ainsi qu’un système de « carte du pilote », système unique au Japon, bref que du bonheur.
+ Vitrine de la Super Nintendo,
+ Jeu de course, made in Nintendo,
+ Prise en main hors pair,
+ Bande sonore, et effets superbes,
+ Longue progression,
+ Sauvegardes des données et des temps.
- Un seul joueur,
- Difficulté ardue dès le second championnat,
- Savoir garder son calme.
Graphismes : 17
Maniabilité : 18
Son : 17
Durée de vie : 18
Scénario : -
Note Globale : 17.00/20
A lire également : La Bible Snes
P.S. : Merci à Jean-Marc et au "Gaulois" (lieu où j'ai acheté ce jeu, et l'aide pour le test)
Dédicace à Henriette, partie samedi dernier vers d'autres cieux